Hippolyte Lefèbvre

Hippolyte Jules Lefèbvre, né le à Lille et mort le à Arcueil[1], est un sculpteur et médailleur[2],[3] français.

Pour les articles homonymes, voir Lefèbvre.

Ne doit pas être confondu avec Hippolyte Lefebvre (théâtre).

Hippolyte Lefèbvre
Biographie
Naissance
Décès
(à 72 ans)
Arcueil
Nationalité
Formation
Activités
Parentèle
Omer Bouchery (neveu)
Autres informations
Membre de
Maîtres
Distinctions
Œuvres principales

Biographie

Issu d'un milieu ouvrier, Hippolyte Lefèbvre suit des études artistiques à l'école des beaux-arts de Lille où il obtient des prix et une bourse d'étude pour l'École des beaux-arts de Paris[4] où, en 1882, il devient élève de Jules Cavelier, Louis-Ernest Barrias et Jules Coutan. Il expose régulièrement au Salon des artistes français dès 1887 et, après avoir obtenu le second prix en 1888 et 1891, il reçoit le grand prix de Rome en sculpture de 1892 pour sa statue Adam chassé du Paradis est condamné à travailler la terre, à la sueur de son front[5]. De retour à Paris après son séjour romain à la villa Médicis, il obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900, et poursuit avec succès une carrière de sculpteur bénéficiant de commandes de l'État français.

En 1906, il est nommé Rosati d'honneur[6]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis promu officier du même ordre en 1925.

Certains de ses dessins et lavis revêtent une esthétique d'une grande spontanéité[7].

Une rue porte son nom à Lille, ainsi qu'un quai sur le bord l'Orne à Mondeville (Calvados).

Œuvres dans les collections publiques

Sculpture

Apollon et les Muses (1912), Lille, fronton de l'Opéra de Lille.

Médaille

Réception critique

« Le “priant” colossal qu'Hippolyte Lefèbvre a modelé à la mémoire du Cardinal Richard a sa place prévue sans doute dans quelque niche de basilique. Je veux espérer que ce n'est pas à Notre-Dame qu'il est destiné, car l'œuvre, d'un très beau caractère du reste, et d'un réalisme savoureux, manquerait un peu trop de la simplicité d'allure et de la noblesse tranquille de notre gothique : elle fait penser, peut-être avec quelque excès, à ces effigies solennelles et tourmentées, vigoureuses et dramatiques, des prélats du XVIIe siècle romain. C'est un excellent portrait en tout cas où, dans la nécessité d'un programme traditionnel, Hippolyte Lefèbvre a saisi l'occasion d'un morceau de maître. » - Paul Vitry[11]

Élèves

Notes et références

  1. Archives départementales du Val-de-Marne Tables décennales des décès 1933 à 1942, vue 131 / 153
  2. (en)L. Forrer, Biographical Dictionary of Medallists : Lefebvre, Hippolyte, t. Volume III, London, Spink & Son, , p. 369-370.
  3. (en)L. Forrer, Biographical Dictionary of Medallists : Lefebvre, Hippolyte, t. Volume VII, London, Spink & Son, , p. 543-544.
  4. (en) A. Baldwin, « Biographical notes follow in part Catalogue of the international exhibition of contemporary medals », in American Numismatic Society, 1911.
  5. « Adam chassé du Paradis est condamné à travailler la terre, à la sueur de son front », notice no 50510013511, base Joconde, ministère français de la Culture.
  6. Archives municipales de la ville de Fontenay-aux-Roses.[source insuffisante]
  7. Hippolyte Lefèbvre sur le site old-master-drawings.com.
  8. Ville d'histoire : Arles.
  9. Notice du musée d'Orsay.
  10. Histoire de l'Ambassade sur le site Ambafrance.
  11. Paul Vitry, « La sculpture aux Salons », Art & Décoration, tome XXVIII, juillet-décembre 1910, pp. 12-20.
  12. « Crypte du Sacré-Cœur de Montmartre : la chapelle funéraire », Montmartre secret, 23 juin 2011.
  13. Notice du musée d'Orsay.
  14. Coupure de journal de l'époque sur le site Webopac0.hwwa.de
  15. patrimoine90.com
  16. Revue Les Arts no 189.
  17. memorial14-18.paris.fr.
  18. memorial14-18.paris.fr.
  19. Notice du musée d'Orsay.
  20. Notice du musée d'Orsay.
  21. Notice du musée d'Orsay.
  22. Notice du musée d'Orsay.
  23. « Ville de Rouen », notice no 07340003387, base Joconde, ministère français de la Culture.
  24. « Journée française - secours national », notice no 07340003222, base Joconde, ministère français de la Culture.

Annexes

Liens externes

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