Hippolyte Maringer
Hippolyte Maringer, né le à Hollerich et mort le à Nancy, est un homme politique français d'origine luxembourgeoise, maire de Nancy de 1892 à 1904.
Maire de Nancy | |
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Conseiller général de Meurthe-et-Moselle Canton de Nancy-Est | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 75 ans) Nancy |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Jean Hippolyte Alexandre Maringer |
Nationalités |
Luxembourgeoise Française (depuis ) |
Activités |
Distinction |
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Biographie
Né le à Hollerich, dans le grand-duché de Luxembourg, Jean-Hippolyte-Alexandre Maringer est le fils Marie-Catherine Feller et de Jacques Maringer, marchand[1].
Représentant de commerce, Hippolyte Maringer s'installe sous le Second Empire en France, où il est officiellement autorisé à s'établir et à y jouir des droits civils en 1868. Quatre ans plus tard, le , il est naturalisé français[1]. Marié en premières noces à Marguerite-Thérèse Ligier (1837-1866), il est le père de Georges Maringer (1862-1941), qui fera carrière dans la haute fonction publique.
Membre du conseil municipal de Nancy depuis le , Hippolyte Maringer est nommé adjoint au maire le . Constamment réélu, il est élu maire de Nancy le [1] par 30 voix sur 34[2]. Réélu le puis le , il détient ce mandat jusqu'au . Il est également élu conseiller général de Meurthe-et-Moselle dans le canton de Nancy-Est entre 1889 et 1901[3].
Maringer est un républicain de longue date, comme l'atteste son soutien public aux députés républicains de Meurthe-et-Moselle lors de la crise du [4]. Appartenant à la nuance « opportuniste »[5], il affiche un certain anticléricalisme, notamment à l'occasion des funérailles de Virginie Mauvais[6].
Un mois après le début de son mandat de maire, Maringer a l'honneur d'accueillir le président Carnot à l'occasion de la fête fédérale de l'Union des sociétés de gymnastique de France, qui se tient à Nancy du 5 au [7]. La même année, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, ordre dans lequel il sera promu au rang d'officier en 1900[1].
L'un des derniers actes de Maringer à la tête de la municipalité nancéienne est la préparation de l'acquisition du couvent du Sacré-Cœur afin d'y établir un hôpital pour tuberculeux. Cet établissement est ouvert par la municipalité suivante, qui lui donne le nom d'Hippolyte Maringer[3]. Le nom de l'ancien maire sera également attribué à une avenue de Nancy.
Malade d'une pneumonie contractée lors de l’inauguration du buste d'Ernest Bichat[8], Hippolyte Maringer meurt le à son domicile du no 32 de la rue du Faubourg-Saint-Jean[1]. Après son incinération, effectuée le au crématorium du Père-Lachaise, ses cendres sont ramenées le lendemain à Nancy[9] et déposées dans un caveau familial au cimetière de Préville[10].
Notes et références
- Pièces du dossier LH/1743/4 de la base Léonore.
- L'Est républicain, , p. 1.
- Antoine Beau, « De la maison de campagne des Jésuites de Nancy aux hôpitaux Maringer, Villemin, Fournier », Le Pays lorrain, 1980, no 2, p. 69-70.
- La Presse, , p. 2.
- Le Gaulois, , p. 2.
- Journal de Saint-Quentin et de l’Aisne, , p. 1.
- Émile Goutière-Vernolle, Les Fêtes de Nancy, 5, 6 et , Nancy, 1892, p. 17.
- La Lanterne, , p. 2.
- Archives de Paris, registres journaliers des inhumations au cimetière du Père-Lachaise, 1909, no 3333 (vue 28 sur 31).
- L'Est républicain, , p. 3.
Voir aussi
Bibliographie
- Dictionnaire biographique illustré de Meurthe-et-Moselle, Paris, Flammarion/Raoul Wagner, 1910, p. 521.
Liens externes
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