Homopode aréolé
Homopus areolatus
Pour les articles homonymes, voir Homopode.
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Reptilia |
Sous-classe | Chelonii |
Ordre | Testudines |
Sous-ordre | Cryptodira |
Famille | Testudinidae |
Genre | Homopus |
LC : Préoccupation mineure
- Testudo areolata Thunberg, 1787
- Testudo fasciata Daudin, 1801
- Testudo africana Hermann, 1804
- Chersine tetradactyla Merrem, 1820
- Testudo areolata pallida Gray, 1831
Statut CITES
Homopus areolatus, l'Homopode aréolé, est une espèce de tortues de la famille des Testudinidae[1].
Répartition
Cette espèce est endémique d'Afrique du Sud[1]. Elle se rencontre dans une zone restreinte de la province du Cap-Occidental[2]. On les trouve généralement qu'à une altitude inférieure à 900 mètres même si quelques individus ont pu être observés jusqu'à 1300 mètres. Elle est cantonnée à cette zone en raison du climat favorable de type méditerranéen.
Description
L'homopode aréolé possède toutes les caractéristiques du genre homopus. On la distingue par plusieurs caractères :
- un gros bec (qui lui vaut son nom anglais de tortue bec de perroquet) ;
- des écailles au dessin marqué ;
- les femelles peuvent mesurer jusqu'à trente centimètres alors que les mâles ne dépassent que rarement dix centimètres (dimorphisme sexuel important)[3] ;
- sa couleur varie de olive à brun avec une zone aréolaire rougeâtre entourée de beige, les jeunes sont plus sombres.
Éthologie
L'homopode aréolé apprécie l'ombre et ne sort que rarement car elle plutôt craintive[2]. Elle produit un grondement quand elle est inquiétée[2].
On suppose que l'homopode aréolé a plusieurs cycles de ponte par an car on a pu observer des nids en avril, août, octobre et novembre. Elle pond une moyenne de trois œufs de trente millimètres dont l'incubation durera entre sept et huit mois[2].
Protection
L'homopode aréolé a beaucoup de prédateurs : les mammifères carnassiers, les rapaces... Peu de commerce de cet animal a été observé, l'homme n'est donc pas l'une des plus grands prédateurs. Néanmoins, l'urbanisation massive de sa zone de répartition et les bouleversements climatiques pourraient lui porter préjudice. Elle est donc protégée, notamment par son inscription à l'annexe II de la CITES.
Publication originale
- Thunberg, 1787 : Beskrifning på trenne sköld-paddor. Kongliga Vetenskaps Academiens Nya Handlingar, Stockholm, vol. 2, no 8, p. 178–180.
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Homopus areolatus
- (en) Référence Catalogue of Life : Homopus areolatus (Thunberg, 1787) (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Homopus areolatus (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (en) Référence CITES : espèce Homopus areolatus (Thunberg, 1787) (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Homopus areolatus (Thunberg, 1787)
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Homopus areolatus (THUNBERG, 1787)
- (en) Référence TFTSG : [PDF]
- (en) Référence Turtles of the World : Homopus areolatus
- (en) Référence UICN : espèce Homopus areolatus (Thunberg, 1787) (consulté le )
Notes et références
- TFTSG, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- (fr) Toutes les tortues du monde de Franck Bonin, Bernard Devaux et Alain Dupré, deuxième édition (1998), éditions Delachaux et Niestlé/WWF
- (fr) « Homopus areolatus », testudomaniac.net.
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