Honoré Sayi

Honoré Sayi est un homme politique congolais, ministre de l'Énergie et de l'Hydraulique depuis mai 2021. Membre de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), principal parti d'opposition dont il fut le porte-parole, il est également député de Dolisie (Niari) depuis 2017.

Honoré Sayi

Honoré Sayi en 2017
Fonctions
Ministre de l'Énergie et de l'Hydraulique
En fonction depuis le
(1 an, 3 mois et 20 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Anatole Collinet Makosso
Gouvernement Makosso
Prédécesseur Serge Blaise Zoniaba
Député de la 2e circonscription de Dolisie
En fonction depuis le
(5 ans et 2 jours)
Élection juillet 2017
Commission Économie et Finances
Biographie
Nationalité Congolais
Parti politique UPADS
Profession Enseignant

Biographie

Philosophe de formation, Honoré Sayi[N 1] exerce le métier d'enseignant en philosophie[1],[2].

Carrière politique

Honoré Sayi est membre de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), un parti d'opposition dont il est le porte-parole jusqu'en mai 2021.

Lors des élections législatives de 2017, il est élu député de la 2e circonscription de Dolisie (département du Niari) sous les couleurs de l'UPADS[3],[4]. Il intègre alors la Commission « économie et finances » de l’Assemblée nationale à partir du 2 septembre 2017[5], et devient président du groupe parlementaire de l'UPADS[6],[7].

Après la réélection du président Denis Sassou-Nguesso pour un 4e mandat consécutif, il est nommé ministre de l'Énergie et de l'Hydraulique au sein du gouvernement Makosso le 15 mai 2021. Faisant partie des 11 nouvelles personnalités de ce gouvernement, il est le seul membre de l'opposition à y entrer[2]. Cette nomination suscite cependant la polémique au sein de l'UPADS, alors principale formation d'opposition du pays, qui indique ne pas avoir été consultée à ce sujet[6]. Honoré Sayi est convoqué par le parti le 18 mai[7], puis est suspendu de ses instances dirigeantes. Il est notamment démis de ses fonctions de président du groupe parlementaire, poste où il est remplacé par Jeremy Lissouba (fils de Pascal Lissouba, défunt fondateur de l'UPADS)[8]. Il déclare alors accepter cette décision, promettant de revenir militer au sein du parti quand il ne sera plus ministre[9].

Notes et références

Notes

  1. Aussi orthographié Honoré Nsayi

Références

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