Hoplophoneus

Hoplophoneus est un genre éteint de la famille également éteinte des Nimravidae et sous-famille des Hoplophoninae, endémique de l'Amérique du Nord durant les époques Éocène et Oligocène entre 38 et 33,3 Ma (millions d'années), ayant ainsi existé durant environ 5 Ma[1].

Hoplophoneus
Squelette d'Hoplophoneus.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Tetrapoda
Classe Mammalia
Infra-classe Placentalia
Super-ordre Laurasiatheria
Ordre Carnivora
Sous-ordre Feliformia
Famille  Nimravidae
Sous-famille  Hoplophoninae

Genre

 Hoplophoneus
Cope, 1874

Espèces de rang inférieur

  • H. dakotensis
  • H. kurteni
  • H. mentalis
  • H. occidentalis
  • H. primaevus
  • H. sicarius

Taxonomie

Crâne d’Hoplophoneus primaevus.
Vue d'artiste d'Hoplophoneus primaevus.

Hoplophoneus fut nommé par Cope (1874). Il fut, subjectivement, assimilé au Drepanodon par Palmer (1904) et Scott & Jepsen (1936). Flynn et Galiano (1982) l'assignèrent à la sous-famille des Hoplophoneinae ; Bryant (1991) l'assigna à celle des Nimravinae et Cope (1874), Simpson (1941), Hough (1949) & Martin (1998) le rattachèrent à la famille des Nimravidae[2],[3],[4].

Morphologie

Hoplophoneus avait l’apparence d'un félin, mais n’en était pas un. La structure des petits os de l’oreille interne est différente. Les « vrais » félins présentent une structure externe nommée bulle tympanique séparée par un septum tympanique muni de deux chambres. Les Nimravidae ne montrent aucune trace de cette bulle tympanique. Ils possédaient une bulle cartilagineuse et montrent la présence d'une bulle ossifiée dépourvue de septum. Ils possédaient également une bride sur le devant de la mandibule, mais pas aussi proéminente que celle des Thylacosmilus, laquelle se projetait le long de la canine. Hoplophoneus était conçu comme le vrai félin Smilodon, incluant les dents de sabre, mais il était à peu près de la taille d'un petit léopard. Il avait un corps robuste, avec des pattes plus courtes.

Le plus grand spécimen connu fut examiné par Sorkin en 2008 pour estimer sa masse corporelle ; le résultat fut de 160 kg[5].

Liste d'espèces

Selon Paleobiology Database (7 juin 2012)[6] :

  • Hoplophoneus dakotensis ;
  • Hoplophoneus kurteni ;
  • Hoplophoneus mentalis (syn. H. oharrai) ;
  • Hoplophoneus occidentalis (syn. Dinotomius atrox) ;
  • Hoplophoneus primaevus (syn. H. insolens, H. latidens, H. marshi, H. molossus, H. robustus, Machaerodus oreodontis).

Notes et références

  1. (en) « Hoplophoneus, basic info », sur PaleoBiology Database
  2. (en) W. B. Scott et G. L. Jepsen, Transactions of the American Philosophical Society,
  3. (en) J. J. Flynn et H. Galiano, « Phylogeny of early Tertiary Carnivora, with a description of a new species of Protictis from the middle Eocene of northwestern Wyoming », American Museum Novitates, vol. 2725, , p. 1-640
  4. (en) H. N. Bryant, « Phylogenetic relationships and systematics of the Nimravidae (Carnivora) », Journal of Mammalogy,
  5. (en) B. Sorkin, « A biomechanical constraint on body mass in terrestrial mammalian predators », Lethaia, vol. 41, , p. 333–347
  6. Fossilworks Paleobiology Database, consulté le 7 juin 2012

Liens externes

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