Horace Jauréguiberry

Horace Anne Alfred Jauréguiberry (Nîmes, -Grasse, ), est un officier de marine français.

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Horace Jauréguiberry
Biographie
Naissance
Décès
(à 70 ans)
Grasse
Nationalité
Formation
Activité
Officier de marine
Père
Enfant
Lucie Méjan (d)
Autres informations
Grade militaire
Distinction

Biographie

Fils de Jean Bernard Jauréguiberry, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le Jean-Bart puis embarque sur le Du Chayla à la division navale du Pacifique.

Enseigne de vaisseau () sur l' Euryale, il se fait remarquer lors du naufrage du navire en avril 1870 puis passe sur la Somme dans le Pacifique et sur l' Hirondelle en escadre du Nord (1871). Il commande ensuite la compagnie de débarquement du Caton à Toulon avant de servir sur la corvette cuirassé Alma en mer de Chine (1872) où il obtient un témoignage de satisfaction pour son instruction durant l'école élémentaire du bord.

Officier d'ordonnance de l'amiral Garnault sur la Belliqueuse à la division des mers de Chine (1872-1874), il devient en 1874 instructeur à l'Ecole de timonerie à Toulon sur l' Alexandre.

Lieutenant de vaisseau (), professeur d'architecture navale sur les frégates(écoles d'application Renommée' puis Flore (1876-1877), il est félicité par le ministre pour la qualité de son enseignement.

Officier d'ordonnance du ministre (1878), second de l'aviso Chasseur dans le Pacifique (1879-1880), il devient commandant de la canonnière Aspic (1881-1882) et participe à la campagne de Tunisie. Le gouvernement britannique le remercie alors pour les secours qu'il a apporté à un vapeur en perdition dans l'archipel grec ().

En 1883, il est envoyé à l'état-major du ministre où il suit les questions relatives à la situation des marines étrangères. De nouveau officier d'ordonnance du ministre (1884), il est promu capitaine de frégate en et commande le bâtiment central de la réserve à Lorient avant de servir comme second de la Clorinde à Terre-Neuve (1886).

Premier aide de camp de l'amiral commandant une division de l'escadre d'évolutions sur la Dévastation (1887-1889), il commande le croiseur Hugon dans l'océan Indien en 1890. Capitaine de vaisseau (), il est attaché de à à la maison militaire du président de la République.

Commandant du croiseur Alger en escadre de Méditerranée à la division navale d'Extrême-Orient (1893-1894) puis du croiseur Latouche-Tréville en escadre de Méditerranée (1897-1898), il sert ensuite à Toulon (1899) puis au Comité des inspecteurs généraux à Paris.

Contre-amiral (), chef d'état-major de la Ire région maritime à Cherbourg puis de la Ve à Toulon (1902-1903), il commande en 1905 la division de réserve de Méditerranée sur le Brennus et se distingue lors des grandes manœuvres de 1905.

Promu vice-amiral en 1906, il commande en chef l'escadre du Nord sur le Léon-Gambetta (1907-1908). Préfet maritime de Toulon (1910-1911), il est nommé en 1911 inspecteur général et vice-président du Conseil supérieur de la marine. Il pilote alors l'armée navale durant les grandes manœuvres annuelles.

Membre de la Commission des phares, il prend sa retraite en .

Sa fille Lucie est l'épouse de Louis Méjan[1],[2].

Récompenses et distinctions

  • Chevalier (), Officier (), Commandeur (), Grand-Officier () puis Grand'Croix de la Légion d'Honneur ().
  • Une avenue de Toulon, un quai de Bayonne et une rue de Brest ont été nommées en son honneur.
  • Un cuirassé d'escadre et un escorteur d'escadre ont été baptisés en son hommage.

Bibliographie

Notes et références

  1. Lucie Méjan, Sous la IIIe république. Le sénateur Méjan, Berger-Levrault, 1960.
  2. Jean Chélini, « Au temps de la IIIe : lumières sur la Séparation », Annales du Midi, vol. 54, t. 73, , p. 243 (lire en ligne), n. 1.

Liens externes

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