Horcas

Horcas est un groupe argentin de heavy metal, originaire de Buenos Aires. Il est formé en 1988 par Osvaldo Civile.

Horcas
Horcas en 2017.
Informations générales
Pays d'origine Argentine
Genre musical Heavy metal, thrash metal, speed metal
Années actives Depuis 1988
Labels Radio Trípoli Discos (1990–1992), Nems Enterprises (1997–1999), El Pie Records (2002–2004), Sony BMG (2006), Tocka Discos (depuis 2008)
Site officiel www.horcasoficial.com.ar
Composition du groupe
Membres Walter Meza
Sebastián Coria
Guillermo De Luca
Lucas Simcic
Topo Yañez
Anciens membres Osvaldo Civile (†)
Roberto Cossedu
Hugo Benítez
Adrián Zucchi
Eddie Walker
Gabriel Ganzo
Oscar Castro
Christian Bertoncelli
Gabriel Lis

Biographie

Origines et débuts (1985–1990)

Après le départ d'Osvaldo Civile de V8 en 1985, celui-ci décide de former un groupe du nom de Horcas[1]. Pendant son temps passé au Brésil, Civile écoute Ride the Lightning de Metallica et décide d'adopter un son similaire. En 1987, Horcas enregistre sa première démo, qui comprend les chansons Mentes perversas, Reinará la tempestad, Cosas enfermas et Ardiendo en llamas[2].

La première version de Horcas à partir en tournée se compose de Civile à la guitare solo, Adrián Zucchi à la guitare rythmique, Eddie Walker à la basse, Gabriel Ganzo à la batterie, et Hugo Benítez au chant. À ses débuts sur scène, Horcas se produit à la Sociedad Japonesa de Rosario (Province de Santa Fé) devant plus de 600 personnes. Ils jouent également pendant l'Helloween, à San Martín. Le groupe gagne rapidement en popularité. En 1990, Horcas signe un contrat avec le label indépendant Radio Trípoli, auquel il publie son premier album Reinará la Tempestad[3],[4].

Oíd Mortales el Grito Sangrado (1991–1996)

En 1991, le bassiste Eddie Walker quitte le groupe et est remplacé par Norberto « Topu » Yáñez, et Oscar Castro endosse la guitare rythmique. Avec cette formation, le groupe publie son deuxième album, Oíd Mortales el Grito Sangrado, qu s'inspire de l'hymne argentin Oíd mortales el grito sagrado[5],[6]. L'album comprend la chanson à succès Solución Suicida. En 1993, le groupe est choisi pour l'ouverture d'un concert de Metallica, Motörhead, Kreator et Exodus pendant leurs dates argentines. Cependant, des conflits internes mènent au renvoi de tous les membres à l'exception du bassiste Topu Yáñez, en moins d'un an. Cette situation, qui mène Civile à former de nouveau un groupe au complet, mène également à des problèmes avec leur label qui empêchera le groupe d'enregistrer pendant cinq ans, ce qui compromettra sérieusement sa popularisation.

Succès et mort de Civile (1997–1999)

Civile continue avec Horcas contre toute attente. En 1997, le groupe comprend désormais de nouveaux membres que sont Sebastián Escoria à la guitare, Guillermo De Lucra à la batterie, et Walter Merza au chant. Avec cette formation, Horcas peut commencer les enregistrements de son troisième album, Vence[7]. L'album, qui comprend le classique Argentina, tus hijos est bien accueilli par la presse spécialisée et les fans locaux. 1997 et 1998 sont des années qui soulèvent Horcas dans la scène heavy metal argentine et sud-américaine. À cette période, Civile expliquera qu'après sept ans, il aura enfin réussi à remettre le groupe sur pied[8].

Au début de 1999, Horcas revient en studio pour enregistrer un quatrième album, Eternos, qui sera le dernier de Civile. Le , Civile joue pour la dernière fois avec Horcas. Cinq ans plus tard, le , il est retrouvé mort, tué d'une balle, à son domicile. La cause de son décès ne sera jamais clarifiée, bien que des rumeurs circulent selon lesquelles il s'agirait d'un suicide, Civile étant alcoolique et sujet à la dépression[9].

Vive (1999–2003)

Les membres restant du groupe se retrouvent confronter à un dilemme, à savoir s'ils souhaitaient poursuivre les activités du groupe ou non. Finalement, ils décident de continuer avec Horcas en hommage à Civile, malgré les changements stylistiques qui s'opéreront des mois après sa mort. Le groupe pensait même à se renommer Garca$. Ils recrutent le guitariste Gabriel Bobolis et entament une tournée internationale au Mexique, en Bolivie, en Uruguay et au Brésil en soutien à l'album Eternos.

En 2002, Horcas signe au label El Pie Records et enregistre un cinquième album, le premier sans Osvaldo Civile. L'album est simplement intitulé Horcas et extrêmement bien accueilli par la presse spécialisée, notamment grâce aux singles Esperanza et Reacción. L'année suivante sort l'album live Vive, enregistré le à Buenos Aires.

Demncial (2004–2006)

2004 est un tournant dans l'existence de Horcas. L'année commence par un concert avec Iron Maiden à l'Estadio Vélez Sarsfield de Buenos Aires devant 40 000 personnes. Peu après, ils changent de management et parviennent à tourner régulièrement à l'international. Le , Horcas publie l'album Demencial, leur dernier chez El Pie Records. À la tournée Demencial Tour, Horcas joue en Argentine, Équateur, au Venezuela, en Uruguay et en Colombie durant laquelle ils jouent au festival Rock al Parque le .

Asesino (2006–2008)

En 2006, Horcas signe aux labels SoyRock/TockaDiscos – Sony BMG, leur premier contrat avec une major. Ils publient le leur huitième album, 'Asesino, qui les emmène encore plus loin. L'album est plus sombre que ses prédécesseurs et accueilli d'une manière mitigée par la presse spécialisée. Cependant la tournée Asesino Tour 2007-2008 est un véritable succès avec plus de 100 dates et une participation au festival Vive Latino à Santiago, au Chili, le et l'ouverture d'un concert de Megadeth à Buenos Aires en .

20e anniversaire et suites (depuis 2008)

Le , Horcas publie son neuvième album, Reviviendo Huestes. Le premier single s'intitule Reviviendo las Huestes. Entre 2009 et 2010, Horcas part en tournée RH Tour, avec Iron Maiden le à l'Estadio Vélez Sarsfield devant 40 000 personnes et avec Metallica le à l'Estadio Monumental Antonio Vespucio Liberti devant 60 000 personnes. Le , Horcas enregistre son dixième album et premier DVD live au Teatro Colegiales de Buenos Aires spécialement pour son 20e anniversaire. Le , Horcas publie donc La Maldición Continúa[10]. En 2012, Gabriel Lis quitte le groupe et est remplacé par Lucas Simcic.

Membres

Membres actuels

  • Topo Yáñez - basse (depuis 1991)
  • Sebastián Coria - guitare (depuis 1994)
  • Lucas Simcic - guitare (depuis 2011)
  • Walter Meza - chant (depuis 1997)
  • Mariano Elias Martin - batterie (depuis 2016)

Anciens membres

  • Osvaldo Civile (†) - guitare (1986–1999) (V8, Té de Brujas)
  • Adrian Zucchi - guitare (1989) (Motor V, Traidor)
  • Claudio « Yankee » Ortiz - guitare (1990)
  • Oscar Castro - guitare (1991–1993) (Lethal, Legion, Existencia, Azeroth, Bizarro)
  • Gabriel Lis - guitare (1999-2011)
  • Marcelo Dogo - basse (1986-1988)
  • Eddie Walker (1989–1991) - basse (Lethal, Razones Concientes, Motor V, Existencia)
  • Gabriel Ganzo (1986–1993) - batterie (El Dragon, Razones Concientes, Res.ca.te, Existencia)
  • Marcelo Bartolozzi - batterie (1994)
  • Guillermo De Luca - batterie (1995-2016)
  • Sergio Cives - chant (1986)
  • Carlos Perigo - chant (1988) (Predador, Rata Blanca, Heinkel, Wizard)
  • Hugo Benítez - chant (1986–1988, 1998-1993) (Metralla, Letal, Motorman, Existencia)
  • Christian Bertoncelli - chant (1995–1997) (Imperio, Bajel, Renacer, Azeroth)

Chronologie

Discographie

  • 1990 : Reinará la tempestad
  • 1992 : Oíd mortales el grito sangrado
  • 1997 : Vence
  • 1999 : Eternos
  • 2002 : Horcas
  • 2003 : Vive
  • 2004 : Demencial
  • 2006 : Asesino
  • 2008 : Reviviendo Huestes
  • 2010 : La Maldición Continúa
  • 2013 : Por tu Honor

Notes et références

  1. (es) Entrevista a Horcas, sur musicko.com, interview, (consulté le 22 août 2015).
  2. (es) Biografía de Horcas, sur rock.com.ar, (consulté le 22 août 2015).
  3. (es) Horcas vive, (consulté le 22 août 2015).
  4. (de) Horcas Reinara La Tempestad, 2011.
  5. (es) Revista Metal # 187, 1991
  6. (de) Horcas Oid Mortales El Grito Sangrado, 2011.
  7. (es) Revista Epopeya # 7, 1997.
  8. (es) Metalica Zine « Copie archivée » (version du 25 mai 2010 sur l'Internet Archive) # 24, 1997.
  9. (es) Vitale, Cristián, « Osvaldo Civile (1958-1999) », sur Página/12, (consulté le ).
  10. (de) HORCAS, 2011.
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