Horloogiyn Choybalsan

Horloogiyn Choybalsan (mongol : Хорлоогийн Чойбалсан ; ) est un militaire et homme politique mongol, principal dirigeant de la République populaire mongole et maréchal de son armée (en) des années 1930 à 1952.

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Horloogiyn Choybalsan
(mn) Хорлоогийн Чойбалсан
Fonctions
Président du Conseil des ministres de la République populaire mongole

(12 ans, 10 mois et 2 jours)
Secrétaire général Banzarjavyn Baasanjav (en)
Dashiyn Damba (en)
Yumjagiyn Tsedenbal
Prédécesseur Anandyn Amar
Successeur Yumjagiyn Tsedenbal
Président du Présidium du Petit Khoural d'État

(1 an, 1 mois et 3 jours)
Président du Conseil Anandyn Amar
Secrétaire général Ölziytiyn Badrakh (en)
Bat-Ochiryn Eldev-Ochir (en)
Peljidiyn Genden
Prédécesseur Jamtsangiyn Damdinsüren
Successeur Losolyn Laagan
Commandant en chef de l'Armée populaire mongole (en)

(28 ans, 11 mois et 6 jours)
Prédécesseur Damdin Sükhbaatar
Successeur Yumjagiyn Tsedenbal
Biographie
Nom de naissance Horloogiyn Dugar
Date de naissance
Lieu de naissance Achit Beysiyn, Mongolie-Extérieure (Chine)
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès Moscou (RSFS de Russie)
Nature du décès Cancer du rein
Sépulture Cimetière national d'Altan-Ölgiy (en)
Nationalité mongole
Parti politique Parti révolutionnaire du peuple mongol (1920-1952)
Conjoint
Borotologaï (m. 19211935)

B. Gündegmaa (m. 19351952)
Profession Militaire
Religion Aucune (Athéisme)

Chefs d'État de la Mongolie
Premiers ministres de Mongolie

Surnommé le « Staline mongol », il organise entre 1937 et 1939 les purges les plus sanglantes de l'histoire du pays, causant la mort de 20 à 35 000 personnes (soit 3 à 5 % de la population de l'époque), principalement des membres du clergé bouddhiste, de l'intelligentsia, de la dissidence et des minorités ethniques (Bouriates, Kazakhs etc.). Ses efforts pour éliminer la caste des moines bouddhistes ne se limitent cependant pas aux purges et conduisent à la quasi-disparition de ces derniers, leur nombre passant de 100 000 au début des années 1930 à quelques centaines au début des années 2000.

L'alliance solide de Choybalsan avec son homologue soviétique permet de préserver l'indépendance fragile de la Mongolie, ce qui en fait l'un des trois seuls États socialistes indépendants (avec l'URSS et le Tannou-Touva) de la planète pendant près de deux décennies.

Durant sa période à la tête de la Mongolie, les liens économiques, politiques et militaires de cette dernière avec l'URSS s'intensifient, les infrastructures se développent et le taux d'alphabétisation s'accroît considérablement. Enfin, le pays commence à jouir d'une certaine reconnaissance internationale, surtout après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La quatrième ville la plus peuplée de Mongolie porte actuellement son nom.

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