Horoya
Histoire
À l'indépendance de la Guinée, en 1958, le Parti démocratique de Guinée (PDG), auquel appartient Ahmed Sékou Touré, premier président de la République de Guinée, publie le journal Liberté[1]. Renommé en 1961 Horoya, il est envisagé comme un outil de propagande, destiné notamment à servir à la formation idéologique du peuple, à la consolidation de l'unité nationale — tout comme l'instauration du parti unique — et au culte de la personnalité du président Sékou Touré[1],[2].
Initialement tri-hebdomadaire, le journal paraît quotidiennement jusqu'en 1970, puis adopte un rythme hebdomadaire durant quatorze ans, sous le nom Horoya Hebdo[2].
Dans les années 2000 et 2010, il souffre d'importants problèmes financiers ; il en résulte que sa publication, théoriquement quotidienne, se fait souvent au rythme d'un ou deux numéros par semaine[3],[4].
Références
- Dindé Diallo 2013, p. 181
- Dindé Diallo 2013, p. 211-235
- « Médias d’Etat : Horoya ou la chronique d’une honteuse débâcle ! », sur guineeactu.info,
- « SOS du Journal "Horoya", le quotidien National... », sur conakryexpress.com,
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Mohamed Saliou Camara, Thomas O'Toole, Janice E. Baker, « Horoya », in Historical Dictionary of Guinea, Scarecrow Press, 2013 (5e éd.), p. 170-171 (ISBN 9780810879690)
- Mamadou Dindé Diallo (thèse de doctorat présentée à l'Université Toulouse-Jean-Jaurès), Un siècle de journaux en Guinée : histoire de la presse écrite de la période coloniale à nos jours, (lire en ligne)