Hoyau
Origine
Le nom « hoyau », d'origine germanique, est apparu en France vers 1312. Le terme « hoyau » apparaît dans les versions modernes de la Bible :
« Et chaque homme en Israël descendait chez les Philistins pour aiguiser son soc, son hoyau, sa hache et sa bêche »
— Premier Livre de Samuel, chapitre 13, verset 20
« De leurs glaives ils forgeront des hoyaux et de leurs lances des serpes »
— Esaïe, chapitre 2, verset 4
Le mot apparaît aussi chez Voltaire :
« N'allez pas croire que Pomone et Vertumne vous sachent beaucoup de gré d’avoir sauté en leur honneur […] il n'y a d’autre Pomone ni d’autre Vertumne que la bêche et le hoyau du jardinier. »
— Voltaire, Dictionnaire philosophique. Superstition, IV.
Et même en -29 chez Virgile dans Les Géorgiques :
« Si avec le hoyau tu ne fais pas une guerre assidue aux mauvaises herbes, hélas ! tu en seras réduit à contempler le gros tas d’autrui »
— Virgile, Les Géorgiques, Livre Premier
Description
Une houe dans le sens de hoyau est un outil à lame forte, aplatie, à deux fourchons, employée au défoncement des terrains et aux façons de la petite culture qui demandent le plus de force. Tandis-qu'une houe proprement dite à généralement une seule lame plate.
Calendrier républicain
Dans le calendrier républicain, le Hoyau était le nom attribué au 20e jour du mois de frimaire[1], correspondant à l'actuel .
Notes et références
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