Hyacinthe Coquet
Hyacinthe Clément Justin Coquet, né le à Lons-le-Saunier (Jura) et mort le à Orléans (Loiret), est un officier français de la Première Guerre mondiale.
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Hyacinthe Clément Justin Coquet | |
Naissance | Lons-le-Saunier (Jura) |
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Décès | Orléans (Loiret) |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1870 – 1917 |
Commandement | 131e régiment d'infanterie 3e division d'infanterie 52e division d'infanterie de réserve |
Conflits | Guerre de 1870 Première Guerre mondiale |
Famille | Caroline Alice Blanche Haraucourt (épouse) Wentworth Earl Miller III (descendant)[réf. nécessaire] |
Il commence sa carrière militaire en 1870, combattant pendant la guerre franco-allemande. Il prend en 1911 le commandement de la 3e division d'infanterie. Il est rappelé en au commandement d'une division, la 52e division d'infanterie de réserve. Il est limogé dès le pour incompétence et passe le reste de la guerre dans des commandements à l'arrière.
Carrière militaire
Guerre contre l'Allemagne
Il entre comme soldat le admissible à l'école de Saint-Cyr, caporal quinze jours après puis sous-lieutenant en dix-neuf jours au 84e régiment d'infanterie. Il passe le au 62e de ligne où il fut nommé lieutenant. Il commence comme élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en en qualité de sous-lieutenant.[réf. nécessaire]
Au Maghreb
Il est au 4e Zouave et se trouve à Orléanville en comme officier d'ordonnance du général. Il alterne alors les postes entre l'Algérie (1872-81, à ) et la Tunisie (mai à juin 1881 puis de à ).[réf. nécessaire]
Première Guerre mondiale
Lors de la déclaration de guerre, dans le cadre de l'application du Plan XVII, il fait partie de la 5e Armée de Paris qui est en couverture devant la forêt du massif ardennais avec la 52e division d'infanterie de réserve. Son repli lors de la première bataille de la Marne et lors de la Bataille des Marais de Saint-Gond amène à son limogeage et à son remplacement par le général Battesti. Le général Coquet avait pourtant, par sa réaction rapide et opportune, bloqué le une attaque allemande sur la Meuse à Fumay[1].
Résumé des affectations
Le , le général Coquet épouse à Montbrison (Loire) Caroline Alice Blanche Haraucourt. Il décède le à Orléans (Loiret).[réf. nécessaire]
Il est fils de Jean-François Coquet (°1813), chef de division à la préfecture et de Louise Vuillermet (°1816)[réf. nécessaire]
Liens externes
Notes et références
- Jean-Claude Delhez, Le jour de deuil de l’armée française, t. 2, autoédité, , p. 646
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