Hynd Bouhia

Hynd Bouhia née le à Casablanca est une femme d'affaires et financière marocaine. Ancienne directrice de la bourse des valeurs de Casablanca[1], poste qu'elle a occupé moins d'un an, elle est impliquée à partir de 2019 dans le scandale financier de sa société de gestion Global Nexus et fait l'objet de poursuites judiciaires pour escroquerie, abus de confiance, faux en écritures de commerce ou de banque[2]. Elle est également professeur en développement durable et changements climatiques, et membre de projets de recherche à l’université Harvard[3].  Le Dr Hynd Bouhia intervient dans les grandes conférences internationales et elle est membre de la Society of Scholars de l’université Johns-Hopkins.

Hynd Bouhia
Naissance
Casablanca (Maroc)
Nationalité Marocaine
Domaines Intelligence économique
Formation École centrale Paris
Université Harvard

Biographie

Formation

Après avoir reçu son diplôme d’ingénieur en industrie et manufacture à l’École centrale Paris en 1995, un master en science, et son doctorat (Ph.D.) de la School of Engineering and Applied Sciences de l’université Harvard en .  Elle a complété ses études avec un MA de la School of Advanced International Studies de l’université Johns-Hopkins en . Enfin, Hynd Bouhia est fellow du programme de l’Archbishup Tutu for Africa Leadership et de l’université d’Oxford depuis 2013[4].

Parcours professionnel

Hynd Bouhia intègre de 1994 à 1997 l’enseignement de la recherche opérationnelle et son application à l’économie pendant trois semestres avec le professeur Peter Rogers, division d’ingénierie et de sciences appliquées à l’université Harvard.

De 1996-2000 elle devient économiste jeune professionnel[Quoi ?] sur différents pays d’Amérique Latine et d’Asie de l’Est[réf. nécessaire]. Hynd Bouhia devient en 2000 chef de cabinet du vice-président de la région[Qui ?] du Moyen-Orient et de l’Afrique du Sud.

Début 2001 elle devient manager financier de la Banque mondiale pour gérer les opérations et marchés financiers, trésorerie. Responsable des émissions et du suivi en Bourse des obligations internationales de la Banque mondiale libellées en monnaies émergentes. Chef de projets pour l’ouverture globale de nouveaux marchés financiers, notamment Dubaï, l’Inde, le Maroc, le Mexique et la Thaïlande[5].

Fin 2004 elle quitte la Banque mondiale pour devenir conseillère économique du Premier ministre Driss Jettou en occupant du poste de responsable des investissements et des affaires économiques. Chargée d’exécution et coordination des dossiers et projets sur l’investissement, l’industrie (plan Émergence), et le tourisme ; ainsi que l’élaboration et l’éxécution des contrats cadre de deux secteurs. Suivi de la commission d’investissement. Élaboration de la proposition du Maroc pour le Millenium Challenge Account de 700 millions de dollars[6]. En 2008 elle devient la directrice générale et membre du directoire de la bourse de Casablanca durant quelques mois.

Distinctions

[7]

Nommée en 2015 par Forbes parmi les femmes arabes les plus influentes dans le monde Arabe en business[8].

Certificat de la Sais Business School d’Oxford du programme de l’Archbishop Tutu de Leadership en Afrique (2013)[9].

En 2008, elle est classée dans le Top 30 des femmes les plus puissantes du monde[10],[2]

Bibliographie
  • Hynd Bouhia, African Girls, African Woman : How agile and tech savvy female can transform the continent… for good, 2e Editions Strategica, 2021.
  • Hynd Bouhia, Fille et femme de l’Afrique moderne : Comment deviennent-elles les leaders du continent Editions Strategica, 2021.
  • Postface par Hynd Bouhia : « Changement de l’échiquier mondiale » dans Kendili Imane et Abdelhak Najib, Coronavirus : la fin d’un monde, Editions Orion, .
  • Hynd Bouhia, « La pandémie covid-19 a changé l’échiquier géostratégique mondial », Policy Brief,‎ , p. 3 (lire en ligne)

Notes et références
  1. « Hynd Bouhia Directrice de la Bourse de Casablanca, 35 ans, Maroc – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. « Hynd Bouhia/Global Nexus : cinq questions pour comprendre l’affaire », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  3. Hynd Bouhia, Avons-nous peur pour notre environnement, notre écologie et notre biodiversité ?, Maoc, 100 p. (lire en ligne), p. 9
  4. « Archbishop Tutu Fellowship Programme », sur alinstitute.org (consulté le )
  5. « Hynd Bouhia – World Policy Conference » (consulté le )
  6. « Hynd Bouhia – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  7. (en) 6432202, « Divine magazine - Édition nº 19 - 2020 », sur Issuu (consulté le )
  8. Yabiladi.com, « Forbes : Six Marocaines parmi les businesswomen arabes les plus puissantes en 2015 », sur www.yabiladi.com (consulté le )
  9. « Hynd Bouhia », sur alinstitute.org (consulté le )
  10. « La marocaine Hynd Bouhia dans le TOP 30 des femmes les plus puissantes du monde », sur www.algerie-dz.com, (consulté le )
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