Hyperpop

L'hyperpop est un micro-genre musical[1] issu de l'EDM et de la pop traditionnelle[2][réf. à confirmer] qui s'inspire de l'emo, du hip-hop et du lo-fi, se plaçant à l'interstice de la musique mainstream et de la musique savante.

Elle naît au Royaume-Uni en 2013[3] avec la création du label PC Music (en) par le producteur A.G Cook. En 2019, Spotify créé une playlist nommée « Hyperpop » reconnaissant ainsi le microgenre, parmi les artistes de cette playlist : 100 Gecs, Slayyyter, Gupi, Caroline Polachek, Hannah Diamond, et Kim Petras[2].

Associé à la culture internet, le microgenre gagne en popularité notamment grâce à des applications comme TikTok[4].

Esthétique

La musique hyperpop se présente comme une version maximaliste[5] et auto-référentielle de la pop[6]. Usant d'un univers grotesque, les artistes usent de palettes flashy, autant dans la création musicale que visuelle. Elle reprend et détourne également la culture web des années 2000[6]. Pour le magazine American Songwriter, le journaliste Joe Vitagliano décrit l'hyperpop comme « un genre excitant, grandiloquent et iconoclaste — si on peut parler de « genre » — [...] composé de synthétiseurs, d'autotunes, de percussions inspirées de glitch et d'une ambiance dystopique de fin du capitalisme »[7].

Artistes notables

International

En France

Notes et références

  1. (en) « This is Hyperpop: A Genre Tag for Genre-less Music », sur vice.com (consulté le )
  2. (en) « Hyperpop », sur Aesthetics Wiki (consulté le )
  3. Agnès, « Splendeurs et excès de l’hyperpop » (consulté le )
  4. Julie Ackermann, « 2020 a une musique à son image, l'hyperpop », sur Slate.fr, (consulté le )
  5. « Tout, tout de suite : l’étoile filante de l’Hyperpop », sur BEYEAH, (consulté le )
  6. Cf. Wikipedia EN.
  7. (en-US) « A. G. Cook Is Changing Popular Music As We Know It », sur American Songwriter, (consulté le )
  8. « Musique : la vague de l’hyperpop saisit les artistes français », sur Le Monde.fr, (consulté le )
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