AIX

AIX est le système d'exploitation de type Unix commercialisé par IBM depuis 1986. AIX est l'acronyme de Advanced Interactive eXecutive, mais seul l'acronyme est utilisé.

Pour les autres acronymes AIX, voir Aix.

AIX

Prompt au login du système d'exploitation AIX 4 d'IBM.

Famille Unix
Langues anglais
État du projet fini
Plates-formes Single Unix Specification
Entreprise /
Développeur
Interactive Systems Corporation pour IBM
Licence Licence propriétaire
Écrit en C
Première version
Dernière version stable AIX 7.2 ()
Méthode de mise à jour Propriétaire
Environnement de bureau X Window (1988)
Site web https://www.ibm.com/it-infrastructure/power/os/aix

AIX a été conçu pour IBM par INTERACTIVE Systems à partir de IN/ix basé sur Unix System V Release 2. La première version fut lancée en janvier 1986 avec l'ordinateur IBM RT-PC (en). Le système fut porté sur les ordinateurs IBM PS/2 et IBM System/370. En 1990, AIX version 3 sortit avec les IBM RS/6000. À la faveur d'une alliance avec IBM, Bull a un contrat OEM avec IBM pour vendre les serveurs PowerPC et POWER utilisant AIX, ce qui en fait le premier client IBM de par le monde. Bull participe au développement d'AIX, ainsi que des serveurs le prenant en charge (pSeries). Motorola, Harris, General Automation et Apple ont également pris en charge AIX. AIX a été le premier système d'exploitation à utiliser un système de fichiers journalisé. IBM a continuellement amélioré son logiciel en ajoutant des fonctionnalités telles que la virtualisation des processeurs, de la mémoire, des disques et du réseau; le partitionnement applicatif ; l'allocation dynamique des ressources matérielles ou encore l'augmentation de la disponibilité en portant certains designs développés sur ses mainframes.

AIX est certifié conforme au standard UNIX 03 de l'Open Group[1].

Versions

  • AIX 7.2, [2]
    • Live Updates sans reboot
    • Prise en charge native du POWER8
  • AIX 7.1, [3]
    • Fonctionnalités de clustering intégrées (ClusterAware AIX)
    • Prise en charge native du POWER7
  • AIX 6.1,
  • AIX 5L 5.3,
  • AIX 5L 5.2,
  • AIX 5L 5.1,
  • AIX 4.3.3,
    • Added online backup function
    • Workload Management (WLM)
  • AIX 4.3.2,
  • AIX 4.3.1,
  • AIX 4.3,
    • Prise en charge 64-bits
    • Prise en charge de IPv6
  • AIX 4.2.1, April 1997
    • NFS Version 3 pris en charge
  • AIX 4.2,
  • AIX 4.1.5,
  • AIX 4.1.4,
  • AIX 4.1.3,
  • AIX 4.1.1,
  • AIX 4.1,
  • AIX v4, 1994
  • AIX v3.2 1992
  • AIX v3.1
    • Introduction du Journaled File System (JFS)
  • AIX v3,
  • AIX v2.0
    • dernière version : 2.2.1.
  • AIX v1, 1986
    • dernière version : 1.3.

Architectures prises en charge

Positionnement par rapport aux autres systèmes Unix

  • AIX avait la réputation[Quand ?] parmi ses utilisateurs d'être incompatible avec les autres systèmes de type Unix. Une plaisanterie habituelle était que son acronyme signifiait « Ain't unIX » (ce n'est pas Unix). Dans la pratique, Unix avait déjà tellement de variantes panachées de BSD et de System V que peu de personnes savaient vraiment où était le standard, ni même seulement si quiconque en avait défini un. Le problème se retrouve dans une moindre mesure entre des distributions différentes de Linux (outils d'administration et d'installation haut niveau différents).
  • Quelques idées intéressantes d'AIX incluent des commandes telles chuser, mkuser, rmuser et autres choses similaires, permettant d'administrer les comptes de la même façon que des fichiers.

Différenciation

Pour offrir un côté un peu attractif, AIX version 3 avait aussi en 1990 quelques atouts :

  • Gestion des volumes logiques (espaces disque non contigus, donc extensibles à la demande, et vus comme consécutifs) en standard.
  • Aide interactive en hypertexte (toute la documentation) en standard
  • Assistance interactive en mode plein écran à la gestion du système (avec possibilité de génération de scripts) en standard.
  • Mais le plus grand différenciateur d'AIX par rapport à un autre Unix est véritablement l'utilitaire "SMIT" qui permet de gérer le système depuis la reconnaissance des périphériques jusqu'à la gestion des licences et la gestion de clusters (et d'indiquer sur demande le détail des commandes correspondantes). Il est disponible en version texte ou à travers un habillage graphique.

Smit

L'utilitaire SMIT (System Management Interface Tool) permet de gérer le système (périphériques, utilisateurs, licences, clusters, etc). Via une interface texte lancée par la commande smitty ou graphique par la commande smit, il permet à un utilisateur novice (c'est‑à‑dire ne connaissant pas les commandes Unix) de réaliser un grand nombre d'opérations d'administration. Il indique, sur demande, le détail des commandes correspondantes.

Il garde une trace des commandes effectuées dans les fichiers smit.script, smit.log et smit.transaction[4]. Cela facilite la création de scripts pour effectuer en ligne de commande (voire à intervalles, par cron) des opérations fréquentes.

NIM

Network Installation Manager ou NIM est un composant permettant de faire l’installation et la maintenance de systèmes AIX à partir de réseaux locaux.

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. (en) « Register of Certified Products » (consulté le )
  2. (en) « IBM AIX 7.2 delivers the reliability, availability, performance, and security needed to be successful in the new global economy », sur ibm.com (consulté le ).
  3. (en) « IBM AP Announcement Letter », sur ibm.com (consulté le ).
  4. Introducing SMIT sur le site d'IBM
  • Portail du logiciel
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.