IBanFirst
iBanFirst est une société Fintech, créée en 2013, opérant en France et en Belgique qui permet aux entreprises de réaliser des paiements et des transferts en devises étrangères en utilisant les cours en temps réel, directement ou depuis une API de services bancaires. Fondée sur un modèle Banking-as-a-service, la société cible principalement les PME avec une activité internationale[1].
iBanFirst | |
Création | 2013 |
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Fondateurs | Pierre-Antoine Dusoulier |
Slogan | Technology beyond banking borders |
Siège social | Avenue Louise 350, Bruxelles Belgique |
Activité | Services bancaires |
Site web | iBanFirst.com |
Histoire
L'entreprise a d’abord été créée en 2013 sous le nom de FX4Biz par Patrick Mollard et Pierre-Antoine Dusoulier[2],[3]. La même année, elle a obtenu une licence en tant qu’établissement de paiement par la Banque nationale de Belgique[4]. Spécialisée dans les paiements internationaux, elle concurrence par exemple Ebury[5].
En , iBanFirst devient le nouveau nom de la société ; le modèle évolue également[6]. En effet, à la suite d'une levée de fonds de 10 millions d’euros, notamment auprès de Xavier Niel, le but est désormais de développer une offre commerciale incluant des services généralement offerts par les banques traditionnelles[7],[8].
En , grâce à un partenariat avec la Banque Hottinguer, l'établissement de paiement commercialise un service devant faciliter l'obtention d'un certificat de dépôt de capital social, document nécessaire pour l'obtention d'un Kbis[9] .
En , une deuxième levée de fonds permet de récupérer quinze millions d'euros[10].
En , la startup rachète la société NBWM, premier établissement de paiement néerlandais spécialisé dans le change[11]. La même année, le concurrent allemand Forexfix est également acquis[12].
En juin 2020, un nouveau tour de table rapporte 21 millions d'euros malgré le retrait d'un nouvel investisseur remplacé finalement par Elaia[13].
En juin 2021, une nouvelle levée de fonds de 200 millions d'euros est réalisée auprès de Marlin Equity Partners qui acquiert 51% de la société[14].
Notes et références
- Julien Bouyssou, « IBANFIRST OU QONTO : QUI SERA LA BANQUE EN LIGNE DES ENTREPRENEURS ? », sur Capital, (consulté le ).
- « Pierre-Antoine Dusoulier, startupeur de luxe », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le )
- « Serena Capital iBanFirst », sur www.serena.vc (consulté le )
- « Etablissements de paiement agréés en Belgique | nbb.be », sur www.nbb.be (consulté le )
- « iBanFirst encaisse son troisième tour », sur CFNEWS, (consulté le )
- « Ibanfirst devient une plate-forme de paiements pour PME », sur www.journaldunet.com, (consulté le )
- « Soutenue par Xavier Niel, Ibanfirst veut devenir la banque en ligne des PME », La Tribune, (lire en ligne, consulté le )
- « Ibanfirst jette les bases d'une banque en kit pour les PME », Les Echos Business, (lire en ligne, consulté le )
- « La fintech IBanFirst se lance dans l'aide à la création d'entreprise », Les Echos Business, (lire en ligne, consulté le )
- Charlie Perreau, « iBanFirst lève 15 millions d'euros après avoir refusé une offre de rachat », sur Le Journal du Net, (consulté le ).
- « iBanFirst s’offre la fintech néerlandaise NBWM », sur Capital Finance, (consulté le )
- « iBanFirst poursuit son développement européen en Allemagne », sur L'Echo, (consulté le )
- Hadrien Augusto, « iBanFirst, le TransferWise pour les pros, vient de lever 21 M€ », sur Presse-citron, (consulté le )
- « Marlin Equity Partners valorise iBanFirst près de 200 M€ », sur Capital Finance, (consulté le )
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