iCivil

iCivil est un système CRVS expérimenté au Burkina Faso depuis [1],[2]. Il permet successivement la déclaration, l'enregistrement, et l'émission d'actes d'état civil (naissances, mariage, divorce, décès).

Technologie

Le système utilise des bracelets intégrant un code à bulles pour protéger l'identifiant numérique unique attribué à la naissance et des SMS cryptés pour transmettre les informations à un registre d'état civil.

Applications

iCivil[3],[4] pourrait permettre de résoudre le problème planétaire des enfants non identifiés à la naissance, appelés enfants fantômes[5]. Selon l'UNICEF, il y aurait 230 millions d'enfants de moins de cinq ans non enregistrés[6],[7]. Le système, qui a été testé initialement dans une vingtaine de maternités, en concurrence avec un autre application développée par l'État burkinabè[1], est déployé en 2021 dans 98 centres de santé de 16 communes réparties dans neuf régions[8].

Notes et références
  1. « Burkina : pour retrouver leur identité, les enfants fantômes attendent que l’état civil tranche entre deux technologies », sur Le Monde.fr (consulté le )
  2. « Burkina Faso: une plateforme pour améliorer l'enregistrement des naissances - RFI », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « iCivil : La plateforme « Made in Burkina Faso » qui révolutionne le monde de l’état civil », L'Actualité du Burkina Faso 24h/24,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en-GB) « iCivil : la solution au phénomène d’ « enfants fantômes » en Afrique », BBC News Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Le enfants fantômes, un défi pour l'Afrique », La Chaîne parlementaire,‎ (lire en ligne)
  6. « "Enfants fantômes" : sans identité, en proie à tous les dangers », UNICEF France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Dans le monde, 230 millions d'«enfants fantômes» n'ont pas d'identité », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « En Afrique, une technologie iCivil pour enregistrer les bébés », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
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