Imerys
Imerys S.A. est une société française multinationale spécialisée dans la production et la transformation des minéraux industriels. Le siège se situe à Paris et la société fait partie de l’index CAC Mid 60 et est cotée sur Euronext à Paris (compartiment A). Son origine remonte à 1880.
Imerys | |
Création | 1999 |
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Dates clés | : création de la Société Le Nickel |
Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration |
Action | Euronext : NK |
Slogan | « Transform to perform » |
Siège social | 43 quai de Grenelle 75015 Paris France |
Direction | Alessandro Dazza (directeur général) |
Actionnaires | Belgian Securities BV (Groupe Bruxelles Lambert[Note 1]) : 53,85 % Autres actionnaires : 46,15 % (au 31 décembre 2015) |
Activité | Extraction et transformation de minéraux pour l'industrie |
Produits | andalousite, bauxite, kaolin, ball clay, argile rouge, pigments naturels, feldspath de potassium, pegmatite, feldspath de sodium, feldspath lithique, halloysite, marbre, calcaire, craie, dolomite, perlite, diatomite, argile réfractaire, silice, bentonite, graphite, quartz, vermiculite, mica, talc, alumine, zircon, oxyde de magnésium |
Société mère | Belgian Securities BV |
Filiales | Calderys, Imerys Graphite & Carbon (ex Timcal), Imerys Minerals, Imerys Fused Minerals, Imerys Filtration Minerals, Imerys Refractory Minerals, Imerys Refractory Minerals Clérac, Imerys Refractory Minerals Glomel, Imerys Refractory Minerals North America, Imerys Talc, S&B Industrial Minerals, Treibacher Schleifmittel, World Minerals, Ardoisières d'Angers, PyraMax Ceramics LLC |
Effectif | 16 300 (2020)[1] |
SIREN | 562008151[2] |
TVA européenne | FR50562008151[3] |
Site web | imerys.com |
Capitalisation | 3,8 G€ ()[4] |
Chiffre d'affaires | 3,7 G€ (2020)[4] |
Résultat net | 32 M€ (2020)[4] |
Société précédente | Imétal |
Imerys est présente dans près de 50 pays avec près de 250 implantations industrielles, dont 47 en France, et emploie plus de 16 000 employés.
Elle opère dans l'extraction et la transformation de minéraux. Elle est leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, pour des clients dans les secteurs des biens de consommation, de l’industrie et de la construction.
Le Groupe Bruxelles Lambert est le premier actionnaire d’Imerys.
Histoire
Historique
L’entreprise est fondée en 1880, lorsque la famille Rothschild combine plusieurs intérêts miniers et en métaux au sein de la société Peñarroya. Pendant près d’un siècle, elle se spécialise dans l’extraction et la transformation de métaux dont le nickel, devenant ainsi un des principaux acteurs mondiaux de l’extraction minière[5].
Opérant jusque-là comme une entreprise indépendante, Peñarroya se diversifie en 1970 et fusionne avec la Société Le Nickel (aujourd’hui Eramet) et Mokta, formant ainsi une nouvelle holding appelée « Imétal » afin de gérer ce nouveau commerce[6].
À la fin des années 1990, après plusieurs acquisitions et quelques cessions, la société se focalise entièrement sur la transformation des minéraux industriels. Le groupe établit des positions dans le métier des pigments blancs, puis sur le marché des graphites. Il s'élargit ensuite par des acquisitions dans les réfractaires, les argiles, les pâtes céramiques et les céramiques techniques.
Entre 1994 et 1998, Imétal double de taille : un tiers par croissance interne, deux tiers par croissance externe. En 1998, l'activité se structure en deux pôles (Transformation des Minéraux, Transformation des Métaux) et adopte une organisation par divisions opérationnelles.
En 1999, Imétal rachète English China Clays (ECC)[7], société britannique important producteur de pigments blancs (kaolin et carbonate de calcium). À la suite de cette acquisition, il achève le recentrage de son activité sur la valorisation des minéraux en cédant son activité Transformation des Métaux, qui comprenait les sociétés nord-américaines Copperweld et Copperweld Canada au sein d'une nouvelle société dénommée Metaleurop.
Pour traduire cette évolution, Imétal change de nom, donnant naissance à Imerys le 22 septembre 1999. La société continue à étendre sa gamme de produits, sa présence géographique et ses marchés[8],[9],[10].
En 2018, le groupe Imerys met en place une organisation simplifiée à travers le plan de transformation Connect & Shape[11], qui vise à renforcer l’orientation client de l’entreprise, en s’organisant autour cinq nouvelles « Business Areas » liées à deux grands segments[12].
Acquisitions et filiales
La stratégie de croissance d’Imerys s’articule autour d’acquisitions multiples, en intégrant des acteurs industriels locaux au sein de sa structure de groupe centrée sur les minéraux industriels.
En 1980, Imétal intègre la Société Mokta El Hadid, qui est devenue la Compagnie française de Mokta (CFM)[13].
En 1985, la société fait son premier investissement important dans les minéraux et les céramiques lorsqu’elle acquiert Damrec en France et commence à pivoter de la métallurgie non-ferreuse vers les minéraux industriels[14].
Dans les années 1990, Imétal se concentre sur les minéraux industriels[15], en achetant des sociétés ayant une activité au Brésil, en France, au Canada, en Suisse, en Afrique du Sud, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Elle transforme dorénavant davantage de matériaux comme le kaolin, le carbonate de calcium, les minéraux réfractaires, les réfractaires monolithiques, le ball clay, les céramiques, le graphite et pigments blancs, à travers l’acquisition de English China Clay, dont beaucoup sont gérés par la filiale d’Imerys KPCL (Kaolin, Pâtes et Céramiques du Limousin)[16].
En 2000, Imerys ajoute de nouveaux minéraux à son portfolio — argiles, feldspath et halloysite — et consolide sa position dans d’autres minéraux comme le corindon, qui est une fusion d'alumine (acquisition de Treibacher Schleifmittel)[17] et de bauxite. Imerys étend aussi sa portée commerciale à travers les marchés asiatiques, américains et européens[9],[18],[19].
En 2005, le groupe réalise plusieurs acquisitions importantes. Premièrement, Lafarge Réfractaires Monolithiques[20], une acquisition qui permet au groupe de créer sa filiale Calderys[21], et grâce à laquelle Imerys espère devenir l'un des principaux acteurs européen des réfractaires monolithiques. Le groupe fait également l’acquisition de World Minerals aux États-Unis, spécialiste de la filtration et des minéraux de performance comme la diatomite et la perlite. Il acquiert aussi Denain Anzin Minéraux[22], qui possède des réserves de feldspath, mica, quartz et kaolin à travers l’Europe.
Durant les années 2008-2010, Imerys poursuit ses acquisitions, avec des argiles calcinées, des réserves importantes de marbre blanc de haute qualité en Malaisie, au Vietnam et en Chine, des mines de feldspath aux États-Unis, en Inde et en Turquie. Le mica de haute qualité rejoint aussi son portfolio grâce à des acquisitions aux États-Unis et au Canada[23],[24].
En 2011, Imerys fait l’acquisition du Groupe Luzenac avec l'objectif de devenir l'un des principaux acteurs du talc grâce notamment aux mines de Trimouns[25].
Le groupe réalise d’autres acquisitions comme celle du groupe S&B en 2015, un acteur global dans la bentonite, les flux de coulée continue pour l'acier, la wollastonite et les solutions perlite[26] ; le groupe Kerneos en 2017[27], produisant des liants haute performance en ciment d'aluminates de calcium. Imerys finalise aussi plusieurs acquisitions stratégiques qui permettent au groupe d'élargir son offre de spécialités et de continuer à développer sa présence dans des pays comme le Brésil, l’Inde et la Chine[28],[29],[30].
En 2018-2019, Imerys continue à transformer son catalogue d’activités pour se positionner comme une entreprise de spécialités minérales et améliorer sa croissance, notamment en achetant EDK au Brésil[31] et Vimal Microns en Inde[32], des producteurs de carbonate de calcium, et en cédant ses activités de tuiles[33].
Depuis 2020, Imerys a poursuivi ses acquisitions dont Cornerstone aux États-Unis, produisant de la perlite pour le marché de l’agriculture, Hysil en Inde, spécialisé dans les plaques de calcium silicate pour l’isolation[34], une part majoritaire dans la société turque Haznedar[35] et Shandong Luxin Mount Tai Co en Chine[36],[37]. Imerys étend la capacité de production de graphite synthétique sur le site de Bodio, en Suisse, afin de répondre à la demande croissante pour les batteries Lithium-ion qui sont essentiellement destinées aux voitures électriques[38].
Durant la pandémie de Covid-19, plusieurs activités sont affectées, en Chine puis dans d’autres régions du monde dont l’Europe, où le groupe a temporairement fermé plusieurs sites[39],[40].
Le directeur général d’Imerys Alessandro Dazza et le président du Conseil Patrick Kron ont proposé de réduire leur salaire de 25 % pendant la période de chômage partiel des employés d’Imerys[41]. Le , les dirigeants d’Imerys présentent un plan d’action au Conseil d’administration afin de limiter les impacts négatifs sur sa performance et sa trésorerie[39],[40].
En février 2022, la direction annonce être prudente quant à la possibilité de retirer du lithium d'un gisement lui appartenant dans l'Allier après avoir été encouragé courant 2021 par l'Etat français par le biais d'une subvention dans le cadre du plan France Relance[42].
Structure d'entreprise et opérations
Depuis le 17 février 2020, Alessandro Dazza est le directeur général pour Imerys[43].
En 2018, Imerys a amélioré sa performance financière avec une hausse du chiffre d’affaires de +6,8 % et du résultat opérationnel courant de +2,0 %, avec une marge de 2,0 %. La génération de cash-flow libre opérationnel courant est restée solide, à 286 millions d’euros sur l’exercice. Le résultat courant net a pour sa part progressé de +6,5 %[44].
Actionnaires
Nom | % |
---|---|
Groupe Bruxelles Lambert | 53,8 |
Blue Crest Holding | 5,17 |
Polaris Capital Management | 1,62 |
Norges Bank Investment Management | 1,46 |
The Vanguard Group | 1,29 |
Imerys auto détention | 0,79 |
Imerys (employés - plan) | 0,76 |
BlackRock Fund Advisors | 0,62 |
Dimensional Fund Advisors | 0,54 |
Lazard Frères Gestion | 0,39 |
Implantation
Le siège d’Imerys est localisé à Paris. Imerys est présent dans plus de 40 pays et compte 230 sites industriels. Le groupe a des opérations dans les Amériques, l’Europe et Moyen-Orient Afrique (EMEA) et l’Asie-Pacifique (APAC)[43],[46].
Le siège pour les opérations en Amérique du Nord se situe à Roswell, Géorgie. D’autres bureaux importants sont localisés à Kephissia, Athènes, Grèce, Shanghai, Chine et Nagpur, Inde.
En France, les sites sont à Salin-de-Giraud (commune d'Arles, Bouches-du-Rhône) : rachat à Solvay en 2015 (usine de soude fondée en 1895). Carbonate de calcium précipité[47] ; Le Teil (Ardèche)[48] ; Dunkerque (Nord) ; Vaulx-Milieu (Isère) et Carrière de talc de Trimouns (Ariège).
Imerys exploite 115 sites miniers et 30 minéraux ou familles de minéraux différents, présents dans 41 pays.
Communication
Activité de lobbying auprès des institutions de l'Union européenne
Imerys est inscrit depuis 2016 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. L'entreprise déclare en 2015 pour cette activité des dépenses d'un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros[49].
Promotion de l'exploitation des gaz de schiste
Imerys fait partie depuis 2015 des entreprises fondatrices du Centre hydrocarbures non conventionnels (CHNC), organisme cherchant à promouvoir l'exploitation des gaz de schiste en France[50],[51].
Controverse
L'exploitation par Imerys de mines de talc en Afghanistan depuis 2015 semble poser, selon le quotidien Le Monde, plusieurs problèmes : les ouvriers y travailleraient dans des conditions de sécurité déficientes, cette exploitation donnerait lieu au versement de sommes qui financeraient les Talibans et la guerre civile, et enfin cette activité serait menée en contradiction avec les engagements d'éthique et de transparence d'Imerys[52].
Néanmoins, Imerys a répondu par la publication d'un communiqué de presse ; il y est rappelé « qu'aucun des sites d'extraction de talc du groupe n'est implanté en Afghanistan ou au Pakistan »[53]. Imerys peut cependant avoir recours à des approvisionnements externes, et dans ce cadre, réalise des achats de talc afghan et pakistanais, qui représentent moins de 1 % des approvisionnements de talc du groupe. « Imerys complètera son appréciation par une évaluation réalisée en partenariat avec un organisme indépendant engagé sur le terrain. Cette étude permettra à Imerys de réexaminer les conditions de ses approvisionnements en talc en provenance du Pakistan et d'Afghanistan. »[53]
Imerys est aussi accusé par des universitaires et des communautés indigènes brésiliennes de polluer gravement les cours d'eau amazoniens. Condamné par la justice brésilienne à des compensations, Imerys ne s'en est jamais acquitté à ce jour[54].
Notes et références
Références
- Imerys
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom IMERYS (consulté le )
- « Chiffres-clés Imerys », sur boursorama.com.
- « Le destin brisé de Peñarroya », sur Les Échos, (consulté le )
- Black Ralph, « Les Grandes Options de la Stratégie de Pentilderoya - Le Nickel », Les Échos,
- « Imerys réorganise ses activités en deux grands pôles », sur Investir (consulté le )
- « Minéraux industriels et matériaux. Le groupe Imétal devient Imerys », sur lemoniteur.fr,
- Didier Gout, « Imetal se construit un nouvel avenir », L'Usine Nouvelle,
- (en) « Imetal, ECC Change Name after Takeover », sur bnamericas.com,
- « Imerys dévoile un nouveau plan stratégique et se fixe des objectifs à horizon 2022 », sur capital.fr,
- « Imerys réorganise ses activités en deux grands pôles », sur investir.lesechos.fr,
- « Compagnie des minerais de fer magnétique de Mokta-El-Hadid » [PDF], sur entreprises-coloniales.fr,
- « Une exploitation originale de poches silico-ferrugineuses par César SAS (groupe Imerys) », Géologues, no 155, non daté (lire en ligne [PDF])
- « Groupe Luzenac : Imerys, nouveau propriétaire de Talc de Luzenac », La Dépêche du Midi, 2 septembre 2011
- « KPCL s'attaque au marché de la céramique sanitaire », Les Échos, (lire en ligne)
- « Imerys achète un important producteur autrichien de minéraux », Les Échos, (lire en ligne)
- « Imerys accède au premier rang mondial des abrasifs », La Tribune,
- « Imerys se renforce aux État-Unis », La Tribune,
- Thierry Lucas, « Des réfractaires pour Imerys », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne)
- (en) « About us », sur calderys.com
- « Cessions et acquisitions Imerys reprend Denain Anzin Minéraux », sur info-chimie.fr
- (en) « Imerys makes two major acquisitions for significant expansion », sur im-mining.com
- « Sept emplettes pour Imerys », Les Échos Capital Finance, 10 septembre 2007 (maj 22 octobre 2018) (lire en ligne)
- « Le rachat des Talcs de Luzenac officialisé », La Dépêche, (lire en ligne)
- (en) « Imerys successfully builds on innovation and continuity following the IKO acquisition », sur foundry-planet.com
- Julien Ponthus, Jean-Michel Bélot, « Imerys achète Kerneos pour accélérer dans la construction », Capital, (lire en ligne)
- « Imerys : se renforce dans la zircone de haute pureté en Chine », sur boursedirect.fr,
- « Imerys s'offre Micron-Ita », sur boursedirect.fr,
- « Imerys : inauguration d'une usine en Inde », sur zonebourse.com
- Dow Jones Newswires, « Imerys finalise l'acquisition d'actifs de la société EDK au Brésil », Les Échos Investir, (lire en ligne)
- Dow Jones Newswires, « Imerys se renforce dans les carbonates en Inde avec le rachat de Vimal Microns », Les Échos Investir, (lire en ligne)
- Dow Jones Newswires, « Imerys a finalisé la vente de sa division toiture à Lone Star Funds », Les Échos Investir, (lire en ligne)
- « Imerys : acquisition dans les solutions réfractaires en Inde », Capital, (lire en ligne)
- « Imerys acquiert 60 % de la société turque Haznedar », Capital, (lire en ligne)
- « Imerys poursuit ses acquisitions », Capital, (lire en ligne)
- « Imerys a finalisé une acquisition en Chine », Capital, (lire en ligne)
- (en) Suzanne Shaw, « Graphite: Imerys to expand battery-grade synthetic graphite output », sur roskill.com
- (en) « Brief-Imerys Proposes To Reduce Dividend By 20% », sur reuters.com,
- (en) Sally Gibson, « Imerys acts to contain impact of Covid-19 pandemic », sur polymerspaintcolourjournal.com,
- (en) Reuters Staff, « Brief-Imerys CEO And Chairman To Reduce Their Salary by 25% », sur reuters.com,
- « Imerys très prudent sur l'exploitation du lithium en France », sur LEFIGARO, (consulté le )
- « Imerys nomme un nouveau Directeur général : Alessandro Dazza fait son retour », Capital, (lire en ligne)
- « Finance », sur imerys.com (consulté le )
- Zone Bourse, « Imerys : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur zonebourse.com (consulté le )
- Imerys, « Imerys annonce le rachat de 60 % du groupe turc Haznedar », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- « L’usine Solvay de Salin-de-Giraud cédée au groupe Imerys », sur CCIR PACA (consulté le )
- « Expert des solutions à base d'Aluminates de Calcium est présent dans 120 pays », sur kerneos.fr (consulté le )
- « Registre de transparence », Commission européenne (consulté le )
- Irène Inchauspé, « Les industriels s'unissent pour briser le tabou sur le gaz de schiste », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le )
- Denis Cosnard, « Gaz de schiste : les industriels s'unissent pour combattre le blocage français », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Julien Bouissou, « Comment une entreprise française se fournit en talc au pays des talibans », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Communiqué de presse - Point sur les approvisionnements d'Imerys en talc provenant du Pakistan et d'Afghanistan » [PDF], sur imerys.com, (consulté le )
- (en-US) « Where you least expect it – Uneven Earth », sur unevenearth.org (consulté le )
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- (fr + en) Site officiel
- Rapport d'activité 2012 [PDF]
- Communiqué de presse, résultats 2012 [PDF]
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