Immobilier d'entreprise
L‘immobilier d'entreprise est le marché immobilier relatif à l'achat, la vente et la location de biens immobiliers d'entreprise tels que des locaux commerciaux, terrains, bureaux, entrepôts, parking privatifs, etc. C'est également un type de diplôme universitaire comme le diplôme d’université « DESUP immobilier d'entreprise » de Paris I[1] ou professionnel comme les formations spécialisées de plusieurs écoles privées[2].
Le professionnel en immobilier d'entreprise est un agent immobilier qui dispose d'une carte professionnelle ainsi qu'une assurance professionnelle. D'une manière générale l'agent immobilier spécialisé en immobilier d'entreprise exerce sa profession exclusivement dans ce domaine. Ses clients sont les porteurs de projets, les entreprises créées ou en création. Il peut travailler avec les agences de développement économique, les propriétaires privés comme publics, et les institutionnels (banques, assurances scpi, etc.).
Sa rémunération est établie selon un mandat, sa rémunération s'appelle des honoraires, ce sont des honoraires de négociations entre les parties, d'ailleurs il était souvent appelé « négociateur en immobilier d'entreprise » dans les années 2000, ces honoraires sont payables par celui qui le mandate, ou par celui qui est à la recherche d'un bien, ou encore par les deux si cela est indiqué dans son mandat.
Une entreprise à la recherche d'un bien tertiaire ou industriel pour son activité peut dès lors faire appel aux services d'un tel professionnel. De façon plus précise, ce secteur intègre l'industrie, la logistique, le commerce, l'immobilier des PME. Dans le cas du développement d'un projet, plusieurs étapes peuvent alors intervenir, étude, prospection, construction et livraison du bâtiment (usine, entrepôt, plateforme logistique, local commercial, immeuble de bureaux, etc.).
Mesures gouvernementales en faveur de l'immobilier d'entreprise
Le texte du décret du sur les aides à l'investissement en immobilier d'entreprise indique que dans les zones d'aides à l'investissement des PME, le montant de l'aide accordé ne peut excéder 20 % pour les moyennes entreprises et 30 % pour les petites entreprises dans la limite de 200 000 euros sur trois ans. Au-delà de ce seuil, les taux sont de 7,5 % pour les moyennes entreprises et 15 % pour les petites.
Articles connexes
Notes
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