Impasse de la Hache
L’impasse de la Hache (en occitan : carlòt de la Pigassa) est une voie du centre historique de Toulouse, en France.
Impasse de la Hache
(oc) Carlòt de la Pigassa | ||
Situation | ||
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Coordonnées | 43° 35′ 40″ nord, 1° 26′ 35″ est | |
Pays | France | |
Région | Occitanie | |
Département | Haute-Garonne | |
Métropole | Toulouse Métropole | |
Ville | Toulouse | |
Quartier(s) | Carmes | |
Début | no 10 rue de la Hache | |
Morphologie | ||
Type | Impasse | |
Longueur | 75 m | |
Largeur | entre 3 et 7 m | |
Histoire | ||
Anciens noms | Rue Guilhem-Erys (milieu du XVe siècle) Rue de la Tour-de-Vézian (fin du XVe siècle) Rue de Thanus (milieu du XVIe siècle) Rue Maigne (début du XVIIIe siècle) Rue de la Hache (milieu du XVIIIe siècle) |
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Géolocalisation sur la carte : Toulouse
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Toponymie
L'origine du nom de l'impasse de la Hache, relativement tardive, puisqu'elle n'apparaît qu'au XVIIIe siècle, est encore mal déterminée[1].
Au Moyen Âge, au moins à la fin du XVe siècle, l'impasse porta le nom de rue Guilhem-Erys, puis de la Tour-de-Vézian, à cause d'une tour de l'ancienne enceinte romaine qui se trouvait au fond du cul-de-sac et avait appartenu à un certain Guilhem Erys, avant d'être rachetée vers 1478 par Jean Vézian, membre d'une importante famille de capitouls du XVe siècle et du XVIe siècle, originaire de Montauban. En 1550, la tour passe au capitoul Jacques Alary, seigneur de Thanus, et la rue prend son nom. Bernard Maigne, qui rachète en 1605 tous les anciens immeubles des Vézian et de Thanus, donne son nom à la rue à partir du XVIIIe siècle. Le nom de rue de la Hache n'apparaît qu'au milieu du XVIIIe siècle[2].
Description
L'impasse de la Hache est une voie publique située dans le centre-ville de Toulouse. Cette impasse très étroite, large de seulement 3 mètres, naît perpendiculairement à la rue de la Hache. Après 45 mètres, elle oblique à droite et se termine en s'élargissant, formant une petite place de 7 mètres de large et 26 mètres de long.
Voies rencontrées
L'impasse de la Hache rencontre la voie suivante, dans l'ordre des numéros croissants :
Histoire
Au Moyen Âge, la rue de la Hache dépend du capitoulat de la Dalbade. Entre le XVe siècle et le XVIIIe siècle, la rue porte le nom des différents riches propriétaires qui se succèdent et possèdent la tour dite de Thanus, ancienne tour romaine construite au Ier siècle. On connaît un certain Guilhem Erys, au milieu du XVe siècle, avant Jean Vézian, originaire de Montauban, rachète sa maison en 1478[2]. La famille Vézian, installée à Toulouse, acquiert les maisons voisines, en particulier celles qui donnent sur la rue des Renforts (actuels no 1 à 7)[3]. La famille donne à la ville plusieurs capitouls, mais les descendants de Jean ne conservent pas sa maison : celle-ci est vendue, en 1550, au capitoul Jacques Alary, seigneur de Thanus et connu comme M. de Thanus. Bernard Maigne rachète en 1605 tous les anciens immeubles des Vézian et de Thanus : en 1632, il ferme l'impasse par deux portes, dont les gonds étaient encore visibles au début du XXe siècle, mais les capitouls l'obligent à rouvrir l'impasse à la circulation[2].
Notes et références
- Jules Chalande, 1914, p. 188.
- Jules Chalande, 1914, p. 187-188.
- Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres, 11e série, tome I, 1913, p. 243-245.
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 11e série, tome II, Toulouse, 1914, p. 185-188.
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545)
Articles connexes
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