In memoriam (groupe)
In memoriam est un groupe de rock identitaire français (RIF), qui a vu le jour en 1994. Il a sorti quatre albums et deux mini-CD.
Pour les articles homonymes, voir In memoriam.
Pays d'origine | France |
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Genre musical | rock identitaire, ska |
Biographie
La naissance
En , Sébastien Deyzieu meurt en tentant d'échapper à la police lors d'une arrestation massive à caractère politique organisée par Charles Pasqua autour d'une manifestation nationaliste interdite. Cet événement constitue l'une des raisons de la création du groupe In Memoriam[1].
Naît alors le mouvement RIF (Rock identitaire français) et In Memoriam s'illustre par une longue série de concerts à travers la France et plusieurs productions d'albums[1].
Les 25 et , In Memoriam a joué à Belgrade durant l'opération Allied Force « pour soutenir les Serbes alors victimes des bombardements américains ». Le 25 au soir, ils ont ainsi joué un concert sur le pont Brankov en bouclier humain. Les groupes Brixia et Basic Celtos y participent également[2].
Le Groupe s'attaque aussi au capitalisme, au libre-marché et soutient la cause palestinienne.
Le , In Memoriam se sépare après un ultime concert donné à la salle Wagram à Paris devant plus de 500 personnes[1].
La reformation
Après plusieurs années d'inactivité, le groupe se reforme à l'invitation du mouvement italien CasaPound, et joue le lors de la fête nationale de ce mouvement (Tana delle Tigri) devant plus de 1 500 personnes (dont 300 Français)[3],[1].
À la suite du succès de ce concert, In Memoriam est réinvité en pour la 5e édition de la Tana delle Tigri et s'envole jouer à Rome une nouvelle fois[1].
Puis c'est à Milan en , puis à Prague en que le groupe retrouve la route de la scène[1].
Le , In Memoriam joue au Back-Up à guichet fermé, une boite de nuit du 15e arrondissement de Paris, devant presque 1 000 personnes[1].
Surfant sur cette dynamique, In Memoriam enchaîne les concerts : Le groupe se produit à Catane (Sicile) lors de l'événement Magmatica en , puis s'envole pour le Québec et assure deux dates à Montréal en [1].
Le , In Memoriam assure la première partie du groupe de rock alternatif La Souris déglinguée (LSD) lors d'un concert à Fréjus[4],[5].
Puis c'est en Flandre, au Museumtheater de Sint Niklaas en janvier que le groupe démarre sa rentrée 2016[1].
A nouveau, à l'initiative de CasaPound, In Memoriam revient jouer à Rome pour la huitième édition de la Tana delle Tigri[1].
Été 2016 : pour la première fois, In Memoriam part en tournée en Europe de l’Est et donne trois concerts : Le 14/07 à Halle / Saale - Allemagne, le 15/07 à Brno - République tchèque, et le 16/07 à Kȩpa - Pologne (Festival Orle Gniazdo)
: In Memoriam joue à Jaèn (Espagne) à l'initiative du mouvement social Iberia Cruor.
: Pour clôturer la marche de l'association Paris-Fierté, In Memo joue à guichet fermé sur une péniche à Paris, sous le Pont des Arts[6].
: In Memoriam joue en centre ville de Bordeaux au Havana Café[7]
: L'association Autour du Lac organise un événement exceptionnel en bordure de Lyon : un concert regroupant des groupes français et italiens. In Memoriam clôturera la soirée après FTP, Drittarcore, DDT et Zetazeroalfa.
: In Memoriam est invité à jouer la veille de la cérémonie d'Acca Larenzia aux côtés des groupes Hate For Breakfast, Fantasmi Del Passato, Bronson et Zetazeroalfa[8].
Discographie
Albums
Tous les albums d'In Memoriam sont sortis sur le label Mémorial Records fondé par Julien Beuzard[9]. Le premier album est dédié à Sébastien et Xavier.
date à confirmer : In Memoriam (Mémorial Records)
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1997 : À travers les temps (Mémorial Records)
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1998 : Entre terre et lumière (Mémorial Records)
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C9M est le sigle de "Comité du 9 Mai"[10].
1999 : En Palestine (Mémorial Records)
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2000 : Paris-Belgrade (Mémorial Records)
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2002 : Persona non grata (Mémorial Records)
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2018 : Déjà demain (Mémorial Records)
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Les thèmes traités sont divers, notamment l'histoire de France et l'Europe.
Controverses
La venue du groupe est parfois contestée par des groupes politiques de gauche[11]. Ainsi en 2017, un serveur est licencié pour avoir fait venir le groupe dans l’établissement où il travaillait[12].
Notes et références
- « Musique : In Memoriam bientôt sur Paris Vox… », (consulté le ).
- Rock Haine Roll : Origines, histoires et acteurs du rock identitaire français, une tentative de contre-culture d'extrême droite, éditions No Pasaran, 2004, p. 50.
- « Musique : Entretien avec le groupe « In Memoriam » », (consulté le ).
- Le groupe de rock identitaire "In Memoriam" invité surprise d'un concert à Fréjus, Var-Matin, 01-08-2015.
- « Le maire FN de Fréjus invite des rockeurs d'extrême-droite », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « La Fierté Parisienne illumine Paris », sur parisvox.info, (consulté le ).
- « Le Groupe In Memoriam investit la place de la Victoire ».
- « ACCA LARENZIA : CASAPOUND ITALIA A RENDU HOMMAGE AUX TROIS CAMARADES ASSASSINÉS LE 7 JANVIER 1978 », sur forumsi.fr, (consulté le ).
- « In Memoriam (3) », sur Discogs (consulté le ).
- « C9M » est le sigle de « Comité du 9 Mai », voir Affaire Sébastien Deyzieu.
- « Libournais : un concert extrémiste, ce samedi, affole le village », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- « Bordeaux : un serveur licencié après un concert identitaire », sur sudouest.fr, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Thierry Bouzard, Le rock identitaire français, Paris, Éditions Diffusia, coll. « Les ABC de la musique », 2018, 78 p. (ISBN 978-2-9156-5613-8).