Inaba Masamichi

Inaba Masamichi (稲葉 正則, -) est un daimyō du domaine d'Odawara dans la province de Sagami (actuelle préfecture de Kanagawa) au début de l'époque d'Edo de l'histoire du Japon. Il est plus tard transféré au domaine de Takada dans la province d'Echigo puis au domaine de Sakura dans la province de Shimōsa[1]. Son titre de courtoisie est Mino no kami.

Inaba Masamichi
Fonction
Rōjū
Biographie
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Nom dans la langue maternelle
稲葉正往
Activité
Père
Mère
毛利万菊子 (d)

Le domaine de Masamichi est celui d'Odawara jusqu'en 1686, lorsque le shogunat se libère de sa relation avec cet endroit pour transférer les Inaba vers un autre emplacement foncier[2].

Biographie

Inaba Masamichi est le fils ainé d'Inaba Masanori, précédent daimyō d'Odawara. Grâce à l'influence du tairō Sakai Tadakiyo, il s'élève rapidement dans la hiérarchie du shogunat Tokugawa. Il est nommé simultanément aux fonctions de sōshaban (maître des cérémonies) et jisha-bugyō le et reçoit une autre nomination simultanée au poste de Kyoto shoshidai le de la même année[1].

Au départ à la retraite de son père en 1683, il devient chef du clan Inaba et hérite de la position de daimyō d'Odawara (102 000 koku). Son cousin, Inaba Masayasu, sert comme wakadoshiyori à Edo. Masayasu visite Kyoto dans le cadre d'une inspection formelle en 1683[3].

Cependant, en 1685, Masamichi reçoit l'ordre de démissionner de son poste de Kyoto shoshidai et de déménager d'Odawara au domaine de Takada dans la province d'Echigo (103 000 koku).

Le , Masamichi est nommé rōjū auprès du shogun Tokugawa Tsunayoshi et six mois plus tard est transféré au domaine de Sakura dans la province de Shimōsa (d'une valeur de 103 000 koku).

Le , il se retire de la vie publique et transmet son domaine à son fils, Inaba Masatomo. Il meurt en 1716 et sa tombe se trouve au Yōgen-ji dans l'arrondissement de Bunkyō à Tokyo.

Source de la traduction

Notes et références

  1. (de) Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Universität Tübingen.
  2. (en) Robert Ketcherside et Maki Noguchi, « A Pre-modern History of Odawara », sur www.zombiezodiac.com, (consulté le ).
  3. (en) John Tucker, Itō Jinsai's “Gomō Jigi” and the Philosophical Definition of Early Modern Japan, (lire en ligne), p. 4, note 3.

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, (lire en ligne).
  • (de) Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, (ISBN 3-8258-3939-7).
  • Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Nobiliaire du Japon » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ).
  • (ja) Suguru Sasaki, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, .
  • (en) John Allen Tucker, Itō Jinsai's “Gomō Jigi” and the Philosophical Definition of Early Modern Japan, Leyde, Éditions Brill, (ISBN 90-04-08628-5, lire en ligne).
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