Ingeburge de Danemark
Ingeburge de Danemark (1174 – ), ou encore Ingeborg ou Isambour[1] (en danois : Ingeborg af Danmark), est une reine de France.
Pour les articles homonymes, voir Ingeborg et Ingeborg de Danemark.
Ingeburge de Danemark | |
Ingeburge de Danemark. | |
Fonctions | |
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Reine des Francs, puis de France | |
– (2 mois et 22 jours) - |
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Couronnement | en la cathdérale de Reims |
Prédécesseur | Isabelle de Hainaut |
Successeur | Agnès de Méranie |
– (5 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Successeur | Blanche de Castille |
Biographie | |
Dynastie | Maison d'Estridsen |
Nom de naissance | Ingeborg Valdemardatter |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Lieu de décès | Prieuré hospitalier de Saint-Jean en l'Île-lez-Corbeil (France) |
Père | Valdemar Ier de Danemark |
Mère | Sophie de Polock |
Conjoint | Philippe II de France |
Reines de France | |
Fille du roi de Danemark Valdemar Ier, elle épousa le le roi Philippe Auguste ; mais dès le lendemain, celui-ci demanda l’annulation du mariage. Ingeburge refusa toujours cette répudiation et fut enfermée de couvents en prisons pendant près de vingt ans, en dépit des pressions papales à l'encontre du roi devenu bigame.
Sa disgrâce prit fin en 1213, elle reprit alors sa place d'épouse et de reine. C'est probablement de cette époque qu'elle fit réaliser le Psautier d'Ingeburge, livre de prières connu pour ses riches miniatures. Elle survécut treize ans à Philippe Auguste et se retira après son veuvage dans le prieuré qu'elle fit construire à Saint-Jean-en-Isle.
Biographie
Origines
Née en 1174, elle est la fille de Valdemar Ier, « le Grand », roi de Danemark et de Sophie de Polock.
À la mort de son père en 1182, c'est son frère Knut VI qui devient roi de Danemark.
Mariage
Le jeune roi de France, veuf d’Isabelle de Hainaut depuis deux ans, cherche une nouvelle reine et une épouse pour consolider sa fragile descendance. Pour s’épargner une toujours possible annulation en consanguinité (cf. Louis VII de France et Aliénor d’Aquitaine), son choix se porte sur le Danemark gouverné par Knud VI de Danemark qui accepte le mariage de sa sœur Ingeburge avec le roi de France. La dot est âprement débattue et fixée à 10 000 marcs d’argent, une lourde charge pour un petit royaume.
La princesse est amenée en France, Philippe la rencontre à Amiens le , l'épouse le jour même[2] en la cathédrale Notre-Dame d'Amiens[3].
Sacre et annulation
Ingeburge fut couronnée reine le lendemain. Les témoins du mariage dirent que le roi était fébrile la veille de la cérémonie et que le lendemain même de ses noces, Philippe, sans qu’il s’en explique, demanda aux ambassadeurs du Danemark de repartir avec Ingeburge, ce qu’ils refusèrent en quittant le royaume de France sur-le-champ. La reine fut d’abord conduite au prieuré de Saint-Maur puis à l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing[4] et Philippe II entama une procédure d’annulation de mariage.
Le , l’annulation du mariage fut prononcée grâce à la complaisance de Guillaume de Champagne, archevêque de Reims et oncle du roi de France. La reine qui restait seule et sans soutien ne parlait ni français ni latin ; le peu de vocabulaire dont elle disposait dans cette langue lui permit toutefois d’exprimer son désaccord sur l’annulation du mariage par ces mots : « Mala Francia » « Roma, Roma ». Elle demandait par ces mots l’intervention du pape Célestin III.
Remariage de Philippe Auguste
Se considérant comme libre de tous liens matrimoniaux grâce aux évêques complaisants et à la faiblesse du pape, Philippe II chercha une reine de France qui puisse lui assurer une postérité, car il n’avait qu’un seul fils.
La situation d’Ingeburge, recluse de force dans un couvent[5], était connue dans toutes les cours d’Europe[6], si bien que Philippe eut beaucoup de mal à convaincre les candidates de la pureté de ses intentions[5]. Ingeburge était soutenue par les princesses d’Europe vassales du royaume de France ; son psautier nous apprend qu’elle tenait notamment en grande estime la comtesse Eléonore de Vermandois, nièce d’Aliénor d’Aquitaine, qui elle-même avait été retenue prisonnière par Henri II d'Angleterre pendant quatorze années.
C’est donc d’une union moins éclatante que Philippe II dut se contenter avec Agnès de Méranie, fille de Berthold IV, duc de Méranie, dont il s’éprit d’autant plus sincèrement que ce devait être l’union de la dernière chance au vu de sa situation.
La résistance inattendue d’Ingeburge dont Philippe pensait venir à bout rapidement fut pour la reine de France répudiée et déchue le début d’une longue période de captivité et d'exil[5]. La papauté consacra au dénouement de cette tragédie matrimoniale et politique pas moins de quatre conciles qui conclurent tous à la vanité des arguments en faveur de l’annulation puisqu’il n’y avait pas de consanguinité, que le mariage avait été consommé, que l’épouse persistait à vouloir rester dans les liens du mariage au contraire de l’époux qui les avait bafoués sciemment.
Le , le pape Célestin III convoqua en pure perte un concile de réconciliation à Paris qui n’aboutit pas, intimidé par la cour et le roi. Ingeburge renouvela son opposition à l’annulation, et renforça la détermination de Philippe II à l’obtenir. Il enferma Ingeburge afin de pouvoir convoler avec Agnès de Méranie qu’il épousa le , et elle passa une dizaine d'années à la tour de Guinette du château d'Étampes[7].
En 1198, le nouveau pape Innocent III prit la cause d’Ingeburge très au sérieux et décida d’utiliser les grands moyens. Il somma plusieurs fois le roi de France de rendre sa place à Ingeburge et de se séparer d’Agnès de Méranie qu’il tenait pour une intruse. Il menaça le roi d’excommunication et lui intima de faire œuvre de chair avec son épouse légitime. La mère d'Ingeburge, Sophie de Polock, mourut cette année-là.
L'interdit sur le royaume de France
Le , Innocent III convoqua un concile à Dijon qui cassa le mariage de Philippe et d’Agnès. Philippe II fut excommunié et le pape se prépara à lancer l’interdit sur le royaume de France (en fait sur le seul domaine royal).
Le au concile de Vienne (Isère), devant l’insuccès de ses démarches diplomatiques, le légat Pierre de Capoue jeta officiellement l'interdit sur le royaume de France, ce dont Philippe II n’eut cure bien qu’il s’en offusquât au point d’envoyer de nombreux émissaires à Rome pour faire lever l’excommunication. Certains évêques (comme Odon de Sully, évêque de Paris) et abbés, chargés de par leur sacerdoce d'appliquer la sentence, furent expulsés ou exilés pour avoir pris position contre le roi, tandis qu'Ingeburge était transférée du couvent de Cysoing dans une prison située à trois lieues de la capitale[5]. Le mariage de son fils Louis avec Blanche de Castille ne put avoir lieu sur le domaine du roi de France en raison de cet interdit, et fut donc célébré sans faste dans le duché de Normandie[8].
La population du royaume de France grondait, ne pouvant recevoir aucun sacrement, les morts n'étaient plus inhumés dans les cimetières consacrés. La situation s'étant éternisée tout l'été, l'air empestait les charniers improvisés et les miasmes menaçaient la santé publique. Le , le parlement se tint à Rambouillet confirmant à Agnès que son mariage n’était pas reconnu par Rome. Le roi rejeta la faute de la dissolution sur ses évêques complaisants. Ingeburge, qui était incarcérée à trois journées de Paris pendant les délibérations, fut amenée au château des reines de France à Saint-Léger-en-Yvelines. En , l’interdit fut levé par le cardinal Octavien, ce qui lui fut reproché par le pape Innocent III, car Philippe n’avait pas quitté Agnès pour autant, contrairement à ses promesses.
Mort d'Agnès de Méranie
En mars 1201, le cardinal Octavien, légat du pape, convoqua un concile à Soissons pour tenir le procès tant attendu auquel Ingeburge assista. Philippe échoua à faire annuler son mariage et dut se résigner à éloigner à Poissy Agnès enceinte de son troisième enfant. Philippe libéra Ingeburge. Toutefois, tout ceci n’était que pour obtenir la légitimation des deux enfants nés hors mariage d’Agnès et de Philippe ; Ingeburge, officiellement épouse et reine incontestée, est envoyée au château d'Étampes, « dans la plus grande solitude et un relatif dénuement »[5]. Selon une légende du XVIe siècle, Ingeburge eut une relation avec son geôlier et fit même une fausse couche d'une fille en 1203.
Le , Agnès mourut en couches, l’enfant ne survécut pas[9].
En , le pape Innocent III accueillit favorablement la demande de légitimation des enfants de Philippe II et d’Agnès de Méranie au motif que cette princesse avait de bonne foi consenti au mariage, dans l’ignorance qu’elle était que l’annulation était illégale.
Dès la fin de l’année 1201, la messe était dite et Ingeburge aurait dû être libérée de sa prison d’Étampes, mais il n’en fut rien car Philippe II s’obstina, d’autant plus rassuré sur sa postérité que son second fils avait été légitimé. Les faits montreront qu’il ne s’interdisait pas de rechercher une nouvelle alliance matrimoniale car il n’avait alors que 36 ans.
À partir de 1202, Ingeburge bénéficiait toujours du soutien du pape Innocent III et des ambassadeurs danois. Son frère le roi Knut VI mourut. Son frère Waldemar II fut couronné roi du Danemark. Philippe II organisa une véritable persécution de la reine, espérant qu’elle finirait par prendre le voile ou demander l’annulation elle-même. Le pape Innocent III se plaignit alors des vexations que subissait la reine, condamnée à une vile existence alors qu’elle était reine de France, fille de roi et sœur de roi.
En 1205, Philippe demanda la séparation cette fois pour non-consommation du mariage, or le pape Innocent III avait prié le roi de France de faire acte de chair avec son épouse répudiée afin de se convaincre que sa répulsion était non fondée, ce que Philippe avait déjà consenti tant à Amiens qu’à Saint-Maur dans les premiers temps de la séparation, qu’à Étampes après le concile de Dijon, ainsi qu'Ingeburge le confirma au cardinal Octavien.
Entre 1205 et 1209 lui naquît un fils, Pierre-Carolus dit Pierre Charlot qui devint plus tard évêque de Noyon et s'illustra pour son soutien à la croisade avec saint Louis. Il aurait envisagé de se remarier une nouvelle fois, peut-être avec la mère de son fils naturel, la mystérieuse « dame d'Arras » de laquelle les sources ne disent rien. Constatant définitivement que ces projets débouchaient sur une impasse, le roi mit fin brutalement aux négociations de rupture en 1212. L'abandon de ces menées de divorce peut être le fait du décès de la candidate.
En 1207, Philippe II visita à nouveau Ingeburge puis conclut à l’impossibilité de lui trouver suffisamment de charmes pour en faire son épouse. L’argument des « aiguillettes nouées[10] » ne tenait définitivement plus, même s’il avait pu être la cause de la répulsion que Philippe II avait éprouvée pour son épouse le soir de ses noces.
Restitution du statut royal
En janvier 1213, un concile se tint à Soissons, après que Jean d’Angleterre fut déclaré indigne de sa fonction de roi et déposé. Les évêques anglais invitèrent le roi et son fils Louis de France à s’emparer du trône au nom des droits de son épouse Blanche de Castille. À cette occasion, Philippe II déclara reprendre la vie commune avec Ingeburge à qui il restituait ses droits d’épouse et de reine. La reine avait 38 ans, elle avait passé dix-neuf années emprisonnée ou exilée. Rappelée à la cour, elle vécut en bonne intelligence avec le roi jusqu'à la mort de celui-ci[5]. En dépit de l'adversité et des mauvais traitements qu'elle subit, elle se réjouit de l'issue de la bataille de Bouvines[11].
Lorsqu'elle reprit officiellement sa place en qualité de reine, elle reçut les hommages de Blanche de Castille et de Louis VIII qui lui présentèrent leurs enfants.
Veuvage et mort
Dans son testament, Philippe II lui octroya 10 000 marcs d'argent. Il stipulait que Nous donnons à notre très chère femme Isemberge, reine des Français, 10 000 livres parisis, quoique nous puissions donner davantage à ladite reine ; mais nous nous sommes imposé ce taux, afin de pouvoir rendre pleinement ce que nous avons injustement reçu.[12] On peut concevoir que n'ayant jamais traité sa très chère femme Isemberge comme son épouse et encore moins comme reine de France puisqu'elle n'avait jamais participé à la vie politique du royaume, Philippe II tenait à rembourser la dot qu'il avait reçue augmentée du loyer de l'argent, mais sans dons supplémentaires pour services rendus.
Ingeburge vécut ensuite dans le prieuré qu'elle fit construire à Saint-Jean-en-Isle (Corbeil) dans le douaire que Philippe Auguste lui avait fait constituer[6]. Elle fut le témoin effacé de la régence de Blanche de Castille et des dix premières années de règne de saint Louis.
Elle fit célébrer annuellement une messe à sa mémoire et à celle de son époux défunt. Le roi de France Louis VIII participa au financement pour être ajouté aux prières.
Elle s'éteignit le [13] au prieuré hospitalier de Saint-Jean en l'Île-lez-Corbeil, près de Corbeil, qu'elle avait richement doté et où elle s'était retirée [14]. Son douaire revint à la couronne.
Dans son testament, elle demanda à être inhumée à la basilique Saint-Denis, ce que le petit-fils de Philippe Auguste, saint Louis, refusa[15][réf. incomplète].
Les motivations de la répudiation
Nul n’a su les raisons véritables qui poussèrent le roi Philippe II de France à se séparer de la reine Ingeburge de Danemark. Les chroniqueurs s’entendent à dire que la reine était agréable et éduquée. Ce mariage avait été souhaité par le roi de France, pourtant, l’union semblait tellement impossible à Philippe, qu’il engagea son destin sans le savoir dans un bras de fer dont il ne sortit pas vainqueur.
Une semblable répulsion physique est hors du commun dans un mariage royal où les protagonistes capétiens ont toujours fait passer l'intérêt du royaume avant toute autre considération, au prix parfois d'adultère et d'excommunication (cf. Robert II de France).
Selon la légende, le roi l'aurait rendue responsable de son impuissance sexuelle durant leur nuit de noce et, furieux, voulut la renvoyer chez elle. Se heurtant au refus d'Ingeburge tout de même reine de France, il la fit alors enfermer pour vingt ans.
Les motifs de la fin de sa disgrâce sont tout aussi obscurs.
Certains historiens ont vu dans la libération d'Ingeburge en 1213 l’opportunisme du roi de France qui cherchait alors des alliances pour envahir l'Angleterre. Philippe II aurait pu imaginer obtenir l’aide du Danemark pour conquérir le trône de Jean Sans-Terre, mais les Danois estimaient n’avoir plus aucun lien avec l'Angleterre, l'avaient fait savoir aux ambassadeurs de Philippe II au moment des fiançailles d'Ingeburge, et que cette querelle n’était pas la leur. Waldemar II ne bougea pas le petit doigt pour participer à cette entreprise. Les bateaux français restèrent au port et Philippe détourna son projet vers Gand pour attaquer les Flamands qui ne l’avaient pas suivi dans la conquête anglaise.
Cette explication est plausible quand on la ramène à la personnalité ambivalente de Philippe II. Cependant, il ne se serait pas interdit de réincarcérer Ingeburge dès lors que les Danois lui refusaient leur aide. Puisqu’il ne le fit pas, c’est que son intérêt était autre, ou avait été satisfait.
Si on imagine que le roi de Danemark Waldemar II était aussi duc du Jutland, principauté qui jouxte l'Allemagne, et qu’il aurait pu se joindre à la coalition menée par Otton et Jean, alors on peut dire que Philippe II, en libérant Ingeburge, ne gagnait pas un allié pour envahir l’Angleterre mais se comptait un ennemi de moins en 1214 à la bataille de Bouvines, ce qui n’était pas une si mauvaise affaire.
Le psautier d'Ingeburge
Le psautier est un manuscrit datant de la fin du XIIe ou du début du XIIIe siècle. Les désinences et certaines expressions montrent que le livre était destiné à une femme, très vraisemblablement Ingeburge. Le calendrier comporte en effet trois mentions nécrologiques qui lui sont proches : l'une est consacrée à Éléonore de Vermandois, qui appartenait à l'entourage proche de la reine, la seconde au père d'Ingeburge, Valdemar Ier de Danemark et la troisième à sa mère, la reine Sophie. Le calendrier fait enfin mention de la victoire de son mari à la bataille de Bouvines, le .
Voir aussi
Bibliographie
- Éric Eydoux, Les grandes heures du Danemark, Paris, Librairie académique Perrin, 1975, 429 pages.
- Gérard Morel, Ingeburge, la reine interdite, Paris, 1987
- Régine Pernoud, Isambour, la reine captive, 1987; réédition Ingeburge de Danemark, Paris, 1989
- (en) Jenny Benham, « Philip Augustus and the Angevin Empire: the Scandinavian Connexion », Mediaeval Scandinavia, vol. 14, 2004, p. 37-50. [lire en ligne]
- Marie-Bernadette Bruguière, « Le Mariage de Philippe-Auguste et d'Isambour de Danemark : aspects canoniques et politiques », dans Mélanges offerts à Jean Dauvillier, Toulouse, Centre d'histoire juridique méridionale, , p. 135-156.
- Jérôme Devard, « Des rumeurs au scandale : Étude phénoménologique de la répudiation d’Ingeburge du Danemark », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, vol. 23, (lire en ligne)
- Thomas Riis, « Autour du mariage de 1193. L’épouse, son pays et les relations franco-danoises », Robert-Henri Bautier, éd. La France de Philippe Auguste : Le temps des mutations, Colloque CNRS, Paris, -, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1982 (Colloques internationaux du Centre national de la recherche scientifique, n° 602), p. 341–362.
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Lettres d'Ingeburge de Danemark, sur le site du projet Epistolae
Notes et références
- Ingeburge de Danemark sur le site de la Fondation pour la généalogie médiévale.
- René François Rohrbacher, Histoire universelle de l'Église Catholique, 1858, [lire en ligne], p. 500.
- Jean-Pierre Cartier, professeur d'histoire, Histoire de la croisade contre les Albigeois, 1968, p. 12.
- André-Joseph-Ghislain Le Glay, Cameracum Christianum, ou Histoire ecclésiastique du diocèse de Cambrai..,.
- Daniel Amson, La Querelle religieuse : Quinze siècles d’incompréhensions, Odile Jacob, coll. « Sciences Humaines », , 382 p. (ISBN 978-2-7381-8390-3, lire en ligne), « Le règne de Philippe Auguste et les aberrations du gallicanisme (expulsions des juifs, bigamie du roi et conflit avec Rome) »
- persee.fr
- [PDF] Une dizaine d’années de séjour forcé à Guinette, L'architecture militaire à Étampes et en Essonne du XIe au XIIIe siècles, Clément Wingler (04/2021), pp. 30-31.
- Gérard Sivéry, Blanche de Castille, Fayard, , p. 11.
- Agnès de Méranie, née vers 1172, morte le 20 juillet 1201, La France pittoresque
- Impuissance provoquée par magie.
- Delisle, Léopold, « Notice sur le psautier d'Ingeburge. », Bibliothèque de l'École des chartes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 28, no 1, , p. 201–210 (DOI 10.3406/bec.1867.446190, lire en ligne, consulté le ).
- Anonyme de Saint-Denis - Gesta Philippi Augusti - Testament de Philippe Auguste.
- Page 248 dans Les femmes célèbres de l'ancienne France de M. Leroux de Rincy, pensionnaire de l'école royale des chartes.
- « Ancienne église Saint-Jean-de-l'Ile », notice no PA00087865, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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