Institut algérien de normalisation
L'Institut algérien de normalisation (IANOR) est l'organisme algérien qui représente son pays auprès de l'Organisation internationale de normalisation (ISO).
Fondation |
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Zone d'activité | |
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Siège |
5-7, rue Abou Hamou Moussa 16000 Alger-Centre |
Directeur général |
Djamel Halles |
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Site web |
Histoire
L'Algérie adhère à l'organisation internationale de normalisation en 1976[1].
L'Institut algérien de normalisation (IANOR) est créé par décret exécutif en établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) le [2].
En , l'IANOR devient membre de l'Institut de normalisation et de métrologie pour les pays islamiques[3]. En , l'IANOR devient membre de la commission électrotechnique internationale (CEI)[4]. À partir de 2012, l'IANOR est dirigé par Ratiba Chibani, précédemment responsable de la filiale algérienne de l'association française de normalisation (AFNOR) de 2008 à 2012[5]. En 2014, l'institut déplore un manque d'implication des entreprises algériennes dans la reconversion à une industrie standardisée[6].
Suite à l'obligation d'apposer le label halal sur tous les produits de production halal, l'IANOR publie début 2017 les nouvelles normes liées à la conception de produits halal[7]. En 2019, le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) devient le premier fournisseur de ciment pétrolier - certifié par l'IANOR - dans tout le continent africain[8]. En , le directeur de l'IANOR Mohamed Kheddam lance une campagne pour inciter les entreprises nationales à partiiper aux comités techniques de normalisation coordonnés par l'IANOR[1]. L'IANOR intervient également sur la mise aux normes (management) des gares de péages algériennes de l'autoroute Est-Ouest[9].
Organisation
L'Institut algérien de normalisation (IANOR) opère sous tutelle du Ministère de l'industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l’investissement[2].
L'IANOR est membre de[10] :
- L'organisation internationale de normalisation
- La commission électrotechnique internationale (CEI)
- L'organisation arabe pour le développement industriel et minier (OADIM)
- L'institut de normalisation et de métrologie pour les pays islamiques (INMPI) depuis 2007[3]
Notes et références
- « Certification : Les entreprises nationales appelées à participer aux comités techniques de l’Ianor », El Watan, (lire en ligne)
- « L’Institut Algérien de Normalisation IANOR », sur Ministère de l'Industrie et des Mines
- « Algérie : Ratification du statut de l'Institut de normalisation et de métrologie des pays islamiques (INMPI) », HCEA, (lire en ligne)
- « La normalisation en Algérie, cas CETA », sur Arpce.dz,
- Hind Slamani, « IANOR : l’Institut Algérien de la Normalisation », DZ Entreprise, (lire en ligne)
- Meziane Rabhi, « La pratique de la normalisation peu perceptible en Algérie », Liberté, (lire en ligne)
- Nora Chergui, « Notre forum économie,Le DG de l’Institut National de Normalisation : « La certification halal obligatoire à partir de juin » », El Moudjahid, (lire en ligne)
- Zhor Hadjam, « Ciment pétrolier : Le groupe public GICA, premier producteur africain », El Watan, (lire en ligne)
- « Gares de péage: achèvement des travaux fin 2020 et mise en service courant 2021 », Motors Actu, (lire en ligne)
- Chebbab, « La normalisation en Algérie », sur Mrie.enp.edu.dz,