Ipcress, danger immédiat
Ipcress, danger immédiat (The Ipcress File) est un film d'espionnage britannique réalisé par Sidney J. Furie, sorti en 1965. Il s'agit de l’adaptation du roman homonyme de Len Deighton et du premier d'une série de trois films et deux téléfilms d'espionnage, réalisés dans les années 1960 puis dans les années 90, dans lesquels Michael Caine incarne l'espion Harry Palmer, personnage créé par Len Deighton : Ipcress, danger immédiat (1965), Mes funérailles à Berlin (1966), Un cerveau d'un milliard de dollars (1967), Bullet to Beijing (1995) et Midnight in Saint Petersburg (1996).
Titre original | The Ipcress File |
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Réalisation | Sidney J. Furie |
Scénario |
Bill Canaway James Doran |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Lowndes Productions |
Pays de production | Royaume-Uni |
Genre | espionnage |
Durée | 109 minutes |
Sortie | 1965 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
À Londres, Harry Palmer, un agent du contre-espionnage, doit en découdre avec sa propre bureaucratie, tandis qu'il enquête sur l'enlèvement et le lavage de cerveau de scientifiques britanniques…
Fiche technique
- Titre original : The Ipcress File
- Titre français : Ipcress, danger immédiat
- Réalisation : Sidney J. Furie
- Scénario : Bill Canaway et James Doran, d'après le roman éponyme de Len Deighton (1962)
- Direction artistique : Ken Adam
- Décors : Peter Murton
- Photographie : Otto Heller
- Montage : Peter R. Hunt
- Musique : John Barry
- Production : Harry Saltzman ; Charles D. Kasher (producteur délégué) et Ronald Kinnoch (producteur associé)
- Société de production : Lowndes Productions
- Société de distribution : The Rank Organisation
- Pays d'origine : Royaume-Uni
- Langues originales : anglais, albanais
- Format : couleur (Technicolor) - 2,35:1 - Mono
- Genre : espionnage
- Durée : 109 minutes
- Dates de sortie :
- Royaume-Uni : [1]
- France :
Distribution
- Michael Caine (V.F. : Dominique Paturel) : Harry Palmer
- Nigel Green (V.F. : Jean-Henri Chambois) : le major Dalby
- Guy Doleman (V.F. : Gabriel Cattand) : le colonel Ross
- Sue Lloyd : Jean Courtney
- Gordon Jackson (V.F. : Pierre Gay) : Carswell
- Aubrey Richards : le docteur Radcliffe
- Frank Gatliff (V.F. : Louis Arbessier) : Bluejay
- Thomas Baptiste : Barney
- Oliver MacGreevy : Housemartin
- Freda Bamford (V.F. : Paule Emanuele) : Alice
Accueil
- Box-office
- États-Unis : 3 000 000 $ (rentals, 1965)[2] • 42 900 000 $ (inflation, 2012)[3]
- France : 941 633 entrées[4]
Distinctions
Sélections
- Festival de Cannes 1965 : sélection officielle, en compétition
Récompenses
- BAFTA 1966 de la meilleure direction artistique pour un film en couleurs : Ken Adam
- BAFTA 1966 de la meilleure photographie pour un film en couleurs : Otto Heller
- BAFTA 1966 du meilleur film britannique : Sidney J. Furie
- Prix Edgar-Allan-Poe 1966 du meilleur film étranger : Bill Canaway et James Doran
- Laurel d'or 1966 de la révélation de l'année (Sleeper of the Year)
Nominations
- Nomination au BAFTA 1966 du meilleur acteur : Michael Caine
- Nomination au BAFTA 1966 du meilleur scénario : Bill Canaway et James Doran
- Nomination au prix du meilleur réalisateur 1966 de la Directors Guild of America : Sidney J. Furie
Analyse
Le personnage aux allures d'antihéros Harry Palmer, à qui Michael Caine confère un esprit sarcastique, des manières désinvoltes et une vulnérabilité, est en opposition notable avec l'archétype héroïque et viril alors incarné par Sean Connery en agent 007. Le protagoniste est d'ailleurs souvent présenté dans son quotidien le plus trivial et la musique de John Barry, en contrepoint de ses propres compositions pour la série de James Bond, adopte régulièrement un ton badin, soulignant plus encore sa spécificité.
Le succès de ce film suscitera d'abord deux suites aux aventures d'Harry Palmer, avec Mes funérailles à Berlin (1966) et Un cerveau d'un milliard de dollars (1967), puis un retour tardif de Michael Caine dans le rôle qui le rendit mondialement célèbre, avec Bullet to Beijing (1995) et Midnight in Saint Petersburg (1996).
Notes et références
- http://keesstam.tripod.com/ipcress.html
- http://www.boxofficestars.com/65-categorie-11950425.html
- http://cogerson.hubpages.com/hub/Michael-Caine-Movies-From-Alfie-to-Batman-to-InceptionHis-Best-Worst-and-all-the-rest
- « Box-office français du film « Ipcress, danger immédiat » », sur Jp Box-office (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- (en) Monthly Film Bulletin, n° 376
- (en) Sight and Sound, été 1965, p. 150
- Cahiers du cinéma, n° 168, ; n° 172,
- Gilbert Salachas, « Ipcress, danger immédiat », Téléciné no 126, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 44, (ISSN 0049-3287)
- Positif, n° 73,
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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