Isidore David (préfet)

Isidore David, Isidore Ambroise Elisée David dit Isidore David-Portau, né le à Paris et mort le dans la même ville, était un haut fonctionnaire et industriel français, maire de Douai de 1848 à 1849.

Pour l’article homonyme, voir Isidore David.

Isidore David
Fonctions
Préfet du Nord
Préfet
Biographie
Naissance
Décès
(à 56 ans)
Paris
Nationalité
Activités

Biographie

Fils de Charles Marie David, conseiller d’Etat et directeur du commerce extérieur sous la Monarchie de Juillet, proche de Louis-Philippe, Isidore David entre à l’école polytechnique en 1834[1]. Démissionnaire pour raisons de santé, il est auditeur au Conseil d’Etat en .

Sous-préfet de Douai le , il quitte ces fonctions un mois plus tard. Proche des conservateurs, il devient maire de la ville durant quelques mois après les journées de juin[2]. En , avec le soutien de Thiers, il est nommé préfet du Nord, poste qu’il conserve peu de temps puisqu’il quitte Lille en .

Chef de division des établissements de bienfaisance (en fait les hôpitaux) au ministère de l’intérieur d’ à , il se dirige ensuite vers des activités industrielles et commerciales. Il est en effet peu après directeur de la compagnie générale des eaux d’où il gère et développe par délégation de la ville de Paris l’adduction de la capitale. En 1869, ayant conservé des liens avec la région du Nord, il est un des partenaires qui président à la fondation en 1869 de la compagnie des chemins de fer du Nord-Est. Alors qu’il était envisagé de le nommer une fois encore à la préfecture du Nord, il décède à Paris en [3].

Marié à une demoiselle Portau, issue d'une riche famille protestante, il a accolé à son patronyme le nom de son épouse pour se distinguer de ses frères, David-Portau devenant son nom usuel. Isidore David était l'oncle paternel de Marie Ier souverain éphémère du royaume des Sedangs.

Notes

  1. Il est classé 88 sur 123.
  2. Pratique du temps qui serait aujourd’hui inacceptable, les glissements du poste de sous-préfet vers les fonctions de maire ainsi que l’inverse sont courants au début du XIXe siècle.
  3. Il était chevalier de la Légion d’Honneur en 1858, officier en 1863.

Sources

  • Antoine Michelland, Marie Ier, le dernier roi français. La conquête d'un aventurier en Indochine, éd. Perrin, 2012
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