Isidore De Loor
Le bienheureux Isidore De Loor (en religion Isidore de Saint-Joseph), né le à Vrasene, près de Saint-Nicolas (Belgique) et décédé le à Courtrai (Belgique) était un frère passioniste belge. Bien que vivant dans l’obscurité et mourant jeune, sa grande amabilité et sa profondeur religieuse impressionnaient ceux qui le rencontraient. Béatifié par Jean-Paul II en 1984 il est liturgiquement commémoré le .
Isidore de Saint-Joseph | |
Isidore De Loor, frère passioniste | |
bienheureux | |
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Naissance | Vrasene (Belgique) |
Décès | Courtrai (Belgique) |
Nom de naissance | Isidore De Loor |
Nationalité | belge |
Ordre religieux | passioniste |
Béatification | 30 septembre 1984 Rome par Jean-Paul II |
Fête | 6 octobre |
Biographie
Né de parents profondément chrétiens Isidore connaît la vie dure. Il quitte l’école à 12 ans et travaille à la ferme que ses parents viennent d'acheter à l’aide d’un emprunt qu’ils remboursent avec grande difficulté. Travail, courage et parcimonie sont le lot quotidien de la famille[1]..
Taciturne, renfermé mais travailleur, il devient un jeune homme dévot et assidu à la messe du dimanche. Il pense souvent à la vie religieuse, mais estime que sa scolarisation limitée et les besoins de la ferme ne le permettent pas.
Lors d’une mission paroissiale prêchée par des pères rédemptoristes il exprime malgré tout son profond désir au père Brouckaert. Celui-ci lui conseille de s’adresser aux Passionistes, connus pour leur dévotion de la Sainte-Croix et leur vie austère.
Son frère étant libre d’obligation militaire ses parents donnent leur accord et à sa grande joie Isidore est admis comme frère lai au noviciat des pères passionistes (). Il a 26 ans.
Le noviciat, fait à Tournai, dure un an. L’apprentissage de la langue française lui est difficile. La vie est austère, mais Isidore impressionne déjà par ses qualités humaines et spirituelles, en particulier son obéissance. Il prononce ses vœux le et reçoit le nom de ‘Isidore de Saint-Joseph’[1].
En il est cuisinier au couvent de Wezembeek-Oppem. Deux ans plus tard il est transféré à Courtrai ou il est jardinier et cuisinier. Sa bonté naturelle, comme sa disponibilité joyeuse au service et aux plus simples travaux lui gagne les cœurs[1].
Sa santé donne des soucis. Un diagnostic révèle qu’il souffre du cancer. Une opération tentée en lui fait perdre un œil. Le mal n’est pas arrêté pour autant: les docteurs lui donnent cinq ou six ans à vivre. L’apprenant de manière fortuite il n’en garde pas moins une grande sérénité et continue son travail[1],[2].
En août 1913 il devient portier du couvent. Cela lui donne un contact quotidien avec le monde extérieur. Les visiteurs l’appellent le ‘Frère Bonté’ (‘Broeder goed’) en raison de son amabilité et sa grande gentillesse.
Isidore De Loor meurt le . Il n’a que 35 ans. Les circonstances de la guerre et de l’occupation allemande du pays font qu’il est enterré le lendemain de sa mort, dans la hâte et la discrétion.
Vénération et béatification
De manière spontanée une dévotion se développe autour de sa personne. Les passionistes introduisent une demande de béatification en 1950. Le vénérable ‘Isidore de Saint-Joseph’ est béatifié à Rome, par le pape Jean-Paul II () qui lui donne le titre de ‘Frère de la volonté de Dieu’[1]. Son corps repose dans une chapelle mortuaire spécialement construite comme annexe à l’église saint Antoine des pères passionistes, à Courtrai.
Liturgiquement il est commémoré le 6 octobre[2].
Notes et références
- « Le martyrologe romain fait mémoire du Bienheureux Isidore de Saint-Joseph », Magnificat, no 239, , p. 95.
- « Bienheureux Isidore de Saint-Joseph », sur Nominis, nominis.cef.fr (consulté le ), citation=.
Annexes
Liens externes
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