Ismaïl Khelil

Ismaïl Khelil (arabe : إسماعيل خليل), né le à Gafsa et mort le [1], est un diplomate, homme politique et économiste tunisien.

Pour les articles homonymes, voir Khelil (homonymie).

Ismaïl Khelil
Fonctions
Ministre tunisien des Affaires étrangères

(5 mois et 25 jours)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Hamed Karoui
Gouvernement Karoui
Prédécesseur Abdelhamid Escheikh
Successeur Habib Boularès
Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie

(2 ans, 4 mois et 4 jours)
Président Habib Bourguiba
Zine el-Abidine Ben Ali
Prédécesseur Mohamed Skhiri
Successeur Mohamed El Béji Hamda
Ministre tunisien des Finances

(1 an, 3 mois et 19 jours)
Président Habib Bourguiba
Premier ministre Rachid Sfar
Zine el-Abidine Ben Ali
Gouvernement Sfar
Ben Ali
Prédécesseur Rachid Sfar
Successeur Nouri Zorgati
Ministre tunisien du Plan

(4 ans, 4 mois et 9 jours)
Président Habib Bourguiba
Premier ministre Mohamed Mzali
Rachid Sfar
Zine el-Abidine Ben Ali
Gouvernement Mzali
Sfar
Ben Ali
Prédécesseur Mansour Moalla
Successeur Mohamed Ghannouchi
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Gafsa, Tunisie
Date de décès
Nationalité tunisienne
Parti politique Parti socialiste destourien

Biographie

Jeunesse et études

Il étudie à l'université de Grenoble, où il obtient une licence[2].

Parcours professionnel

Il travaille en tant que secrétaire à l'ambassade de Tunisie à Rome de 1957 à 1960 puis en tant que conseiller à l'ambassade de Tunisie à Washington jusqu'en 1964[3]. Il devient ensuite maire de Gafsa (1966-1969) puis ambassadeur de Tunisie à Londres (1969-1972) et Bruxelles (1972-1978), puis directeur général de la coopération internationale au ministère des Affaires étrangères (1978-1979)[3]. Il dirige par ailleurs la compagnie aérienne Tunisair entre 1979 et 1980 puis intègre la Banque mondiale en tant que directeur exécutif entre 1980 et 1984[3].

Il occupe les fonctions de ministre du Plan entre le et le et des Finances entre le et le [4], dans un climat économique difficile causé par l'endettement que connaît alors le pays. Il remet ses portefeuilles à la suite d'un remaniement gouvernemental initié par le nouveau Premier ministre Zine el-Abidine Ben Ali.

Il est alors nommé gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, poste qu'il conserve lors de l'accession de Ben Ali à la présidence de la République tunisienne et ce jusqu'au . Il occupe alors brièvement la fonction de ministre des Affaires étrangères du 3 mars au . Il devient ensuite ambassadeur de Tunisie aux États-Unis le .

Au terme de ses responsabilités à Washington en 1994, il travaille dans le secteur privé, comme conseiller à Amen Bank et comme président du conseil d'administration de la Compagnie méditerranéenne d'assurances et de réassurances.

Vie privée

Ismaïl Khelil est marié et père d'une fille[3].

Notes et références

(ar) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en arabe intitulé « إسماعيل خليل » (voir la liste des auteurs).
  1. « Décès de Ismaïl Khelil », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  2. « M. Ismaïl Khelil : un diplomate spécialiste des finances », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « Khelil (Ismail) », dans Who's Who in the Arab World 2007-2008, Berlin, Walter de Gruyter, (ISBN 978-3-110-93004-7, lire en ligne), p. 481.
  4. Mounir Charfi, Les ministres de Bourguiba (1956-1987), Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives méditerranéennes », , 246 p. (ISBN 2-7384-0398-0), p. 174-175.
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