Ismaël

Ismaël (en hébreu : ישׁמעאל, Išma`e’l : « Dieu a entendu [ma demande] » ; en arabe : إسماعيل, Ismāʿīl) est un personnage de la Genèse et du Coran. Il est le premier fils d'Abraham dont la femme (et nièce) Sarah était stérile, et il est le demi-frère d'Isaac. Sa mère Agar, esclave de Pharaon, était la servante égyptienne de Sarah qui a elle-même suggéré cette union à Abraham. De manière générale, Ismaël est considéré[Par qui ?] comme l'ancêtre des Arabes ainsi que de la lignée menant au prophète de l’islam Mahomet.

Pour les articles homonymes, voir Saint Ismaël et Ismaël (homonymie).

(fr) Ismaël
(ar) إسماعيل
Ismaël et sa mère Agar dans le désert.
Peinture réalisée par François-Joseph Navez (1820).

ישׁמעאל

Ascendants
Abraham (père)
Agar (mère)
Descendants
Nebajoth
Kédar
Adbeel
Mibsam
Mischma
Duma
Massa
Hadad
Théma
Jethur
Naphisch
Kedma
Mahalath
Famille
Isaac
Zimran
Yokshan
Medan
Madian
Ishbak
Shouah

Origine du nom

En hébreu, ishma'-'êl signifie « Dieu entend (car l'Éternel t'a entendu [shama'] dans ton malheur) ». Cette addition des termes ishma avec êl signifie que l'auteur biblique souhaite identifier êl avec Yahvé/Dieu. Êl étant une divinité populaire dans le pays de Canaan, notamment vénérée par les tribus arabes[1].

Il peut être relié à l'onomastique Shumu’il, nom d'une confédération de tribus proto-bédouines des Šumu’il[2].

Ismaël dans la Bible et les traditions juive et chrétienne

Récit biblique

Abram accepte la proposition de Saraï qui, pour avoir un fils, lui donne son esclave égyptienne Agar comme femme[3]. Tombée enceinte, Agar méprise Saraï qui la maltraite en retour[4]. Agar fuit dans le désert où un ange la rassure et lui dit de rentrer et d'obéir à Saraï[5]. Il lui prédit une descendance nombreuse, lui dit d'appeler son fils « Ismaël » car Dieu a entendu sa souffrance[6] et précise que cet enfant sera un homme sauvage. Cette rencontre a lieu au puits Lakhaï-roï[7], entre Qadès (appelée aussi En-Mishpat, fontaine du Jugement[8], ou encore Qadesh-Barnéa identifié à Tell el-Qudeirat[9],[10],[11], et située dans le désert de Paran[12] ou désert de Sîn[13]) et Béréd (identifiée à la ville de Khalassa[14])[15]. Agar enfante Ismaël lorsqu' Abram a 86 ans[16].

Un jour, Dieu apparaît à Abram âgé de 99 ans[17] : « Je ferai avec toi une alliance, ton nom ne sera plus Abram, mais Abraham (Père des nations)[18] et ta femme ne s'appellera plus Saraï, mais Sarah (Reine des nations) des rois et des nations sortiront d'elle[19] ». « Des rois sortiront de toi[20], je te donnerai un fils avec ta femme Sarah, tu l'appelleras Isaac et j'établirai mon alliance avec lui et de lui naîtra une grande nation[21]. Vous devrez vous circoncire à l'âge de 8 jours, ce sera un signe d'alliance entre vous et moi[22]. Je vous donnerai le pays de Canaan en possession perpétuelle[23]. » Abraham s'inquiète du sort réservé à Ismaël : « Abraham dit au Seigneur : "Puisse Ismaël, à tes yeux, mériter de vivre !"[24] » « Le Seigneur répondit : ... À l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation[25]. J'établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t'enfantera à cette époque-ci de l'année prochaine[26]. »

Répudiation d'Agar et d'Ismaël, gravure de Gustave Doré, XIXe

Suivant le commandement de Dieu, Abraham procède à la circoncision sur lui-même, sur Ismaël âgé alors de 13 ans et sur tous les mâles de sa maisonnée[27].

Sarah donne finalement un fils à Abraham, appelé Isaac[28]. Alors qu'on fête le sevrage d'Isaac[29], Sarah surprend Ismaël se livrer à des railleries et en prend ombrage. Elle demande à Abraham de le chasser pour qu'Isaac n'ait pas à partager l'héritage avec son frère aîné[30]. Elle craignait également les ambitions d'Agar. Abraham en est contrarié[31] mais Dieu lui dit de toujours écouter la voix de Sarah car l'alliance passe par Isaac[32]. Alors Abraham chasse Ismaël et sa mère Agar[33].

Hagar offre de l'eau à son fils, Ismaël, dans le désert, C. Lock Eastlake, av. 1865

Agar et Ismaël, munis de pain et d'une outre d'eau qu'Abraham leur a donnés, errent dans le désert de Beer-Sheva[34]. Lorsque l'outre est vide, Agar dépose Ismaël sous un arbuste[35], puis s'en éloigne pour ne pas assister à sa mort et pleure[36]. Ensuite, Dieu qui a entendu la détresse de l'enfant fait voir à Agar un puits auquel elle remplit l'outre pour Ismaël[37]. Agar et Ismaël s'installent au désert de Paran ; Ismaël devient archer et Agar lui fait épouser une Égyptienne[38].

Lorsqu'Abraham meurt, Ismaël l'enterre avec Isaac. Ismaël a 12 fils[39],[40] et a aussi une fille appelée Basemath ou Mahalath qui se marie avec son cousin Ésaü, fils d'Isaac[41],[42]. Ismaël meurt à 137 ans[43].

Il n'est pas fait mention des femmes d'Ismaël dans les textes hébraïques, avant le Targoum Yonatan ben Uziel (XVIe siècle) vraisemblablement écrit sous pression de domination musulmane. On y décrit Ismaël ayant plusieurs femmes, une Moabite nommée Adishah (arabe : Aïcha) et une autre femme Peḳimah (arabe : Fatima) demeurent les plus populaires[44] ; le Sefer ha-Yashar (Wayera), nomme une seule femme égyptienne nommée Meribah ou Merisah. Après l'expulsion d'Agar, Abraham part pour visiter Ismaël mais ne le rencontre pas et Meribah, l'épouse d'Ismaël, l'accueille mal, ce qui mécontente Abraham. Puis, trois ans plus tard, il repart et Patuma, la nouvelle épouse d'Ismaël, lui offre l'hospitalité et se fait apprécier d'Abraham[45],[46]. Parmi ses petits-enfants, on observe des noms comme Machmad (Mohamed/Mahomet), Eli (Ali) et Omir (Omar)[réf. nécessaire]. Les noms de la famille d’Ismaël vont disparaître de la culture arabe[réf. nécessaire] jusqu'à l’avènement de l'islam dans la Péninsule arabique.

Interprétations

Des parallèles à l'histoire de Sarah proposant Agar à son époux peuvent être établis avec l'histoire biblique de Rachel, de Leah et leurs esclaves qui ont été offertes à Jacob.

Le texte de la Bible précise qu'Ismaël et ses descendants (Ismaélites) formeront une glorieuse nation mais que l’Alliance sera poursuivie avec Isaac, le fils de Sarah[47]. « Dieu dit : Certainement Sarah, ta femme, t'enfantera un fils ; tu l'appelleras du nom d'Isaac et j'établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui[48]. À l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation[49],[50]. » La Bible précise aussi qu'Ismaël est recueilli auprès de son peuple et que ses fils habitent depuis Havila jusqu'à Schur en face de l'Égypte, jusqu'à l'Assyrie et qu'il s'établit en présence de tous ses frères[51]. D'après Flavius Josèphe, les enfants d'Ismaël occupent tout le pays qui s'étend depuis l'Euphrate jusqu'à la mer Érythrée et qu'ils appellent Nabatène[52].

Quand on envisage la relation entre Ismaël et Isaac, on ne peut s’empêcher de faire le lien avec l’antagonisme entre Jacob et Ésaü. Fils aîné d’Isaac, Ésaü symbolise négativement la force physique dépourvue de compréhension. Sa volonté de tuer Jacob renforce cette image négative. Si la rivalité entre Ismaël et Isaac présente certains points communs avec celle existant entre Ésaü et Jacob, elle comporte aussi des différences importantes :

  • Ésaü est considéré comme un personnage négatif par les Midrashim et les commentaires rabbiniques pour lesquels le royaume d’Édom (Ésaü étant considéré comme l’ancêtre des Édomites) est identifié à l’Empire romain, ce qui fait d’Ésaü l’ennemi des Juifs ;
  • Ismaël, quant à lui, demeure imprégné d’une charge positive, même s’il ne porte pas l’Alliance. Une autre bénédiction lui sera donnée lorsque Dieu dit à Abraham qu’Ismaël formera une grande nation. Ismaël est certes le perdant de la rivalité qui l’oppose à Isaac, mais il ne subit pas du tout le sort manichéen d’Ésaü. D’ailleurs, « Ismaël » demeure un prénom juif populaire, et il y a plusieurs rabbins Ismaël dans la Michnah et le Talmud comme le Tanna Rabbi Ishmael ben Elisha au Ier siècle (ou plus tard comme rabbi (he) Ishmael HaCohen au XIXe siècle), mais aucun Ésaü[53].

Ismaël dans le Coran et la tradition islamique

La figure coranique d’Ismaël et celle transmise par la tradition musulmane peuvent être distinguées. En effet, Ismaël a fait l’objet d’une construction postérieure au texte coranique (et parfois en contradiction avec le Coran[54]) qui a permis d’inclure l’islam dans une famille de religion abrahamique, de religions-sœurs[55]. Pour Jacqueline Chabbi, « l’abrahamisme consensuel est à la mode » mais celle-ci évoque à ce propos des « discours fumeux[55]. » Cette construction provient, entre autres, du monde chiite[56].

Ismaël est, en effet, une figure coranique mineure[57], une « sorte de figurant, évanescent et sans envergure[55]. » Dès l’époque de la rédaction du Coran, une construction par étape est perceptible[55], même si la datation de ces différentes étapes ne fait pas toujours unanimité[58]. Pour Chabbi, la première figure d’Ismaël (période mecquoise) est un « prophète anonyme ». Tant le Coran reconnait Isaac et Jacob comme descendance d’Abraham (Ibrahim), Ismaël est avant tout présenté comme un juste. Chabbi se demande si la présence du nom d’Ismael dans le Coran n’est pas juste pour « faire nombre » et agrandir une liste de garants de la nouvelle religion, l’accumulation étant vue comme une confirmation[55]. Pierre Lory remarque que le Coran fait d’Isaac le fils annoncé d’Abraham et le premier « chaînon de sa descendance prophétique[58]. » La seconde figure (période médinoise) fait d’Ismaël le fils d’Abraham. Dans ce second temps, Ismaël est bien considéré comme un des deux fils d’Abraham. Mais le Coran ne rapporte pas le récit biblique. « La figure coranique d’Ismaël ne prend donc guère plus de consistance[55]. » Pour Pierre Lory, ce récit devait être connu de l’auditoire[58]. Enfin, la dernière figure apparaît dans un passage unique du Coran. Chabbi soupçonne celui-ci d’être un ajout tardif. Ismaël y est noté présent lors de la fondation de la Kaaba[55].

La figure musulmane d’Ismaël s’est construite sur des traditions postérieures au Coran. « La faiblesse de cet ancrage coranique n’a nullement été un handicap pour que la croyance construise une légende volubile et complexe à laquelle chaque génération a cru devoir apporter sa pierre[55]. » Par exemple, le désert évoqué par le texte biblique (Gn. XXI, 15-19) dans l’histoire d’Ismaël est celui de Beersheba, pas celui de la Mecque. La délocalisation vers la Mecque de ce récit ne se trouve que dans les « légendes postcoraniques[55]. » Ce déplacement du récit vers la Mecque est probablement lié au culte musulman qui perpétue cet épisode à la Mecque[54]. Ainsi, les récits bibliques et aggadique autour d’Ismaël ont été adaptés postérieurement au cadre coranique[58].

Fresque représentant Ibrahim prêt à sacrifier Ismaël, Chiraz (Iran).

Le sacrifice d’un des fils d’Abraham est un sujet particulièrement intéressant. Ainsi, le Coran (ni les hadîths)[54] ne précise pas le fils concerné. Un débat parmi les exégètes musulmans existe. Tabari considérait la thèse que ce soit Isaac comme plus sûre mais la majorité des commentateurs y voient Ismaël[58]. À ce propos, Ibn Arabi, étonnamment, cite Isaac comme « sacrifié » dans un ouvrage et Ismaël dans un autre[57]. L'absence de précision sur le nom de celui-ci dans le Coran pourrait signifier que ce sacrifice a une dimension différente de celui du récit biblique. En effet, dans le Coran, « Le sacrifice n’a pas de conséquences électives ; il n’est qu’un exemple de foi et de soumission à Dieu. Il n’existe nulle mention dans le Coran que les fils d’Abraham donneront naissance à des nations ou à des peuples différents[54]. » Pour Zakaria Rani, le passage d'Isaac à Ismaël serait lié à la réécriture de la généalogie arabe sous les Omeyyades et les Abbassides dans le cadre de tensions avec la Perse[54].

R. Dagorn remarque qu'avant le Coran, Ismaël est absent de l'onomastique arabe mais est uniquement présent dans l'épigraphique, ce qui montrerait que ce personnage était absent de la culture arabe préislamique et qu'il n'était encore qu'un élément extérieur, appartenant au judaïsme ou au christianisme[56]. Les traditions musulmanes sur Ismaël ont pour but de donner une légitimité abrahamique au rituel mecquois et de critiquer la théologie juive de la seule appartenance de cette religion à la descendance d’Abraham et à l’élection divine. Cette mise en avant de la figure d’Ismaël témoigne de la prise de distance entre l’islam naissant et la religion juive[58]. À l’inverse, le texte coranique n’insiste pas sur une descendance abrahamique, ni sur une éventuelle élection des Arabes[58]. Pour Rodinson, « Il faut donc renoncer à l'idée que les arabes se croyaient, avant l'islam, descendants d'Ismaël, fils d'Abraham. Si l'on se fonde sur les méthodes normales de l'histoire, on doit aussi renoncer à croire qu'ils en descendaient réellement[56]. »

Remarques

Eglise de St Ishmael dans le village de Saint Ishmael's (Pays de Galles)

Les descendants d’Ismaël sont appelés « Ismaélites » à ne pas confondre avec les « ismaéliens » qui sont les membres de l'ismaélisme, une branche du chiisme.

Jusqu'au début du XXe siècle, des Juifs portaient le prénom d'Ismaël, dont de nombreux rabbins : du tanna Rabbi Ishmael ben Elisha (Ier – IIe siècle) à Rabbi Ishmael Cohen ben Pin’has (1851-1929) mort lors du pogrom de Safed[59],[60].

Dans Moby-Dick, roman d'Herman Melville, le narrateur propose qu'on l'appelle Ishmaël (« Call me Ishmael »), en référence à celui contre qui tous les peuples se sont dressés et qui s'est dressé contre tous : ce personnage fuit la société humaine.

Le village de Saint Ishmael's se trouve au Pays de Galles.

Représentations

Agar et Ismaël sauvés par l'ange
Sebastiano Ricci, 1725-1730
Birmingham Museum of Art[61]

Notes et références

  1. Thomas Römer, Les 100 mots de la Bible, Paris/58-Clamecy, PUF, coll. « Les 100 mots... », , 128 p. (ISBN 978-2-7154-0144-0)
  2. (de) Ernst Axel Knauf, Ismael : Untersuchungen zur Geschichte Palästinas und Nordarabiens im 1. Jahrtausend v. Chr, O. Harrassowitz, , p. 45.
  3. Gn 16,1-3.
  4. Gn 16,4-6.
  5. Gn 16,6-9.
  6. Gn 16,10-11.
  7. En hébreu « au vivant qui me voit ».
  8. Genèse 14,7.
  9. Deutéronome 1,19.
  10. Deutéronome 2,14.
  11. Josué 14,6.
  12. Nombres 13,26.
  13. Nombres 20,1.
  14. Targum de Jérusalem, traduction française de R. LeDéaut et J. Robert, édition du Cerf.
  15. Gn 16,13-14.
  16. Gn 16,15-16
  17. Gn 17,1.
  18. Gn 17,4-5.
  19. Gn 17,15-16.
  20. Gn 17,6.
  21. Gn 17,19.
  22. Gn 17,10-14.
  23. Gn 17,8.
  24. Gen. 17:18
  25. Gn 17,20.
  26. Gn 17,21.
  27. Gen. 17:25-27
  28. Gn 21,1-7.
  29. Gn 21,8.
  30. Gn 21,9-10.
  31. Gn 21,11.
  32. Gn 21,12.
  33. Gn 21,1-21.
  34. Gn 21,14.
  35. Gn 21,15.
  36. Gn 21,16.
  37. Gn 21,19.
  38. Gn 21,20-21.
  39. Gn 25,13-15.
  40. 1Ch 1,29-31.
  41. Gn 28,9.
  42. Gn 36,3.
  43. Genèse 25,17.
  44. « Ismaël, Ismaël », sur mb-soft.com (consulté le ).
  45. Midrash Sepher Hayashar sur la Genèse, édition Lazarus Goldschmidt, Berlin, 1923, pages 70 à 72.
  46. Midrash Pirqé de-Rabbi Éliézer, chapitre 30.
  47. Genèse 17,19-20.
  48. Genèse 17,19.
  49. Genèse 17,20.
  50. Mondo World, « ISAAC ET ISMAËL - Ancien Testament, ép.10 - VF », (consulté le ).
  51. Genèse 25,18.
  52. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, livre 1, XII:4.
  53. « 'I' comme 'Ismaël' », sur CCLJ - Centre communautaire laïc juif David Susskind, (consulté le ).
  54. Zakaria Rhani, « Les récits abrahamiques dans les traditions judaïque et islamique », Archives de sciences sociales des religions, no 142, (ISSN 0335-5985, DOI 10.4000/assr.13833, lire en ligne, consulté le )
  55. CHABBI Jacqueline, Le Coran décrypté. Figures bibliques en Arabie, la rumeur de Dieu, Paris, Fayard, « Bibliothèque de culture religieuse », 2008, p. 53-58.
  56. Guy Monnot, « R. Dagorn. La geste d’Ismaël d’après l’onomastique et la tradition arabes », Revue de l'histoire des religions, vol. 200, no 4, , p. 440–441 (lire en ligne, consulté le )
  57. Pierre Lory, « Conférence de M. Pierre Lory : La figure d'Abraham dans les commentaires mystiques du Coran », Annuaires de l'École pratique des hautes études, vol. 113, no 109, , p. 291–294 (lire en ligne, consulté le )
  58. Pierre Lory, "Isaac et Ismael", dans Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, Paris, 2008.
  59. Victor Malka, Les Sages du judaïsme. Vie et enseignements, Editions du Seuil, , 303 p. (ISBN 978-2-02-128473-7, lire en ligne)
  60. Rav Binyamin Wattenberg, « Techouvot - Prénom ISMAËL », sur www.techouvot.com, (consulté le )
  61. Musée de Birmingham

Articles connexes

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