Ismaël Lô

Ismaël Lô, né le à Dogondoutchi (Niger), est un chanteur, auteur-compositeur-interprète et musicien sénégalais.

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Ismaël Lô
Ismaël Lô à Santa Cruz de Tenerife le .
Informations générales
Nom de naissance Ismaël Lô
Naissance
Dogondoutchi, Niger (Afrique-Occidentale française)
Activité principale Chanteur, auteur-compositeur-interprète, musicien
Genre musical Afro-pop, mbalax, world music
Instruments Guitare, harmonica
Années actives Depuis les années 1970
Labels Barclay

Biographie

Son enfance

Née en 1956 au Niger où son père sénégalais est alors en poste et d'une mère d'origine nigérienne, Ismaël Lô grandit à Rufisque près de Dakar après le retour de la famille au Sénégal. Élevé dans une famille où la musique n'est pas reconnue comme une activité professionnelle, Ismaël Lô prend le temps de fabriquer des guitares et d'en jouer avec ses cousins.

Sa formation

À la mort de son père en 1970, Ismaël Lô passe deux ans à l'Institut des arts de Dakar où il perfectionne ses connaissances en peinture artistique.

Ses débuts dans la musique

Parallèlement, il entame une carrière de chanteur après avoir été repéré lors d'une émission de télévision.

Il accède rapidement à une notoriété importante, et rejoint le groupe Super Diamono.

En 1984, Ismaël Lo se sépare du groupe et il enregistre 5 albums jusqu'en 1988. Plus folk, plus soul que la variété courante, il apporte un son nouveau sans oublier des textes parfois politiques.

Il est accompagné du vieux Faye, guitariste lead et arrangeur, qui en musicien féru de jazz, personnalise sa musique et met en valeur les qualités artistiques d'Ismaël Lô.

En 1988, il compose la musique du film Camp de Thiaroye, sous le nom d'Ismaila Lo. Il joue dans le film (le joueur d'harmonica) et jouera encore dans un court métrage de Idrissa Ouedraogo, Afrique, mon Afrique (1995, dont il composera aussi la musique), et dans Tableau ferraille, de Moussa Sene Absa (1996). Il continue jusqu'à ce jour à composer pour le cinéma[1].

En 1990, sa carrière prend un nouvel élan. Il signe chez Barclay et sort un 6e album solo, « Ismaël Lô » avec le titre Tajabone repris notamment dans la bande originale du film Tout sur ma mère de Pedro Almodóvar. Son tube Dibi Dibi Rek, sur l'album Iso en 1994, et son harmonica lui vaudra le surnom du « Bob Dylan africain »[2].

En 1996, Ismaël Lô publie la compilation Jammu Africa[3] dans laquelle il reprend des titres de ses précédents albums, dont son succès de 1991, la chanson Tajabone. L'album contient, en outre, une chanson en duo avec Marianne Faithfull, Without Blame. Réédité en 2003, il y ajoute deux titres en français  L'amour a tous les droits et Faut qu'on s'aime , réalisées par Calogero[4].

En 2002, il est fait chevalier de la Légion d'honneur en France[5].

Discographie

Disque Année Commentaire
Super Diamono Super Diamono : Omar Pene, Ismaël Lô[Quoi ?]
L'homme Orchestre, Gor Sayina, Label Syllart Records 1981
Ismaël Lô, Label Syllart Records 1991
Diawar, Label Syllart Records 1994
Iso 1994
Natt, Label Syllart Records 1996
Jammu Africa 1996 Meilleur artiste ouest-africain et africain, meilleur clip vidéo aux Kora Awards 1996
Tajabone 1996 Utilisé dans la bande-on du film Tout sur ma mère de Pedro Almodóvar
Dabah 2002
Martina 2003 Participation au groupe Africando : il chante « Lote Lô »
Sénégal 2006

Sa chanson Baykat apparait plusieurs fois dans la série française Foudre.

Récompenses

Notes et références

  1. (en) « Ismael Lo », sur IMDB (consulté le )
  2. Christophe, « Ismaël Lo : Le “Bob Dylan” africain », Musiculture, (lire en ligne)
  3. « Ismaël Lo Jammu Africa (Sankara/Mercury) - Chronique », sur lesinrocks.com, Les Inrockuptibles, (consulté le )
  4. (en) Jammu Africa sur Discogs
  5. Ismaël Lô chevalier de la Légion d'honneur, Afrik.com
  6. « Lauréats 1997 », sur Koraawards.com (consulté le ).
  7. « Afrique du Sud/Musique : Kora Awards 2008, Mbaye Nder, Black Diamond, Fallou Dieng et Pape Diouf nominés ! », sur Gaboneco, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Thomas Sotinel, « La légende du Rail Band de Bamako. Avec le Sénégalais Ismaël Lo, l'orchestre malien a été la révélation du Festival des musiques métisses d'Angoulême », Le Monde, [lire en ligne]
  • Véronique Mortaigne, « Ismaël Lô, force tranquille de la chanson africaine », Le Monde, [lire en ligne]
  • Véronique Mortaigne, « Dakar la métisse secoue Toulouse », Le Monde,
  • Patrick Labesse, « L'Afrique d'Ismaël Lo », Le Monde, [lire en ligne]

Articles connexes

Liens externes

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