It from Qubit

Le projet It from Qubit (IfQ) réunit plusieurs fois par an, sur plusieurs sites géographiques en parallèle, des centaines de chercheurs dans une organisation transdisciplinaire internationale. Ces chercheurs sont pour la plupart physiciens et/ou informaticiens spécialisés dans ou intéressés par la physique quantique[1].

Pour les articles homonymes, voir IFQ.

Le it représente l'espace-temps des physiciens. Le qubit représente la plus petite quantité d'information quantique (C'est l'analogue quantique du bit de l'informatique).

L'objectif du projet est de réfléchir à de nouvelles idées relatives à la définition d'un théorie quantique de la gravitation compatible avec la physique quantique et avec la relativité générale.

La première fois que l'expression "It from qubit" est apparue en 2000, dans l'article de Paola Zizzi intitulé "Quantum Computation vers Quantum Gravity", arxiv.org. gr-qc / 0008049. et a été présenté comme une contribution à ICMP 2000, Londres, Angleterre, 17-22 juillet. 2000. L'article a été publié en 2001 dans Gen. Rel. Grav., 33 (2001) 1305-1318.


Historique

Genèse du nom

Dans les années 1990, le physicien John Wheeler a émis l'idée qui s'est rapidement popularisée selon laquelle l'univers serait construit à partir d'informations. Le concept de It from bit était né. Pour ce chercheur la physique est décrite au niveau le plus fondamental à partir d'information binaire : le bit. Vingt ans plus tard, avec l'avancée de l'informatique quantique qui a proposé le concept de Qubit l'idée originelle s'est translatée vers la notion de It from Qubit[2].

Session IfQ juillet 2016

La session It from Qbit "IfQ" qui s'est déroulée à l'institut Perimeter de physique théorique, situé à Waterloo (Canada), en a accueilli 200 participants environ. Ils ont animés six sessions en parallèle dans plusieurs universités.

Les axes de recherche

Les travaux portent sur[3] :

Soutiens et mécénats

  • La Fondation Simons, organisme privé qui soutient la recherche scientifique, finance une collaboration de chercheurs[4].

Critiques

Quelques chercheurs sceptiques font remarquer que « le projet repose sur des fondements irréalistes ». Comme un axe de recherche privilégie l'hypothèse d'un « tableau simplifié plus facile à manipuler et sur lequel il sera toujours temps de greffer de la complexité une fois la compréhension acquise », d'autres évoquent l'impossibilité de valider ce modèle simplifié pour décrire le fonctionnement de l'univers réel.

Notes et références

Références

  1. Clara Moskowitz, « à la poursuite de l'espace-temps quantique », Pour la Science, no 475, , p. 21 à 26 (lire en ligne, consulté le )
  2. PLS mai 2017
  3. Clara Moskowitz, « L'essence quantique de l'espace-temps », Hors série Pour la Science, no 97, (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « It from Qubit: People », sur Simons Foundation (consulté le )

Voir aussi

  • Juan Martín Maldacena, « La gravité est-elle une illusion ? », Dossier de Pour la Science, no 83, .
  • Pierre Binétruy, « Au-delà de la relativité générale: Une théorie quantique de la gravitation est nécessaire », Pour la Science, no 457, .

Articles connexes

Liens Externes

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