Jack Warner (homme politique)
Jack Warner, né Austin Warner le à Rio Claro (Trinité-et-Tobago), est un homme politique, un homme d'affaires et un administrateur sportif trinidadien.
Ne doit pas être confondu avec Jack Warner, producteur de cinéma canadien
Membre de la Chambre des représentants de Trinité-et-Tobago | |
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Vice-président (d) Fédération internationale de football association | |
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Président du conseil d'administration Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes | |
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Joaquín Soria Terrazas (en) Alfredo Hawit (en) | |
Membre (d) Conseil de la FIFA | |
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Secrétaire général Fédération de Trinité-et-Tobago de football | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Jack Austin Warner |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Enfants |
Parti politique |
Parti libéral indépendant (en) |
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Sport | |
Condamné pour |
Fraude () |
Biographie
Diplômé de l'université des Indes occidentales (UWI) à Saint Augustine, il enseigne au North Eastern College à partir de 1971. Il est maître de conférences en histoire à l'école Polytechnique de Trinité-et-Tobago de 1972 à 1993.
Football
Impliqué dans le milieu du football de son pays dès les années 1960, il devient secrétaire de la Fédération de Trinité-et-Tobago de football (FFTT) en 1973. En 1990, il devient président de l'Union caribéenne de football. Il démissionne alors de son poste à la FFTT, mais obtient un poste de conseiller spécial.
En 1983, il devient vice-président de la CONCACAF et membre du comité exécutif de la FIFA. En 1990, il est élu président de la CONCACAF à la place de Joaquín Soria Terrazas[1]. En 1997, il devient vice-président de la FIFA.
En 1996, il fonde le Joe Public Football Club.
Allégations de corruption
En 2011, il démissionne de ses postes de président de la CONCACAF et de vice-président de la FIFA en raison des allégations de corruption à son encontre[2],[3].
Le , il est arrêté à Zurich par la police suisse avec huit autres membres du comité exécutif de la FIFA à la demande des États-Unis. Accusé de fraude, de racket et de blanchiment d'argent, il devrait être extradé aux États-Unis[4]. On lui reproche notamment d'avoir touché des pots-de-vin lors de l'attribution de la coupe du monde de 1998[5]. Il est placé en garde à vue durant 24 heures après s'être présenté volontairement le 28 devant les services antifraude de la police locale. Il est libéré après le versement d'une caution d'environ 400 000 dollars[6].
Le , le comité d’éthique de la FIFA bannit Jack Warner à vie de toute activité liée au football à la suite de ces allégations de corruption[7].
Politique
Chef du Congrès national uni (UNC) en 2007, il conduit ce parti lors des élections de la même année et est élu député. En 2010, l'UNC s'allie à d'autres partis et cette coalition remporte les élections. Warner est nommé ministre du Travail et des Transports dans le gouvernement de Kamla Persad-Bissessar.
En , il démissionne du gouvernement, de son poste de président de l'UNC et de son siège de député[8]. Il fonde un nouveau parti, le Parti libéral indépendant, et est réélu.
Références
- (en) « James Elected 2nd VP», Trinidad & Tobago Football History,
- (en) «Fifa vice-president Jack Warner resigns», BBC,
- «FIFA: une année qui fera date», Le Républicain lorrain,
- (en) «FIFA Inquiry Yields Indictments; U.S. Officials Vow to Pursue More», The New York Times,
- «Des pots-de-vin pour l'attribution du Mondial 1998?», L'Équipe,
- «Un ancien président de la CONCACAF s'en prend aux États-Unis», La Presse,
- Rob Harris / AP, « FIFA bans Jack Warner From Soccer for Life Over Bribery » (consulté le )
- (en) «Jack's Resignation Letter... quits as Minister, Chairman, and MP», Trinidad Express,
Voir aussi
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