Jacques-Alexis Jacquemin

Jacques-Alexis Jacquemin, né le à Nancy et mort le , est un homme d'Église français, évêque de Saint-Dié de 1823 à 1830.

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Jacques-Alexis Jacquemin

Mgr Jacquemin, évêque de Saint-Dié
Biographie
Naissance
à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Ordination sacerdotale
Décès
à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale par Mgr Hyacinthe-Louis de Quélen
Dernier titre ou fonction Évêque de Saint-Dié
Évêque de Saint-Dié

.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Jeunesse et formation

Jacques-Alexis Jacquemin, fils de Jacques Jacquemin, maître-perruquier et de Marguerite Thouvenin, est né le sur la paroisse Saint-Epvre à Nancy. D'abord enclin à entrer chez les Carmes déchaussés, il renonce à son projet et poursuit ses études de théologie à la Sorbonne, avec l'aide de son frère Jean-Baptiste, prêtre et précepteur des enfants du Comte de Custine à Paris. Il est ensuite nommé maître de conférence de philosophie au Séminaire de Saint-Nicolas-du Chardonnet. Après la mort de son frère, il revient à Nancy et y achève ses études de théologie.

Il est ordonné prêtre à Toul le et devient vicaire et chapelain à Saint-Epvre, sa paroisse natale.

En 1778, il est promu docteur en théologie et devient professeur de théologie à l'Université de Nancy.

Exil et retour en Lorraine

Au début de la Révolution, il intervient pendant un temps dans l'administration communale de Nancy puis se retire de la vie politique en 1790. Il refuse alors de prêter serment à la Constitution civile du clergé et se retire de la vie publique, s'exilant à partir de 1792 à Deux-Ponts puis Trêves, Heidelberg, Munich et Salzbourg. Il revient en 1795 à Nancy en qualité de Vicaire général de Mgrde La Fare, resté en exil à Vienne et y mène une activité semi-clandestine en restant fidèle à son évêque qui refuse de démissionner.

À l'époque du Concordat, en opposition avec Mgr d'Osmond, nouvel évêque de Nancy, il ne prend pas part à la nouvelle organisation du diocèse de Nancy mais occupe à partir de un poste de professeur de philosophie au lycée de Nancy. En 1816, il devient secrétaire de Mgr de La Fare devenu aumônier de Madame la duchesse d'Angoulème et adjoint au Grand Aumônier pour les affaires ecclésiastiques.

En , il retourne à son poste d'enseignement au Collège royal de Nancy jusqu'en 1823.

Évêque de Saint-Dié

En 1823, les abbés de Moussac et Lallart de Lebucquière ayant refusé successivement l'évêché de Saint-Dié, le roi y nomma le l'abbé Jacquemin - nomination approuvée par Rome - qui fut sacré évêque à Paris le par Mgr de Quélen, archevêque de Paris en l'église Saint-Séverin. Les assistants étaient l'archevêque d'Arles et l'évêque de Soissons.

Dans son nouveau diocèse, érigé de nouveau après maintes vicissitudes après avoir été intégré à celui de Nancy, le nouvel évêque doit établir un chapitre, un séminaire à Richardville, deux petits séminaires à Sénaïde et à Chatel-sur-Moselle et une nouvelle administration diocésaine.

En 1830, des infirmités le conduisent à présenter sa démission. Il se retire à Nancy. Charles X le distingue en le nommant chanoine-évêque du Chapitre de Saint-Denis. Il meurt le et est inhumé dans la chapelle du grand séminaire de Saint-Dié qu'il avait fondé, auprès de l'autel de la Vierge. Le , ses restes sont transférés dans le caveau des évêques de la Cathédrale de Saint-Dié[1], en raison des travaux du séminaire.

Distinctions

Blason

De gueules à la statue de Saint Jacques le Mineur d'argent, soutenue d'une champagne du même chargée des initiales S. J. Min. de sable. Pas de devise.

Notes et références

  1. « Saint-Dié-des-Vosges. Les restes d’un évêque du XIXe siècle transférés en la cathédrale de Saint-Dié », sur www.vosgesmatin.fr (consulté le )
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Sources

  • Mangenot (l'Abbé Eugène), Monseigneur Jacquemin, évêque de Saint-Dié, 1750-1832, Nancy, 1892
  • L'ami de la religion, journal ecclésiastique, politique et littéraire, Tome 72, Librairie ecclésiastique Le Clere, Paris, 1832.

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