Jacques-Antoine Kosciusko-Morizet

Jacques-Antoine Kosciusko-Morizet (né en 1943) est un entrepreneur français.

Ne doit pas être confondu avec Jacques Kosciusko-Morizet.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Kosciusko-Morizet.

Jacques-Antoine Kosciusko-Morizet
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Massachusetts Institute of Technology
École nationale des langues orientales vivantes (d)
École polytechnique (depuis )
École nationale de l'aviation civile (depuis )
Institut d'études politiques de Paris (jusqu'en )
Activités
Père
Mère
Marianne Françoise Morizet (d)
Fratrie
Parentèle

Biographie

Famille

Jacques-Antoine Kosciusko-Morizet est né le , de Jacques Kosciusko-Morizet[1] (1913-1994), résistant, professeur d'université, diplomate et homme politique, et de Mariane Morizet (1914-2002), elle-même fille d'André Morizet (1876-1942), homme politique, sénateur et maire de Boulogne-Billancourt. Il est le frère de François Kosciusko-Morizet[2] (1940-2015), ingénieur des ponts et chaussées et homme politique ; il est aussi l'oncle de Nathalie Kosciusko-Morizet (1973), femme politique, députée et ministre, et de Pierre Kosciusko-Morizet (1977), entrepreneur Internet et cofondateur du site PriceMinister.

Carrière

Il est ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1963)[3],[4], diplômé de l'École nationale de l'aviation civile (promotion 1966)[5] et de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1968)[6], diplômé de russe de l'École nationale des langues orientales vivantes, et titulaire d'un master en aéronautique du Massachusetts Institute of Technology[7].

Après deux ans au secrétariat général de l'aviation civile, il rejoint le Crédit lyonnais[8].

En 1973, il fait paraître un essai polémique sur l'École polytechnique, La Mafia polytechnicienne[9], dont Robert Fossaert fait remarquer qu'il est paru quelques mois après un autre ouvrage critique des grandes écoles, L'Énarchie[10].

En 1975, alors banquier, il fait paraître avec Jean Peyrelevade La Mort du dollar, qui, selon Alfred Sauvy, « mêle à de fortes considérations des anathèmes et exorcismes pour poujadistes des années 50 »[11]. Il mène par la suite une carrière de négociateur[8].

En 1983, il devient délégué au Commerce extérieur[2][Où ?].

Ouvrages

Références

  1. BNF 11909997.
  2. « M. Jacques Kosciusko-Morizet est nommé délégué au commerce extérieur », sur lemonde.fr, .
  3. « Fiche de Jacques Kosciusko-Morizet », sur le site de l'Association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (l'AX), Paris (consulté le ) ; y est notamment indiqué le grade de Jacques Kosciusko-Morizet dans la fonction publique : « ingénieur en chef des ponts et chaussées retraité ».
  4. Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l'onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Koscziusko » (bien noter que l’orthographe de son nom a été ultérieurement modifiée et qu'elle est toujours stockée sous son ancienne forme dans la base de la BCX), résultat obtenu : « Koscziusko, Jacques Antoine (X 1963) ».
  5. « M. Jacques Kosciusko Morizet », sur alumni.enac.fr.
  6. « Jacques Kosciusko-Morizet », sur sciences-po.asso.fr.
  7. « Jacques Kosciusko-Morizet », sur lesbiographies.com.
  8. Michel Boyer, « L'intimation au voyage », sur lemonde.fr, .
  9. Michel Heurteaux, « Fonctionnaires de père en fils », sur lemonde.fr, .
  10. « Réformer l'ENA ? Chiche... », sur macrosociologie.com.
  11. Alfred Sauvy, « Les notes de lecture », sur lemonde.fr, .

Voir aussi

Liens externes

Article connexe

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