Jacques-Antoine Priqueler
Noble et officier de la garde du Roi, Jacques-Antoine Priqueler est né le à Champagney (Haute-Saône) et mort le à Vesoul (Haute-Saône).
Naissance | |
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Décès |
(à 48 ans) Vesoul |
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Biographie
Fils posthume de Jean-Baptiste Priqueler (1696-1752), lieutenant de cavalerie au régiment de Rosen-Allemand, et de Marie-Thérèse Gobel, fille du procureur fiscal de Thann et sœur du futur évêque de Paris Jean-Baptiste Gobel. Il entre en 1771 dans les gardes du corps du roi, dont il est renvoyé le avant d'être intégré dans la Gendarmerie nationale en 1793 d'abord à Delémont[1]. Le 15 mai 1795, il est nommé à la tête de la première compagnie, remplaçant ainsi le capitaine Bouchelier parti en retraite. Il s'installe alors à Porrentruy (dans l'ancien département du Mont-Terrible annexé par la Suisse le ) où il devient le chef de tous les gendarmes du département. Après l'annexion, malgré la recommandation de Théodore Liomin, il est remplacé par son neveu Joseph-Antoine Rengger[2].
Il fréquentait les milieux avancés de Paris et fut proche de la Société des amis des Noirs[2], un groupe humaniste, initié en Angleterre. Ainsi il put informer les habitants de Champagney du sort réservé aux esclaves. Cela donna lieu à l'article 29 de leur cahier de doléances connu sous le nom de vœu de Champagney adressé le au roi Louis XVI afin de demander que soit mis fin à l'esclavage.
Pour rappeler ces événements, la Maison de la Négritude ouvre à Champagney en 1971.
Notes et références
- « Les personnages célèbres », champagney.fr (consulté le )
- Emma Chatelain, « Priqueler, Antoine (1753-?) », Dictionnaire du Jura, (consulté le )
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