Jacques Dufourcq

Jacques Dufourcq, né le à Salies-de-Béarn et mort le dans la même ville, est un joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France au poste de troisième ligne aile[1]. Dufourcq est l'international numéro 7 dans l'histoire du l'histoire du XV de France.

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Jacques Duffourcq
Jacques Duffourcq en décembre 1905 (SBUC).
Fiche d'identité
Naissance
à Salies-de-Béarn (France)
Décès
à Salies-de-Béarn (France)
Taille 1,73 m (5′ 8″)
Poste Troisième ligne aile
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1901-?
 ?
 ?		Stade bordelais
Bordeaux EC
Section paloise		? (?)
 ? (?)
 ? (?)
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1906-1908 France4 (0)

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 8 juillet 2013.

En effet, le Docteur Jacques Dufourcq dispute le tout premier match officiel de l'histoire du XV de France, le 1er janvier 1906, face aux All Blacks, alors en tournée européenne[2],[3]. Troisième-ligne de formation, Dufourcq occupe également le poste de deuxième ligne.

Jacques Dufourcq est également titualire lors du match où l'équipe de France inaugure sa première tenue tricolore (maillot bleu, culotte blanche et bas rouges).

Duffourcq fut maire de sa ville natale Salies-de-Béarn.

Biographie

Fils de Henri Dufourcq, pharmacien de Salies-de-Béarn, le jeune Dufourcq se destine à une carrière dans la médecine[4].

Jacques Dufourcq découvre le rugby et la barette avec les Coquelicots de Pau du Lycée de Pau avec Hélier Thil[5]. Il se rend ensuite à Bordeaux dans le cadre de ses études de médecine[6]. Il joue en club au Stade bordelais à partir de 1901[7] (où il retrouve Hélier Thil[8]), au BEC et à la Section paloise.

L'équipe de France de rugby face à la Nouvelle-Zélande, en janvier 1906

Jacques Dufourcq dispute le premier match officiel du XV de France USFSA a lieu le 1er janvier 1906, face aux Originals (les futurs All Blacks de Nouvelle-Zélande) alors en tournée européenne[2]. Ce match, arbitré par Louis Dedet, est disputé au Parc des Princes devant 3 000 spectateurs et se termine par une victoire des Néo-Zélandais par 38 à 8[9],[10]. Le capitaine Henri Amand a l'honneur d'être le premier capé du rugby français[11]. Cette équipe comporte aussi un Anglais, William Crichton ainsi qu'un Américain, Allan Muhr[3].

Le premier match de l'équipe de France de rugby face à la Nouvelle-Zélande, en janvier 1906 au Parc des Princes à Paris.

Le 22 mars, l'équipe de France, qui inaugure sa première tenue tricolore (maillot bleu, culotte blanche et bas rouges), rencontre l'Angleterre au Parc des Princes et perd 8 à 35. Ce résultat honorable conduit les Anglais à jouer un match annuel contre le XV de France, ils sont imités un an plus tard par les Gallois puis par les Irlandais[12].

Jacques Duffourcq joue trois test matchs le contre l'équipe d'Angleterre, ce fut aussi le deuxième match international du XV de France, puis le contre l'Angleterre, et enfin le contre le pays de Galles.

Il exerce la profession de médecin à Salies-de-Béarn[13]. Il revient à Salies en 1908[14].

Revenu à la Section Paloise, Dufourcq dispute le match inaugural du Stade de la Croix du Prince.

Duffourcq fut le fondateur du Stade Salisien en 1906[15],[16].

Palmarès
  • 4 sélections en équipe de France
  • Sélections par année : 2 en 1906, 1 en 1907, 1 en 1908
  • Quatre titres nationaux de 1904 à 1907 avec le Stade bordelais [17]

Matchs internationaux
# Date Lieu Adversaire Résultat Points marqués Competition
1.Parc des Princes (Paris) Nouvelle-Zélande 8-380 pointTest match
2.Parc des Princes (Paris) Angleterre 8-350 pointTest match
3.Athletic Ground (Londres) Angleterre 13-410 pointTest match
4.Cardiff Arms Park (Cardiff) Pays de Galles 4-360 pointTest match

Notes et références
  1. Denis Lalanne, Ce bleu des maillots et des guerres, (La Table Ronde) réédition numérique FeniXX, (ISBN 978-2-7103-9878-3, lire en ligne)
  2. (fr) Compte rendu France Nouvelle-Zélande de 1906 sur ffr.fr. Consulté le 31 juillet 2009.
  3. (en) Julien Bonnefoy, Histoires insolites du rugby, City Edition, (ISBN 978-2-8246-3262-9, lire en ligne)
  4. « Deuil », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
  5. « Les Coquelicots », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
  6. Denis Lalanne, Ce bleu des maillots et des guerres, (La Table Ronde) réédition numérique FeniXX, (ISBN 978-2-7103-9878-3, lire en ligne)
  7. « Le Stade bordelais à Paris », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
  8. Jean-Paul Callède, Histoire du sport en France: Du Stade Bordelais au SBUC (1889-1939), Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, (ISBN 978-2-85892-572-8, lire en ligne)
  9. (en) « France - Nouvelle-Zélande de janvier 1906 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur irb.com (consulté le ).
  10. «  : « Pouvons-nous compter sur vous ? » »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rugby-nomades.qc.ca (consulté le ).
  11. « Amand, Henri 1er de France »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rugby-nomades.qc.ca (consulté le ).
  12. H. Garcia 2005, p. 8.
  13. « Jacques Dufourcq », sur Gallica, L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports, (consulté le )
  14. « Les toulousains à Bordeaux », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
  15. « Stade Salisien », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
  16. « Cinquantenaire du Stade Salisien », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne)
  17. « L'Historique », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )

Liens externes
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