Jacques Fayolle

Jacques Fayolle, né le , est un professeur d'université en informatique, directeur de l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne et président de la CDEFI.

Jacques Fayolle
Fonctions
Président de la CDEFI
Directeur de l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne
Biographie
Naissance
Activité
Autres informations
A travaillé pour

Biographie

Il obtient un doctorat en algorithmique du traitement des images en 1996, à l'Université Jean-Monnet-Saint-Étienne[1].

Il est ensuite enseignant-chercheur à l'Université de Saint-Etienne. Il crée une équipe de recherche intitulée Satin (Systèmes adaptatif pour les télécoms et interfaces numériques) qu'il dirige de 2003 à 2011.

En 2007, il obtient une HDR.

De 2003 à 2008, il est directeur adjoint de l’Istase (Institut supérieur des techniques avancées de Saint-Étienne), alors dirigé par Gérard Novel. En 2008, lorsque l'Istase est transformé en Télécom Saint-Étienne, école d'ingénieur autonome, Jacques Fayolle devient directeur adjoint de cette école dont le directeur est alors Laurent Carraro[2].

Il obtient la labellisation des équipes stéphanoises au titre de l'Institut Carnot Télécom et société numérique en 2011.

En septembre 2011, il devient vice-président du conseil d'administration de Numelink, cluster d'excellence des entreprises du numérique de la région Rhône-Alpes (devenu Digital League en 2017)[3].

De mai 2012 à avril 2022, il est directeur de Télécom Saint-Étienne[4]. A partir de 2019, il préside la Fondation Learning Lab Network[5].

Il est élu vice-président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs en avril 2016[6]. Il en devient le président, d'abord à titre intérimaire en mars 2019, puis pour un mandat de 2 ans en juin 2019[7] et est réélu en juin 2021.

Il est nommé directeur de l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne à compter du [8].

Opinions exprimées sur les écoles d'ingénieurs

« A la présidence de la Cdefi, il défend le modèle d’écoles d’ingénieurs à la française qui sont des start up de l’enseignement supérieur, très innovantes et performantes »[2]. Il est préoccupé par les conséquences des modifications du baccalauréat sur le recrutement des ingénieurs ; il souhaite accroître l'ouverture internationale des écoles, ainsi que l'accès des femmes sans toutefois créer des quotas[9].

Il exprime clairement la nécessité que les écoles d'ingénieurs retrouvent des moyens pour orienter leur recherche[10].

Vie privée

Il est marié et père de 2 enfants[2].

Notes et références

  • Portail des grandes écoles
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.