Jacques Hupin

Jacques Hupin est un peintre français[1], actif au milieu du XVIIe siècle.

Jacques Hupin
Biographie
Activité
Période d'activité
XVIIe siècle

On ne sait pratiquement rien sur cet artiste[2], la seule mention d'archives découverte par Jacques Bousquet dans les Stati d'amine[3] est que Jacques Hupin était à Rome en 1649.

Thématique et style

  • Les tableaux connus de Hupin représentent des pièces d'orfèvreries posées sur un entablement recouvert de lourds tapis à fond rouge. Sa matière grasse s'accorde parfaitement pour représenter les étoffes de ces tapis. Sa thématique le rapproche de Meiffren Conte et des peintres actifs à Bergame comme Baschenis ou Bettera. Il se rapproche aussi d'un maître anonyme italien surnommé le Maître au tapis.

Œuvres signées

L'ordre de cette liste est par format :

  • Tapis, vases d'argent et bijoux, huile sur toile, 87 par 128,5, Caen, musée des beaux-arts[4], don par Madame la Baronne de Montaran en 1858[5].
  • Nature morte au tapis et à l'orfèvrerie, huile sur toile, 91 par 123, vente publique. Ce tableau est une autre version d'une œuvre non signée, conservée à Auxerre musée Leblanc-Duvenoy, faisant pendant d'un tableau signé, voir ci-dessus.
  • Pièces d'orfèvrerie, huile sur toile, 90 par 120, Auxerre, musée Leblanc-Duvernoy.
  • Pièces d'orfèvrerie, huile sur toile, 93 par 124, collection particulière, France, tableau reproduit dans le livre de Monsieur Faré page 239.
  • Vanité, huile sur toile, 95 par 120, collection particulière, Paris, Faré page 241.
  • Nature morte avec des pièces d'orfèvrerie, huile sur panneau, 96 par 128, vente publique.
  • Nature morte aux tapis et pièces d'orfèvrerie, 100 par 136, tableau reproduit dans le livre de Claudia Salvi, page 138.
  • Nature morte aux pêches, aux grappes de raisins, aux grenades, huile sur toile, 116,5 par 118,5, vente Sotheby's Londres, le , lot n° 208, adjugé 23 900 £. La signature est partiellement effacée subsistent les trois dernières lettres pin et l'inscription fe(cit).
  • Nature morte au tapis, huile sur toile, 121 par 150, Paris, Musée du Louvre, porte l'inscription J.Hupin fec. a Roma. (S.b.d.), donnée au musée du Louvre en 1972 par Jon Nicholas Streep[6].

Bibliographie

  • Michel Faré, Le Grand siècle de la nature morte en France : Le XVIIe siècle , Fribourg, 1974, p. 238-242.
  • Jacques Bousquet, Recherches sur le séjour des peintres à Rome au XVIIe siècle, Montpellier, 1980.
  • Les donateurs du Louvre, catalogue de l'exposition, Paris, musée du Louvre, 1989, p. 328.
  • Claudia Salvi, D'après nature, la nature morte en France au XVIIe siècle, Tournai, 2000, p. 138-143.
  • Alberto Cottino, Paragone / Arte «Due dipinti inediti di Jacques Hupin», 57.2006, Ser. 3, 65/66, p. 117-119, (non consulté).

Notes et références

  1. Source : « Base Joconde » du ministère de la Culture
  2. Le patronyme Hupin est assez porté en Loire-Atlantique.
  3. Chaque année le clergé romain effectuait un recensement (Stati d'amine=état des âmes) des résidents de la ville éternelle.
  4. Ce tableau est-il signé ?
  5. La Baronne de Montaran fut une importante donatrice du musée des beaux-arts de Caen, malheureusement de nombreuses œuvres données disparurent durant la Seconde Guerre mondiale.
  6. Marchand de tableaux, mort assassiné à New York, cf. :.
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