Jacques Marie Armand de Mas-Latrie

Jacques Marie Armand de Mas-Latrie (né le à Paris, mort le à Cannes) est un général français.

 Jacques Marie Armand de Mas-Latrie

En 1891, lors d'une réunion d'officiers.

Naissance 23 janvier 1851
Paris
Décès 20 janvier 1927 (à 76 ans)
Cannes
Origine France
Grade Général de division
Années de service 1868-1915
Commandement 19e régiment de dragons
3e brigade de cuirassiers
1re brigade de hussards
2e division de cavalerie
18e corps d'armée

Biographie

Élève de Saint-Cyr de 1868 à 1870 (promotion de Suez. Arme : cavalerie).

Guerre franco-allemande de 1870

Sous-lieutenant le . 7e régiment de hussards. 1er Hussards de Marche formé à l'armée de Loire en . Capitaine à titre provisoire le . 4e régiment de hussard de Montauban pour y former un escadron après l'armistice. Détaché à Toulouse avec son escadron en . Remise Lieutenant par la commission de révision des grades le .

IIIe République

Instructeur à Saumur en . Capitaine le . Instructeur au 1er régiment de chasseurs d'Afrique à Milianah. Rentre en France avec le régiment pour tenir garnison à Épinal en . Reçu à l'École Supérieure de Guerre en . Mention très bien et obtient le brevet d'État-major. Il se marie à Félicité Moissenet le à Paris. Retourne à Épinal. Nommé à l'état major du 3e corps d'armée à Rouen, y remplis les fonctions d'officier d'ordonnance auprès du général Cornat en . Chef d'escadrons en . Major du 4e régiment de hussards. Chef d'État-major de la 5e division de cavalerie de Melun en . Lieutenant-colonel le . 2e régiment de hussards. Colonel le . Il commande le 19e régiment de dragons de 1895 à 1902. Général de brigade le . Commandant de la 3e brigade de cuirassiers du au . Commandant de la 1re brigade de hussards du au . En disponibilité du au . Commandant de la brigade de cavalerie du 7e corps d'armée du au . Commandant de la 2e division de cavalerie du au . Général de division le . Il se trouve en 1912, en concurrence avec le général Sordet pour le poste d'Inspecteur Général de la Cavalerie, le Haut commandement militaire était pour lui, mais le général Sordet, mieux appuyé politiquement, l'emporta et devient ainsi, en 1914, le chef du corps de cavalerie Sordet. Commandant du 18e corps d'armée du au . En 1913, il est choisi comme aide de Camp par Alphonse XII roi d'Espagne lors de sa visite officielle en France. À l'issue de cette visite, le roi, en lui remettant la plaque de son ordre, lui dira : « Je vous donne par amitié un Ordre qui est réservé aux princes de la Famille ».

Première Guerre mondiale

Mobilisé dans la 18e région. Le 18e Corps d'Armée, d'abord en Lorraine, fut affecté à la 5e Armée, commandée par le général Lanrezac. Il se battit ni mieux ni plus mal qu'un autre pendant tout le mois d'. Mais le général Lanrezac se trouva en difficulté avec l'armée anglaise qui devait couvrir sa gauche, et dont le chef, le maréchal French, ne pensait qu'à battre en retraite, et, par une tactique souvent renouvelée depuis, à se rapprocher des ports d'embarquement pour l'Angleterre. Il était digne de tous les reproches, mais il se plaignit à son gouvernement des termes un peu vifs employés par le général Lanrezac à son égard. Finalement, le général Lanrezac, malgré sa valeur, fut sacrifié. Il entraîna dans sa disgrâce, quelques-uns des commandants de corps d'armée sous ses ordres et, parmi eux, le général de Mas Latrie. Officiellement privé de commandement au front par Joffre, le pour des raisons médicales. Adjoint aux commandants de la 9e région pour l'organisation, la discipline et l'instruction des dépôts de cavalerie du au . Adjoint aux commandants des 3e, 4e, 5e, 10e et 11e régions pour la discipline et l'instruction des dépôts de cavalerie du au . Placé dans la section de réserve le .

Décorations

  • Ordre d'Alphonse XII d'Espagne
  • Officier de la Légion d'honneur le
  • Commandeur de la Légion d'honneur le

Notes et références

    Voir aussi

    • Portail de l’Armée française
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