Jacques Martin (homme politique)
Jacques Martin, né le à Chapelle-sur-Moudon (originaire de Neyruz-sur-Moudon) et mort le en Provence, est une personnalité politique suisse du canton de Vaud, membre du Parti radical-démocratique.
Pour les articles homonymes, voir Jacques Martin et Martin.
Jacques Martin | |
Fonctions | |
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Conseiller aux États | |
– | |
Élection | 20 octobre 1991 |
Réélection | 22 octobre 1995 |
Législature | 44e et 45e |
Prédécesseur | Yvette Jaggi |
Conseiller d'État du canton de Vaud | |
– | |
Élection | 26 juin 1988 |
Réélection | 3 mars 1990 20 mars 1994 |
Législature | 1986-1990, 1990-1994, 1994-1998 |
Prédécesseur | Raymond Junod |
Successeur | Jacqueline Maurer-Mayor |
Conseiller national | |
– | |
Législature | 41e, 42e et 43e |
Député au Grand Conseil du canton de Vaud | |
– | |
Législature | 1974-1978, 1978-1982 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chapelle-sur-Moudon |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Provence (France) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PRD |
Diplômé de | École polytechnique fédérale de Zurich |
Profession | Ingénieur-forestier |
Il est conseiller national de 1979 à 1988, puis conseiller aux États de 1991 à 1999. Il est en parallèle membre du Conseil d'État du canton de Vaud de 1988 à 1996.
Biographie
Jacques Martin naît le à Chapelle-sur-Moudon, dans le canton de Vaud. Il est originaire de l'ancienne commune voisine de Neyruz-sur-Moudon[1].
Il est diplômé de l'École polytechnique fédérale de Zurich et ingénieur-forestier de profession. ll démissionne de son poste d'inspecteur forestier à son élection au Conseil national en 1979 pour créer son propre bureau d'ingénieur à Gryon, qu'il dirige jusqu'à son élection au gouvernement vaudois en 1988[2].
Il est marié à Marièle Martin[2].
Il meurt le [1].
Parcours politique
Il est syndic de Gryon de 1978 à 1988, puis député au Grand Conseil du canton de Vaud de 1974 à 1980.
Élu ensuite au Conseil national en 1979, il y siège jusqu'à son élection au Conseil d'État vaudois le , où il s'impose facilement lors de l'élection complémentaire face à la candidature contestataire de Roger Montandon[3]. Il entre en fonction le [3] et prend la tête du Département de l'agriculture, de l'industrie et du commerce, où il succède à Raymond Junod. Il est brillamment réélu en 1990, avec le meilleur score de l'ensemble des candidats, puis se laisse convaincre par son parti de se représenter à nouveau en 1994, année où il préside le gouvernement[4]. La loi vaudoise sur l'emploi de 1993, adoptée sous sa direction et assurant un suivi aux chômeurs[5], inspire la législation fédérale. Atteint d'un cancer du système lymphatique, il démissionne pour raisons de santé le pour le de la même année[6],[7],[8].
Il assume parallèlement le mandat de député au Conseil des États de 1991 à 1999, où il prend la place d'Yvette Jaggi[9].
Pendant son mandat fédéral, il préside la commission de l'énergie du Conseil national en 1988 et la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil des États en 1998 et 1999. Au Conseil national, il est fréquemment rapporteur sur des objets du Département militaire fédéral.
Autres mandats
Il est président de l'Office vaudois du tourisme[10] et président de la Banque cantonale vaudoise.
Notes et références
- « Biographie de Jacques Martin », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Luc Debraine, « Jacques Martin, le seigneur des forêts, s'est mis au-dessus des lois », Le Nouveau Quotidien, , p. 3 (lire en ligne)
- D.S. Miéville, « Jacques Martin dans un fauteuil », Journal de Genève, , p. 19 (lire en ligne)
- Pierre-André Dupertuis, « Le président Jacques Martin ramène la barre au centre », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 19 (lire en ligne)
- Daniel Audétat et Michel Zendali, « Radiographie d'un gouvernement aux abois », Le Nouveau Quotidien, , p. 3 (lire en ligne)
- François Modoux, « Jacques Martin démissionne du Conseil d'État vaudois », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 1 (lire en ligne)
- François Modoux, « Malade, fatigué du Conseil d'État, Jacques Martin quitte le pouvoir qu'il avait accepté à contre-cœur », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 27 (lire en ligne)
- Yelmarc Roulet, « Jacques Martin, dernier des patriarches des Vaudois », Le Nouveau Quotidien, , p. 9 (lire en ligne)
- Agence télégraphique suisse / Le Nouveau quotidien, « Jacques Martin remet ça », Le Nouveau Quotidien, , p. 11 (lire en ligne)
- Daniel Audétat, « Jacques Martin, Vaudois trop vaudois », Le Nouveau Quotidien, , p. 2 (lire en ligne)
Liens externes
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