Jacques Thomas Sarrut
Jacques-Thomas Sarrut est un général français de la Révolution et de l’Empire, né le à Canté (Ariège) et mort le , des suites des blessures reçues le à la bataille de Vitoria.
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Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 47 ans) Vitoria-Gasteiz |
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Distinctions |
Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 517)[1] |
Biographie
Jacques Thomas Sarrut naît le 16 août 1765 et est baptisé deux jours plus tard à Saverdun[2]. Il est le fils de Jean-Jacques Sarrut, bourgeois, et de Jeanne Sarrut.
Il entre en service en 1782 comme volontaire dans le régiment de Picardie. Promu adjudant en 1791, il devient l'aide de camp de l'adjudant-général Drouet et gagne ses galons de capitaine pendant la campagne de Belgique. Il se distingue à la bataille de Jemmapes le et prend les fonctions d'adjoint aux adjudants-généraux le . Pour sa conduite au siège d'Ypres, il est nommé chef de brigade de la 3e demi-brigade de bataille le , puis prend le commandement de la 8e demi-brigade d'infanterie le . Le il est à la bataille de Hohenlinden.
Nommé général de brigade le , il participe aux batailles de Lambach les et , de Iéna le , de Buçaco le et de Fuentes de Oñoro du 3 au . Il est élevé au grade de général de division le , avant de prendre part à la bataille des Arapiles le de l'année suivante.
Le , sa division est engagée à la bataille de Vitoria. Alors qu'il mène une contre-attaque à hauteur du village d'Arriaga, il est frappé d'une balle à la poitrine et est fait prisonnier par des soldats de la King's German Legion. Il succombe à ses blessures à l'hôpital anglais de Vitoria le [3].
Décorations et titres
- Commandeur de la Légion d'honneur le .
- Baron de l'Empire le .
Hommages, honneurs, mentions
- Le nom de Sarrut est gravé au côté Sud (21e colonne) de l’arc de triomphe de l’Étoile, à Paris.
- Les casernes d'infanterie de Pamiers, devenues casernes de gendarmerie mobile à leur reconstruction dans les années 1980, ont été baptisées du nom du général Sarrut[4].
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, Tome 3, , 529 p. (lire en ligne), p. 478.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 214.
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Registre paroissial catholique et protestant de Saverdun (1765-1792), 1NUM/3E196, 202 p. (lire en ligne), p. 19
- Jean Sarramon, La bataille de Vitoria : La fin de l'aventure napoléonienne en Espagne, Paris, J.C. Bailly Éditeur, , 727 p. (ISBN 2-86554-006-5), p. 542.
- « Pamiers au fil du temps : Sarrut, du 59e à l’Escadron 33/6 », La Dépêche, (lire en ligne)
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