Jacques Truilhier
Jacques Michel François Truilhier, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un officier français de l'Empire.
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(à 79 ans) Marseille |
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Biographie
Jacques Michel François Truilhier naît à Marseille le . Son père, Michel Truilhier (1725-1786), est un riche négociant, allié à la noblesse marseillaise, grâce à son mariage avec Félicité Antoinette Madeleine Gabrielle Françoise Perrache de Pierrerüe (1750-1832). Jacques Truilhier grandit au sein d'une famille fortunée, influencée par les idées des Lumières, l'hiver dans un hôtel particulier situé Cours Isle, en face de l'Église Saint-Homobon, à la belle saison au château de Sainte-Marthe, au nord de Marseille, un domaine situé entre Sainte-Marthe et Saint-Joseph[1]. Il est le frère aîné d'Hilarion Truilhier (1779-1812).
La Révolution succéda à la mort du père de Jacques Truilhier qui se porta volontaire dans la compagnie générale de la Légion de Mirabeau, à l'Armée de Condé, en 1792 ; l'année suivante il participe au siège de Toulon. Le 6 brumaire an XI, il est nommé garde des fortifications de deuxième classe à l'Île de France (actuelle Île de la Réunion). Il rentre en métropole en 1804, affecté au camp de Bruges[2].
En 1806, il est nommé garde adjudant du Génie, et, à l'avant garde du 3ème corps, participe à la campagne d'Autriche, au combat de Muhldorf et à la bataille d'Iéna où, avec sa compagnie de sapeurs, il charge contre les prussiens, coupe la marche d'une colonne de 3000 hommes à hauteur du village de Steindorf et fait 1200 prisonniers. Il est alors grièvement blessé à la main gauche par le coup de sabre d'un officier prussien et, le même jour, reçoit une balle qui lui traverse le bras[2].
En 1807, lieutenant en second au deuxième bataillon de sapeurs, il participe à la campagne de Russie, au passage de la Vistule, aux batailles d'Eylau et de Friedland. Le , lieutenant, il est nommé aide de camp du général Hervo, le il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1808, il participe à la campagne de Pologne puis, l'année suivante, à la campagne d'Autriche, au combat de Gengenbach, à la bataille d'Eckmühl, à l'assaut de Ratisbonne et à la bataille de Wagram. Le , il est nommé capitaine aide de camp du général Tousard[2].
De 1810 à 1813, il est à nouveau nommé au 3ème corps.
Après la mort, à Hambourg, le , du général Tousard, et vu l'état du blocus, le Maréchal Davout, attendant les ordres du ministre de la guerre, employa le capitaine Truilhier à son état major en qualité d'aide de camp. Le , il est nommé capitaine aide de camp du lieutenant général du génie Milet de Mureau[2] puis, le , il épouse, à Marseille, Félicité Élisabeth Sophie Delajus, originaire de Martinique et issue d'une famille fortunée de planteurs établie à Case-Pilote et au Carbet depuis le XVIIe siècle.
En 1815, il rentre à Marseille où il est nommé capitaine commandant la 10ème compagnie franche, à l'armée royale du midi, sous les ordres du duc d'Angoulême.
Il se retire au château de Sainte-Marthe, où il meurt le [2].
Notes et références
- Pierre Aubert, « Un marseillais de la mission de Perse sous Napoléon 1er: le Commandant Truilhier », Fascicules de la Fédération Historique de Provence, (lire en ligne)
- « Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
Bibliographie
- Pierre Aubert, Un marseillais de la mission de Perse sous Napoléon 1er: le Commandant Truilhier (lire en ligne)
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