Jacques Vinage

Jacques Vinage est un architecte français, né à Paris vers 1690, et mort dans la même ville en 1735[1],[2].

Jacques Vinage
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Autres informations
Membre de

Jacques Vinage

Communs de l'hôtel de Rohan, no 1 rue des Quatre-Fils
Présentation
Naissance Vers 1690
Paris
Décès
Paris
Nationalité Royaume de France
Activités Architecte
Œuvre
Réalisations Communs de l'hôtel de Rohan (Paris)
Distinctions Académie royale d'architecture (1730)
Compléments
Jean Beausire (beau-père)
Jean-Baptiste Augustin Beausire (beau-frère)
Jérôme Beausire (beau-frère)

Biographie

Il a été un des auteurs d'un projet de codification des usages de l'art de bâtir, entrepris à partir de 1694 à la suite d'un arrêt du conseil d'État. Le premier projet de code a été établi par une commission de six membres, en 1694, à la demande de Jean Beausire avant qu'il devienne maître général triennal participant à la juridiction de la Chambre royale des Bâtiments, en 1695. Jacques Vinage a rédigé les projets notés XII et XIII. Ce projet n'a pas abouti[3]

Il est promu par le roi, le , architecte de la 2e classe de l'Académie royale d'architecture, en remplacement de Pierre Jacquot de Villeneuve[4].

En 1732, les marguilliers de la paroisse Saint-Gervais-Saint-Protais décident la reconstruction des maisons menaçant ruine. Les maisons de l'Orme, no 2 à 12 rue François-Miron, sont confiés à l'architecte Jacques Vinage.

En 1732, il est dit architecte des bâtiments du roi et de son académie royale d'architecture et juré expert, conseiller du roi, maître des bâtiments des Ponts et Chaussées.

Il construit aussi, en 1733, l'hôtel de Fontenay, pour François-Victor Le Tonnelier de Breteuil, marquis de Fontenay, secrétaire d'État à la Guerre de Louis XV, qui se trouve derrière le bâtiment sur rue, no 56 rue des Francs-Bourgeois[5].

En 1733-1734, la partie de l'hôtel de Rohan, appelée improprement hôtel de Boisgelin, avec son portail au no 1 rue des Quatre-Fils, formant ses écuries, a été édifiée par le maître maçon Barthélemy Bourdet sur les dessins de Jacques Vinage[6].

Le , sa veuve, Élisabeth-Denise Beausire, a vendu l'office de maître général ancien de la maçonnerie des bâtiments de Sa Majesté, ponts et chaussées de France à Jean Aumont.

Il s'est marié le avec Élisabeth-Denise Beausire, fille de Jean Beausire, architecte, maître général des bâtiments du roi.

Notes et références

  1. Voir : Michel Gallet.
  2. Note : Son décès est annoncé au cours la réunion de l'Académie d'architecture du 14 novembre 1735 (Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome V 1727-1743, p. 178, Édouard Champion, Paris, 1918 (lire en ligne))]
  3. Nomenclatures et classifications: approches historiques, enjeuz économique, p. 285, INRA (lire en ligne)
  4. Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome V 1727-1743, p. 65, Édouard Champion, Paris, 1918 (lire en ligne)
  5. Alexandre Gady, Le Marais. Guide historique et architectural, p. 244, Le Passage, Paris, 2002 (ISBN 2-84742-005-3)
  6. Alexandre Gady, Le Marais. Guide historique et architectural, p. 256.

Annexes

Bibliographie

  • Michel Gallet, Les architectes parisiens du XVIIIe siècle, p. 479, Paris, Éditions Mengès, 1995 (ISBN 2856203701)
  • Henry Lemonnier, W. Viennot, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome X Table générale, p. 254, Librairie Armand Colin, Paris, 1926 (lire en ligne)
  • Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2 et suppléments, p. 425, Librairie Renouard, Paris, 1885 (lire en ligne)

Article connexe

Liens externes

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