Jacqui Drollet
Jacqui Drollet (Jacques Harold Tiamatahi, dit Jacqui), né le à Papeete, est une personnalité politique de la Polynésie française, président du groupe parlementaire de l'Union pour le développement, la stabilité et la paix, représentant les îles du Vent et président de l'Assemblée de la Polynésie française du au .
Jacqui Drollet | |
Fonctions | |
---|---|
Président de l'Assemblée de la Polynésie française | |
– (2 ans et 7 jours) |
|
Prédécesseur | Oscar Temaru |
Successeur | Édouard Fritch |
Biographie | |
Parti politique | Ia Mana te Nunaa, UPLD |
Biographie
Après avoir obtenu un baccalauréat scientifique au collège La Mennais, il étudie la biologie à Toulouse (1er cycle) et l'océanographie biologique et biologie marine à Marseille (2e cycle), à la station marine d'Endoume. Il revient à Tahiti en 1973. À l'Institut Malardé, il travaille sur la ciguatera et participe à la découverte de l'algue responsable de l'affection.
Il crée en 1974 « Ia ora te natura » (protection de la nature), puis le « Ia Mana te Nunaa » (un parti politique socialiste autogestionnaire). Il est élu maire délégué de Hitia’a en 1995.
Il a été élu à l'Assemblée de la Polynésie française en 1982, 1986, 1996, 2005, 2008 et 2013.
Il a été deux fois vice-président du gouvernement polynésien sous la présidence d'Oscar Temaru : de juin à octobre 2004 puis de à et ministre du Tourisme, de l'Économie, des Finances, du Budget et de la Communication, chargé de la cohérence de l'action gouvernementale, porte-parole du gouvernement. Après la chute du gouvernement en , il réintègre les rangs de l'Assemblée.
En , il devient ministre de la Culture et des Postes et Télécommunications, chargé des nouvelles technologies dans le gouvernement Temaru III.
De retour à l'Assemblée après les élections de , il devient président du groupe parlementaire de l'Union pour le développement, la stabilité et la paix. De février à , il est ministre du Tourisme et chargé de l'économie numérique dans le gouvernement Temaru IV.
Enfin, à la suite du vote de la motion de censure contre Gaston Tong Sang et la désignation d'Oscar Temaru comme nouveau président de la Polynésie, il succède à ce dernier à la présidence de l'Assemblée le . Il s'est fait récemment remarquer en écrivant une lettre au président François Hollande demandant la destitution du Président de la Polynésie française pour corruption[1].
Notes et références
Liens externes
- Portail de la Polynésie française
- Portail de la politique française