James Hilterbrand

James Hilterbrand grandit à Adélaïde, où il joue pour l'équipe de son lycée, les Brighton (en) Tigers[3]^,[4]. Joueur prometteur, il représente l'Australie-Méridionale dans les sélections jeunes[3].

À 18 ans, il décide de quitter Adélaïde pour rejoindre Sydney, dans le but de devenir joueur professionnel[4]. Il intègre alors les rangs du Manly RUFC[4], où après avoir gravit les échelons, il intègre l'équipe première en 2011[3]. En 2013, il est signé par la Western Force, province de Super Rugby[4], mais ne joue que deux rencontres[1].

En 2013, il part en Écosse et rejoint Édimbourg Rugby[5]. Solution de remplacement, il dispute 26 rencontres avec Édimbourg, mais seulement 6 en tant que titulaire[1]. En 2015, il rencontre des problèmes de visa et rentre en Australie. Il retourne à Manly, où il arrive jusqu'en finale du Shute Shield[4].

Il est alors signé par les Southern Kings, franchise sud-africaine de Super Rugby[4]. Mais les Kings se retrouve à court d'argent : la SARU reprend alors le contrôle de la franchise. L'équipe initiale est liquidée, de nouveaux contrats sont mis en place : seuls 20 joueurs sont conservés, dont ne fait pas partie James Hilterbrand[6]. Sans argent, l'ancienne équipe dirigeante n'ayant pas payé les salaires qu'elle devait, il se retrouve coincé en Afrique. Il ne peut rentrer que grâce à son colocataire, Nick Cummins, qui lui finance son voyage vers l'Australie[4]. Il retourne alors vivre chez ses parents, avant d'être recontacté par Manly[4].

Les choses s'améliorent finalement, puisqu'il est aussi signé par les Waratahs pour un contrat de courte durée[7]^,[4]. Il ne dispute qu'une rencontre avec ces derniers[1]. En fin de saison, il participe aussi avec les Sydney Rays au National Rugby Championship, la plus haute compétition professionnelle australienne[8]. Disposant de peu de temps de jeu[1], il dispute une deuxième saison avec les Rays en 2017[9], puis ne joue plus qu'avec Manly[1].

James Hilterbrand est éligible pour 3 pays : l'Australie où il a grandi, mais aussi l'Écosse, pays natal de deux de ses grands-parents[5], et les États-Unis, pays d'origine de son père[4]. Si sa venue à Édimbourg est facilitée par son ascendance, il ne devient finalement pas international écossais. En 2016, il opte finalement pour les États-Unis[10]. Après une première sélection positive, il est inclus au groupe élite américain[11].

International régulièrement dès lors[2], il fait partie du groupe américain pour le mondial 2019[12]. Il ne joue qu'une rencontre, face aux Tonga[2]. Au lendemain du mondial, il annonce se retirer de la scène internationale[13].