Jardins de Métis

Les Jardins de Métis sont des jardins à l'anglaise situés à Grand-Métis au Québec. Ouverts au public depuis 1962, ils sont devenus un lieu historique national en 1995 et sont reconnus internationalement comme une œuvre exceptionnelle d’art horticole[1]. Ils sont également classés comme site patrimonial en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec depuis 2012[2].

Jardins de Métis

Pavot bleu de l'Himalaya photographié aux jardins de Métis
Géographie
Pays Canada
Commune Grand-Métis
Superficie 8 ha
Histoire
Création 1926
Caractéristiques
Type Jardin public
Essences 3000
Gestion
Protection Lieu historique national (1995)
Site patrimonial classé (2013)
Lien Internet Site officiel
Localisation
Coordonnées 48° 37′ 42″ nord, 68° 07′ 23″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Québec
Une chenille

Description

La superficie des jardins, situés près du confluent de la rivière Mitis et du fleuve Saint-Laurent, est d'environ 18 hectares. Outre plusieurs jardins et boisés, on trouve sur le site la Villa Estevan, l'ancienne maison du gardien, le pavillon d'accueil, des bâtiments secondaires, dont un petit musée d'instruments de jardinage, un ruisseau et un étang.

Les Jardins de Métis sont le fruit du travail d'Elsie Reford qui, entre 1926 et 1958, transforma son camp de pêche en jardin botanique. Quelque 3 000 espèces et variétés de plantes sont réparties dans une quinzaine de jardins. En raison du microclimat de l'endroit, on y trouve des espèces rares telles que le pavot bleu de l'Himalaya et l'érable rouge du Japon. Elle est également l'une des premières à cultiver les azalées au Québec. L'ensemble constitue un bel exemple des jardins d'inspiration anglaise aménagés au cours du XXe siècle[2].

Dans la Villa Estevan, résidence d'été datant de 1887, une exposition permanente relate le passé de la famille Reford. De plus, l'on y retrouve des expositions temporaires et c'est à cet endroit que se déroulent certains événements spéciaux l'été ; brunchs musicaux, thés littéraires, concert en plein air, mariages, etc.

Des œuvres d’art contemporain parsèment le parcours et s’intègrent avec harmonie aux jardins historiques. De plus, chaque année, depuis l'an 2 000, des architectes de paysage, architectes et artistes de réputation internationale viennent créer des jardins contemporains dans le cadre du festival international de jardins de Métis. Cet événement permet aux visiteurs d’explorer l’art contemporain et aux enfants de s’amuser à travers des installations ludiques et interactives.

Histoire

Les Jardins de Métis ont été réalisés par Elsie Reford qui, entre 1926 et 1958, transforma le camp de pêche qu'elle a hérité de son oncle, George Stephen, en jardin botanique.

Elle lègue le domaine, en 1954, à son fils Bruce qui le vend, en 1961, au gouvernement du Québec. Les jardins sont ouverts au public dès l'année suivante.

Les jardins de Métis ont été désignés lieu historique national le par la commission des lieux et monuments historiques du Canada[3]. Le , ils ont été classés site patrimonial par le ministère de la Culture et des Communications[4].

Galerie

Notes et références

  1. Alexander Reford (photogr. Louise Tanguay), Le Paradis d'Elsie Reford : Les Jardins de Métis, Montréal, Les Éditions de l'Homme, 2004 p. (ISBN 2-7619-1920-3)
  2. « Jardins de Métis », sur http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  3. « Lieu historique national du Canada des Jardins-de-Métis », sur Lieux patrimoniaux du Canada (consulté le )
  4. « Jardins de Métis », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Sylvain Lizotte (dir.), Plan de conservation des Jardins de Métis, Ministère de la Culture et des Communications, , 56 p. (ISBN 978-2-550-78660-3, lire en ligne).
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