Armand de Roquelaure

Armand de Roquelaure, connu aussi sous le nom de Jean-Armand de Bessuéjouls Roquelaure ( à Lassouts - à Paris), est un évêque français.

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Jean-Armand de Bessuéjouls Roquelaure

Armand de Roquelaure en 1783
Biographie
Naissance
Lassouts
Décès
Paris
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale
Dernier titre ou fonction Archevêque de Malines
Archevêque de Malines
Évêque de Senlis
Autres fonctions
Fonction religieuse
Abbé de Saint-Germer-de-Fly, chanoine du chapitre royal de Saint-Denis,
Fonction laïque
commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit officier de la Légion d'honneur, Membre de l'Académie française.

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Docteur en théologie en 1747, conseiller d'État, abbé de Saint-Germer-de-Fly, premier aumônier de Louis XV et de Louis XVI, membre de l'Académie française en 1771, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit et officier de la Légion d'honneur.

Consacré par l'archevêque de Paris Christophe de Beaumont du Repaire, il est le dernier évêque de Senlis de 1754 à 1801. Il prononce l'oraison funèbre de la reine d'Espagne Marie-Amélie de Saxe, belle-sœur du Dauphin en 1761 et celle de Louis XV en 1774. Il est l'auteur d'une Histoire poétique tirée des poètes français publiée en 1763.

La Révolution française supprime son diocèse. Il quitte son palais épiscopal mais n'émigre pas et réside à Grespy en Picardie. Après avoir été incarcéré à Arras sous la Terreur, il pontifie à Senlis en mais, à la suite de la signature du Concordat de 1801, il se démet de son siège.

Il est nommé en 1802 archevêque de Malines (archidiocèse constitué par le département de la Dyle et le département des Deux-Nèthes pendant la période où la Belgique fait partie de l'Empire français).

Très âgé, il se démet en 1808 et devient chanoine du chapitre de Saint-Denis. La Restauration trouve en lui un sujet fidèle. Il meurt à Paris mais il est inhumé dans le caveau de l'église paroissiale de Senlis le [1].

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes sous l'Ancien Régime

Écartelé : aux I et IV, d'argent à deux lions de gueules affrontés contre-rampants sur le fût d'un arbre terrassé de sinople ; aux II et III, d'azur à trois rocs d'échiquier d'or, qui est de Roquelaure ancien.[2]

Armes du comte de Roquelaure et de l'Empire

Écartelé : au I, du quartier des Comtes-Archevêques de l'Empire ; aux II et III, d'azur à trois rocs d'échiquier d'or, qui est de Roquelaure ancien ; au IV, d'argent à deux lions de gueules affrontés contre-rampants sur le fût d'un arbre terrassé de sinople.[3]

Bibliographie

  • André Baron de Maricourt et Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Mgr de Roquelaure, d'après le manuscrit du comte de Caix de Saint-Aymour », Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, Imprimeries Réunies, 6e série, vol. 5, 1934-1936, p. CIX-CXI, CXIII-CXIV, CXIX, CXXI-CXXII, CXXXIX-CXL et CXLV (lire en ligne)

Liens externes

Notes et références

  1. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 330-331.
  2. Source : www.heraldique-europeenne.org
  3. Alcide Georgel, Armorial de l'Empire français : L'Institut, L'Université, Les Écoles publiques, (lire en ligne)
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