Jean-Baptiste Berruyer
Jean-Baptiste Berruyer (né le à Lyon et mort le dans la même ville[1]) est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
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Jean-Baptiste Berruyer | ||
Naissance | Lyon |
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Décès | Lyon |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1791 – 1808 | |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Baron d'Empire Officier de la Légion d'honneur |
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Famille | Fils de Jean-François Berruyer Frère aîné de Pierre Marie-Auguste Berruyer |
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Biographie
Sous la Révolution et le Consulat
Berruyer entra au service comme sous-lieutenant dans le 1er régiment de carabiniers le , et passa en qualité de lieutenant aide de camp auprès de Jean-François Berruyer, son père, maréchal de camp commandant la brigade de carabiniers, le . C'est en cette qualité qu'il commença la campagne de 1792 à l'armée du Nord. Promu capitaine dans la légion germanique le 4 septembre de la même année, il passa à l'armée du Rhin, où il servit pendant les années 1793, II et III.
Nommé lieutenant-colonel dans cette légion le , il passa au 11e régiment de hussards le 16 juin suivant, jour de la formation, pour y commander la 12e compagnie, en conservant son rang de lieutenant-colonel. Appelé à l'armée d'Italie, il y servit depuis l'an IV jusqu'à l'an IX, et fut confirmé comme chef d'escadron dans le 11e de hussards le 26 brumaire an IV. Le 30 messidor an VII, à la bataille de la Trebbia, il fut touché au bras droit, et en l'an IX, au passage du Mincio, une balle l'atteint à la cuisse.
Nommé chef de brigade, colonel commandant le 21e régiment de chasseurs à cheval le 20 fructidor an XI (), il fut employé à l'armée des côtes de l'Océan pendant les ans XII et XIII, fut créé membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII (), et officier de l'Ordre le 25 prairial suivant ().
Officier de l'Empire
De l'an XIV à 1807, il fit la guerre en Autriche (1805), en Prusse (1806) et en Pologne (1807) avec la division de cavalerie du 5e corps de la Grande Armée. Le , à Iéna, il exécuta, à la tête de son régiment, deux charges successives contre 2 bataillons carrés qu'il enfonça, fit 2 000 prisonniers, parmi lesquels se trouvait un officier général, et enleva 5 pièces de canon et 4 drapeaux. Sa conduite dans cette journée fut tellement brillante que l'Empereur lui adressa des éloges publics sur le champ de bataille même. Admis à la retraite le pour cause d'infirmités, il reçut, au mois de mars de la même année, le titre de baron de l'Empire avec une dotation. Il meurt quelques années plus tard et son corps est inhumé au cimetière de Loyasse.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Berruyer et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Toulouse))
Lozangé d'or et d'azur ; franc quartier des barons militaires brochant sur le tout[2]. |
Annexes
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, [détail de l’édition] (BNF 37273876) ;
Notes et références
- Archives municipales de Lyon en ligne, acte no 2208, du 28/8/1815
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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