Jean-Baptiste Théodore Duval

Jean-Baptiste Théodore Duval, né au Havre le , mort à Soissons le , est un évêque catholique français, évêque de Soissons de 1889 à sa mort.

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Théodore Duval
Biographie
Naissance [1]
Le Havre (France)
Ordination sacerdotale
Décès
Soissons (France)
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale par
Mgr Léon-Benoit-Charles Thomas
Évêque de Soissons

Per Gratiam ad Lætitiam
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Théodore Duval suit des études à l’Institution ecclésiastique d’Yvetot. Il entre en 1844 au grand séminaire de Rouen[2]. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Rouen en 1849[3].

Professeur de philosophie, curé, archiprêtre

Il est professeur de philosophie de 1849 à 1864, à l’Institution ecclésiastique d’Yvetot. Vicaire à Saint-Godard de Rouen, il est ensuite curé de Gaillefontaine en 1866, puis curé-doyen d'Aumale en 1867[2].

Le P. Théodore Duval est nommé archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame du Havre en 1873, et le reste jusqu'en 1890. Il reçoit en plus le titre de chanoine honoraire en 1874, et celui de vicaire général honoraire en 1887[3].

Évêque de Soissons

Il est nommé évêque de Soissons et Laon par décret présidentiel du , confirmé par le pape Léon XIII le suivant[1]. C'est par procuration qu'il prend possession du diocèse, le . Il reçoit l'ordination épiscopale le lendemain , à Rouen, par Mgr Thomas[2],[4]. Henri T. de Morembert souligne que c'est un homme d'étude qui est mis à la tête du diocèse, à une époque difficile pour l'Église de France[2].

Le nouvel évêque arrive à Soissons le , et inaugure son épiscopat en parcourant son diocèse. Il fait restaurer la cathédrale de Soissons, reconstruire et agrandir des églises, et s'occupe particulièrement d'institutions comme l'institution Saint-Médard pour les sourds, muets et aveugles[2]. Il rétablit la célébration de l'adoration perpétuelle, et promulgue un nouveau catéchisme diocésain[2].

À la demande du cardinal Benoît Langénieux, il préside l'ouverture des fêtes à Reims commémorant le baptême de Clovis[5]. Il reste évêque jusqu'à sa mort en 1897[4].

Héraldique

Armes : D’azur à la barque d’or voguant sur une mer d’argent, partant d’un phare lumineux du même (symbolisant le Havre de Grâce c’est-à-dire Le Havre) et se dirigeant vers l’effigie de Notre-Dame de Liesse (Vierge honorée au diocèse de Soissons et à laquelle est consacrée une basilique située à Liesse-Notre-Dame) d’argent, placée au canton senestre. Dans la barque un évêque, revêtu de ses ornements pontificaux, au naturel, implore Marie[6].

Devise : Per Gratiam ad Lætitiam (jeu de mot sur sa ville de naissance et le pèlerinage de son diocèse)[7].

Notes et références

  1. Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, 1893.
  2. « Duval (Jean-Baptiste-Théodore) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 12, Paris, [détail des éditions] , col. 975-976.
  3. Bibliothèque nationale de France, « Duval, Théodore (1824-1897) ».
  4. Site www.catholic-hierarchy.org, « Bishop Jean-Baptiste-Théodore Duval ».
  5. Revue, Institut catholique de Paris, 1906, p. 88-89.
  6. « Duval (Jean-Baptiste-Théodore) », in Comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, H. Daragon, 1906 ; page 171.
  7. « Duval (Jean-Baptiste-Théodore) », in Comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, H. Daragon, 1906 ; page 172.

Sources bibliographiques

  • T. de Morembert, « Duval (Jean-Baptiste-Théodore) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 12, Paris, [détail des éditions] , col. 975-976.
  • « Duval (Mgr Baptiste-Théodore) », dans Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 6e édition, Paris, Hachette, 1893.
  • L'Épiscopat français de 1802 à 1905, 1907.
  • L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Paris, Benj. Duprat, volume 98, 1935, p. 79.
  • Bibliothèque nationale de France, Catalogue général.
  • « Duval (Jean-Baptiste-Théodore) », in Comte de Saint-Saud (Jean-Marie de Saint-Saud), Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, H. Daragon, 1906, 415 pages, illustré, 28 cm ; pages 171 et 172.

Voir aussi

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