Jean-Baptiste Varin
Jean-Baptiste Varin, né le dans l'Île Manitoulin, mort le à La Prairie, est un notaire et homme politique canadien, notamment député de 1851 à 1854 au quatrième parlement de la province du Canada.
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Jean-Baptiste Varin | |
Fonctions | |
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Député de Huntingdon | |
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Groupe politique | Parti réformiste |
Prédécesseur | Tancrède Sauvageau |
Successeur | Robert Brown Somerville |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | dans l'Île Manitoulin, lac Huron, Haut-Canada |
Date de décès | |
Lieu de décès | à La Prairie |
Beau-pèreBeau-frère | Jean-Moïse RaymondTancrède Sauvageau |
Profession | Notaire, directeur du cadastre |
Biographie
Jean-Baptiste Varin est né le dans l'Île Manitoulin, dans la baie Géorgienne du lac Huron, dans le Haut-Canada. Il est le fils du négociant Guillaume Varin, et de Marguerite Bourassa son épouse[1].
Il effectue ses études de 1819 à 1824 au petit séminaire de Montréal. Il est ensuite apprenti notaire à La Prairie, puis admis en janvier 1833 à exercer cette profession[1].
Ses parents lui cèdent l'année suivante leur maison de La Pairie, pour faciliter son établissement. Cette maison est considérée comme une imposante résidence, face à l'église paroissiale[2]. Il exerce son activité de notaire jusqu'en 1868[1].
Jean-Baptiste Varin est élu maire de La Prairie en 1846. Il est le premier maire de la localité, et exerce cette charge jusqu'en 1851[3]. À la suite de l'incendie de 1846, il accueille quelques années dans sa maison les séances du conseil municipal[2].
Il est élu en 1851 député de Huntingdon au quatrième parlement de la province du Canada. Il siège comme réformiste, jusqu'en 1854, année où il ne se représente pas[1].
L'année suivante, en 1855, il est nommé membre de la commission d'établissement des cadastres des seigneuries du Bas-Canada. Après l'abolition des seigneuries, il continue à s'occuper du cadastre, comme expert pour l'élaboration de la loi sur ce sujet[1].
Il est chargé en 1866 de dresser le plan cadastral de La Prairie, et l'année suivante de celui de Chambly. Il est nommé en 1868 directeur du service du cadastre à Montréal, fonction qu'il exerce jusqu'en 1878. Il est aussi registrateur du comté de Laprairie, de 1878 à 1892[1].
Il meurt le à La Prairie, à 88 ans. Il est inhumé trois jours plus tard, le 11 juillet, dans l'église de La Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge de La Prairie[1].
Il avait épousé à Laprairie en 1834 Hermine Raymond, fille de l'homme d'affaires et député Jean-Moïse Raymond, et d'Angélique Marie-des-Anges Leroux d'Esneval[1]. Ils ont au moins une fille, Angéline Varin, qui épouse à Montréal en 1858 l'écrivain Joseph Doutre[4].
Hommages
Le « boulevard Jean-Baptiste-Varin », renommé « avenue Jean-Baptiste-Varin », à La Prairie, lui rend hommage[3].
Notes et références
- « Jean-Baptiste Varin (1810-1899) », sur assnat.qc.ca.
- « Maison Jean-Baptiste-Varin », Patrimoine culturel du Québec, (consulté le ).
- « Avenue Jean-Baptiste-Varin », sur toponymie.gouv.qc.ca, Commission de toponymie du Québec, (consulté le ).
- « Joseph Doutre », dans Aurélien Boivin, Les meilleures nouvelles québécoises du XIXe siècle, Les Editions Fides, (lire en ligne), p. 105.
Bibliographie et sources
- « Jean-Baptiste Varin (1810-1899) », sur assnat.qc.ca, Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
- Jean Cournoyer, La mémoire du Québec, de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres, Montréal, Stanké, 2001.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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