Jean-Claude Abrioux

Jean-Claude Abrioux, né le à Aulnay-sous-Bois en (Seine-Saint-Denis) et mort le dans la même ville, est un homme politique français.

Jean-Claude Abrioux
Fonctions
Député 1993-2007
Gouvernement Cinquième République
Groupe politique RPR (1993-2002)
UMP (2002-2007)
Maire d'Aulnay-sous-Bois 1983-2003
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Aulnay-sous-Bois
Date de décès
Lieu de décès Aulnay-sous-Bois
Sépulture Aulnay-sous-Bois
Nationalité française
Parti politique UMP
Conjoint Monique Abrioux née Pelaud (décédée en 2001)
Profession SNCF
Résidence Aulnay-sous-Bois

Biographie

Fils de dessinateur lithographe, Jean-Claude Abrioux n’a que 17 ans quand il entre à la SNCF en tant qu’élève d’exploitation à la gare d’Aubervilliers. La SNCF qu’il ne quittera plus jusqu’à sa retraite d’Inspecteur de première classe en 1983. Fidèle à sa profession, il le sera tout autant à sa ville. Suivant les traces de son oncle Pierre Abrioux qui fut premier maire adjoint sans étiquette au début des années 1960, Jean-Claude Abrioux se présente pour la première fois aux élections municipales en 1964 qu’il perdra avec 48 % des voix face au candidat Louis Solbes. Mais c’est en 1982 que Jean-Claude Abrioux connaîtra ses premiers succès politiques avec son élection au Conseil général de Seine-Saint-Denis dans une France pourtant marqué par la victoire de François Mitterrand à la présidence de la République. Moins d’un an plus tard, Jean-Claude Abrioux s’empare des clefs de la Mairie d’Aulnay dans un contexte électoral particulièrement agité. Il sera réélu à trois reprises en 1989, 1995 et 2001.

Il est élu député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 10e circonscription de la Seine-Saint-Denis. Membre du groupe UMP, il soutient la candidature aux législatives 2007 du sénateur Philippe Dallier, dissident de l'UMP, son suppléant lorsqu'il était député, contre le maire d'Aulnay-sous-Bois Gérard Gaudron qui, lui, est le candidat officiel de l'UMP aux législatives 2007[1] et qui est finalement élu.

Il adhère au Parti radical valoisien en .

Jean-Claude Abrioux est décédé le à la clinique d'Aulnay-sous-Bois et est inhumé au cimetière ancien de la ville[2].

Mandats

Décoration

Notes et références

  1. Christophe Jakubyszyn et Isabelle Mandraud, « "J'ai un dissident dans les pattes", la plaie des candidats investis », Le Monde, (lire en ligne).
  2. (fr) « Hommage à Jean-Claude ABRIOUX », sur Aulnay-sous-Bois.fr,
  3. « Vingt-cinq élections cantonales partielles », Le Monde, (lire en ligne).

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